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    Message par fcm Ven 9 Jan 2009 - 20:27

    Coupe de France : le match contre Ajaccio va se jouer... à Pont-de-Roide !
    Le 09/01/09 à 11:45 - Sébastien Daucourt
    Le président de Pont-de-Roide, Fabrice Monjournal, a débarqué au siège de la FFF ce matin, et permis à son club de jouer à domicile demain. Chapeau !
    Cette fois, c'est une totale certitude : le 32e de finale de Coupe de France entre l'US Pont-de-Roide/Vermondans et le Gazélec Ajaccio se déroulera bien à Pont-de-Roide demain samedi, à partir de 13 h 45. Alors que le président de l'USPV Fabrice Monjournal, furax, est monté à Paris ce matin pour critiquer la décision de déplacer la rencontre à Vesoul, deux responsables fédéraux (Stéphane Moulin et Christophe Adam) sont venus sur la pelouse de Pont-de-Roide en début d'après-midi. Ils ont couru, pris des appuis... et la décision que le gazon était parfaitement jouable ! Du coup, la fête aura bien lieu dans la cité rudipontaine demain, pour le plus grand soulagement du club... et des milliers de spectateurs attendus pour l'occasion.

    Rappelons que ce 32e de finale, qui désignera le futur adversaire du PSG en 16e de finale, sera à suivre dès 13 h 30 en direct sur votre site : www.lepays.fr.

    RETROUVEZ CI-DESSOUS EN VIDEO LA REACTION DES DIRIGEANTS DE PONT-DE-ROIDE HIER SOIR


    Sébastien Daucourt
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    Coupe de France - Page 9 Empty Re: Coupe de France

    Message par fcm Sam 10 Jan 2009 - 12:40

    Football
    16es de finale de la Coupe de France

    Seront-ils 9 000 ?
    Une bonne nouvelle est venue hier de Haguenau : la commission départementale de sécurité a émis un avis favorable pour que la capacité du Parc des sports passe de 6 000 à 9 000 spectateurs. Le dernier mot reviendra à la Fédération. Encore un peu d'attente...
    Une marche supplémentaire a été franchie hier afin que le Parc des sports de Haguenau puisse connaître une affluence plus grande que celle du 3 janvier où 5500 personnes avaient encouragé Schirrhein contre Clermont.
    Si la Fédération française (qui a eu le rapport final hier après-midi) donne son feu vert, ce sont 9 000 spectateurs qui pourront se mettre en ordre de marche pour aller supporter les Forestiers, le 24 janvier face à Toulouse.

    «La Ligue d'Alsace
    apporte son soutien»


    Hier à 11h, la commission de sécurité a passé 45 minutes au Parc des sports. L'objectif était de passer en revue tous les éléments afin d'accepter la demande de la Ville de Haguenau (propriétaire du stade) d'augmenter la capacité à 9 000 personnes.
    Pompiers, police, préfecture, représentants de la Ville, Christophe Mosser (représentant de Schirrhein), Alain Gieck (président du FR Haguenau) : près d'une quinzaine de personnes se sont penchées sur le dossier.
    A l'heure de l'apéro, l'affaire était bouclée. La Commission a établi un rapport où elle donne un avis favorable à cette extension et la Ville a édité un arrêté municipal autorisant la tenue du match et portant la capacité à 9000 personnes.
    Tous ces documents ont été envoyés à Paris hier après-midi. André Hahn, vice-président de la LAFA et membre de la Commission centrale de la Coupe de France, y a ajouté son rapport.
    « L'augmentation demandée est réalisable sans aucune difficulté, y écrit-il. La Ligue d'Alsace apporte son soutien sans faille à l'organisation de cette rencontre au Parc des sports de Haguenau. » On ne put pas rêver d'un meilleur appui.
    Parmi les améliorations à apporter : l'augmentation des effectifs de stadiers. Pour le 16e de finale, leur nombre va passer à 140 dont 50 habituellement en poste au stade de la Meinau.
    Petit détail ô combien important : des toilettes publiques mobiles vont être installées par la Ville afin de renforcer l'accueil « sanitaire » des spectateurs.
    « Il faut vraiment souligner le super travail de la Ville de Haguenau et de ses services techniques dans ce dossier », a tenu à dire Pierre Dillinger, le président de Schirrhein.

    La prudence reste
    de mise


    Après le passage de la Commission de sécurité, la prudence reste toutefois de mise. On n'oublie pas que la capacité officielle du Parc des sports pour la saison 2008/09 est de 6000 personnes.
    En début de saison, ce chiffre a été déposé officiellement à la FFF à sa demande. Acceptera-t-elle de déroger à la règle ? Ou bien restera-t-elle inflexible ? Car la FFF n'est pas tenue de suivre aveuglément les conclusions (en l'occurrence favorables) de la Commission de sécurité...
    Aujourd'hui, la vérité se situe entre 5500 et 9000. Dès lundi après-midi (au plus tard mardi), le chiffre final sera connu et la billetterie organisée. Le suspense est total.


    Christophe Schnepp


    L'épopée du FCE Schirrhein sur un DVD
    Vous voulez revivre les moments exceptionnels du match que le FCE Schirrhein a remporté face à Clermont le 3 janvier, à Haguenau ? Vous voulez retrouver l'indescriptible liesse après la victoire ? Relire les nombreux portraits des joueurs et des cadres du club publiés ces dernières semaines dans les colonnes des DNA ? Réécouter les moments forts de la retransmission du match sur la web radio DNAudio ?
    Ce sera possible avec la sortie sortie d'un DVD produit par les DNA qui retrace toute l'épopée des gars du FCE Schirrhein, en Coupe de France, depuis leur rencontre face à Kaltenhouse, jusqu'au 32e de finale.
    Ce DVD compilera tous les articles et photos des DNA, les reportages de sa rédaction multimédia, les émissions d'Alsatic TV. Il comportera un enregistrement commenté de 43 minutes du match, avec les actions les plus spectaculaires dont les six buts de la rencontre.
    Ce DVD sera disponible à partir du 23 janvier chez la plupart des marchands de journaux du Bas-Rhin et par correspondance au moyen d'un coupon paraissant prochainement dans nos colonnes.


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    Message par fcm Dim 11 Jan 2009 - 10:12

    Football
    Football / 16es de finale de la Coupe de France

    Fin de la parenthèse
    La semaine de repos (sportif) est terminée pour Hervé Sturm et ses garçons. L'entraînement d'aujourd'hui va donner le coup d'envoi de quinze jours de préparation avant la venue de Toulouse au Parc des sports.
    REPRISE.- Rendez-vous ce matin à 10h sur le terrain synthétique d'Oberhoffen-sur-Moder pour les Schirrheinois. Ce sera leur première séance d'entraînement depuis le week-end de folie des 32es de finale.
    A LA TÉLÉ. - Eurosport diffusera en direct le 16e de finale entre les Forestiers et Toulouse. Mais il faudra partager l'antenne puisque un duplex sera organisé avec Concarneau - Lyon qui se dispute au même moment.

    Stars, les éclairs


    JOURNAUX. - La victoire de Schirrhein contre Clermont a même été relatée dans la presse espagnole et portugaise.
    MESSAGES. - Il est un courrier de félicitations qui a beaucoup marqué les Forestiers : celui envoyé par André Bord et Madame.
    ÉCLAIRS. - Nicole, la boulangère de Schirrhein, est aux anges : ses éclairs, aux couleurs du club se vendent comme des petits pains. De nombreux habitants de la commune les font goûter à leurs collègues de travail à l'occasion des pots organisés en ce début d'année.
    POÈTE. - Pierre Dolt est le vice-président (et speaker) du FCE. Outre le football, son autre passion est le théâtre où ses dons de comédien se vérifient régulièrement. On le sait aussi poète avec, à son actif, des poèmes en français et en dialecte.
    PROUESSES. - Les basketteurs de Schirrhein (entraînés par Guillaume Vidot) sont aussi à l'honneur puisque hier soir, ils affrontaient le CO Haguenau pour le compte de la 2e journée des matches retour de N3.
    On ne peut rater non plus les basketteurs voisins de Gries qui, le mardi 20 janvier, reçoivent les Choletais, pensionnaires de la Pro-A en Coupe de France.
    PÈRES ET FILS. - Les papas de Franck Rischmann et de Mathieu Granmasson ont aussi pratiqué le football mais à des postes différents que celui de leurs rejetons. Eddy Granmasson était un excellent (et redouté) arrière alors que Gilbert Rischmann, évoluait comme milieu de terrain.

    Sous les paniers


    BASKET.- Les footballeurs de Schirrhein ont remporté régulièrement le tournoi « intersociétés » organisé par les basketteurs. Il paraît que sous les paniers, un certain Mathieu G. a fait pas mal de dégâts...
    Dans le même ordre d'idées, le tournoi de tennis de table organisé depuis 30 ans dans la commune a vu Granmasson et Rischmann inscrire leur nom au palmarès.
    A L'ARRACHÉ. - Le président du FCES, Pierre Dillinger, et le responsable sportif, Patrick Schwinté, étaient à Londres, hier. Les joueurs de Schirrhein avaient offert à ce dernier, pour son anniversaire, la possibilité d'aller suivre une rencontre à l'Emirates Stadium d'Arsenal. Il faut croire que la délégation des héroïques de la Coupe a porté chance à l'équipe d'Arsène Wenger. Elle l'a emporté à l'arraché, hier, face à Bolton, grâce à un but de Bendtner.
    CHILAVERT.- L'élégant dossier de presse de la Coupe de France conçu par la Fédération française donne une place à la réussite du football alsacien dans cette épreuve.
    On y trouve ainsi une phrase du Racingman René Hauss, double vainqueur de la finale à quinze ans d'intervalle (1951 et 1966) : « C'est le plus beau jour de ma vie ! »
    Plus curieuse, cette déclaration de Jose Luis Chilavert : « Le Racing, c'est ma maison. Je dédie cette Coupe au peuple alsacien. » C'était en 2001 et le gardien paraguayen avait mis le tir au but de la victoire.


    Le Gazélec passe


    Le GFCO Ajaccio (CFA) a remporté, hier après-midi en match en retard sur le terrain de Pont de Roide (DH), son 32e de finale de Coupe de France (1-0) et rencontrera en 16e de finale le PSG. Il ne reste plus qu'un match en retard des 32es de finale, Concarneau (CFA 2)-Lyon (L1), également remis pour cause de terrain gelé et qui sera disputé le samedi 24 janvier à 14h30 à Guingamp.

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    Message par fcm Dim 11 Jan 2009 - 11:05

    Coupe de France Pont-de-Roide : l’adieu en larmes
    Le 11/01/09
    Effondré, la tête dans ses mains, Jérôme Tournoux (au sol) vient d’offrir le but de la victoire aux Ajacciens.

    Éliminés hier de la Coupe de France sur un but stupide inscrit contre leur camp (0-1), les joueurs de Pont-de-Roide, qui ont tenu la dragée haute au Gazelec Ajaccio lors de ce 32ede finale, étaient inconsolables.

    « On est éliminés, oui. Mais pour moi, on n’a pas été battus. » Philippe Djakoni l’a encore en travers de la gorge, cette maudite pilule. Comme tout un groupe, tout un club, toute une ville, l’entraîneur de l’US Pont-de-Roide va avoir besoin de quelques longues journées pour digérer une déception rendue encore plus immense par le scénario de ce 32e de finale. Sur l’ensemble des 90 minutes, l’USPV méritait au pire d’emmener en prolongation des Corses très empruntés sur une pelouse si froide, si dure. Seulement, il y a eu ce coup du sort, terrible pour le benjamin de l’équipe, Julian Tournoux.
    On dispute la 48e minute d’une rencontre qui, jusqu’alors, n’a arraché que quelques frissons en première période. On pense simplement à ce missile des 30 m décoché par Thierry (13e), ou aux percées tranchantes de l’Ajaccien Kahlaoui, le meilleur de son équipe hier. Cette 48e minute, donc, qui hantera longtemps les nuits dans la cité rupidontaine. Surtout celles du malheureux Tournoux qui, en voulant dégager une balle anodine, était trompé à la fois par un rebond vicieux et une mésentente fatale avec son coéquipier Fred Vivot. Une reprise du tibia plus tard, et Jérôme Hégelé, sorti de son but et pris à contre-pied, ne pouvait que se retourner pour ramasser le cuir au fond de ses filets (0-1).
    Menant au score sans vraiment l’avoir mérité, les Corses n’en faisaient pas pour autant les fiers. Au moindre contact, beaucoup se roulaient sur cette pelouse, qu’ils avaient tellement critiquée tout au long de la semaine. Incapables de s’adapter aux conditions de jeu, ils subissaient même une pression soutenue des « Jaune et Vert » au cours de l’ultime demi-heure. Poussés par leurs 2000 supporters, Gaëtan Soranzo et tous ses hommes faisaient vaciller le colosse corse sur ses bases. Kinguer manquait d’un rien sa reprise à cinq mètres des cages (50e), puis ratait le cadre pour quelques centimètres (53e). Plus fort encore : à la 73e minute, Soranzo envoyait Invernizzi sur orbite d’une passe lumineuse. Ce dernier filait seul au but, mais tergiversait au moment de conclure, et était finalement contré au moment de frapper. Pont-de-Roide venait de laisser passer sa chance. Pour le plus grand bonheur d’Ajaccio, qui accueillera le PSG le 25 janvier en 16e de finale.

    Pont-de-Roide - Gazelec Ajaccio 0-1. Mi-temps : 0-0. 2000 spectateurs. Arbitre : M. Kilicoglu assisté de MM. Magnoni et Giraud. Le but : Tournoux (48e csc). Avertissements : Bongay (56e), Elhacène (75e) à l’USPV ; Colinet (59e), Danjou (75e), Biaye (78e), Ettori (84e) au Gazelec.


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    Message par fcm Mar 13 Jan 2009 - 10:44

    Football
    Football / Schirrhein en 16es de finale de la Coupe de France

    Wagner, heureux prioritaire
    Le 3 janvier, en 32es de finale, Laurent Wagner (23 ans) avait redonné l'espoir à Schirrhein en réduisant le score (1-2) face à Clermont. Garçon timide en dehors des pelouses, milieu de terrain accrocheur dessus, il est ingénieur dans la vie de tous les jours.
    Pour lui, tout aurait pu s'arrêter définitivement un soir de novembre dernier. « Je rentrais à la maison en voiture. Et puis, un sanglier a traversé la route. En voulant l'éviter, je suis allé directement dans le fossé. »
    La voiture, après avoir effectué deux tonneaux, est aujourd'hui considérée comme une épave. « Moi, je m'en suis tiré avec une entorse des cervicales, un moindre mal. La vie va vite », dit-il avec un sourire timide.

    « Voir Liliane, ma maman,
    les larmes au yeux,
    m'a bougé »


    « Aujourd'hui, moins de deux mois après mon accident, je suis en 16es de finale de la Coupe de France. C'est simplement incroyable. »
    Aussi incroyable que son parcours, d'ailleurs. Élevé au FC Schweighouse/Moder, grandi au FR Haguenau, il revient ensuite à son club d'origine à 17 ans.
    Et ces trois dernières saisons, alors qu'Hervé Sturm lui fait régulièrement des appels du pied, il refusera de rejoindre le FCE Schirrhein. « J'avais mis le foot entre parenthèses, explique Laurent Wagner. Il aurait été malhonnête de signer dans un club ambitieux alors que je ne pouvais pas m'entraîner. L'été dernier, je lui ai enfin dit oui. »
    Notre joueur venait de terminer son cursus scolaire. Après avoir fréquenté trois ans l'ITII (Institut des Techniques d'Ingénieur de l'Industrie) à Auxerre, il avait obtenu son diplôme d'ingénieur.
    « Je pouvais repenser au foot, dit celui qui travaille dans une usine de Soultz-sous-Forêts. On fabrique des outils coupants. Je suis chargé d'acheter de nouveaux équipements et de la modification des matériaux. »
    Et puis, bien sûr, sa vie a encore basculé le 3 janvier. Il avait d'abord réduit le score sur un service de Lionel Bonelli. « On est tous les deux de Schweighouse. Ça m'avait fait plaisir. C'était le but de l'espoir. » Et puis, juste avant que Saïd Ighli ne tire un coup franc, Raphaël Martzolff passera devant lui. « Je lui ai dit d'y aller et de s'offrir un beau cadeau pour son 28e anniversaire. Et il a marqué le troisième but. J'étais fou de joie. »
    Tout chavirera dans la folie quand Guillaume Roth ajoutera un dernier but. Schirrhein entrait dans la légende de la Coupe de France. « J'en ai pris conscience quand, au coup de sifflet final, Liliane, ma maman s'est précipitée vers moi les larmes aux yeux. La voir dans cet état, ça m'a bougé. Ce sont les autres qui te font prendre conscience de ce que tu es en train de vivre », souffle Laurent Wagner.

    « Si quelqu'un vient
    sérieusement me
    demander un autographe,
    je serais gêné... »


    « Le dimanche matin, quand j'ai retrouvé mes parents, un ami de la famille avait acheté L'Équipe. On était à la Une, Schirrhein était à la Une. Pendant un instant, j'ai pensé que je n'étais pas encore réveillé. Comme lorsque Hervé Sturm m'avait appelé pour l'accompagner à Paris sur le plateau de Stade 2. »
    Quarante-huit heures après l'exploit, il retrouvait son usine. « J'ai été accueilli par des cris et des applaudissements, dit-il avant de plaisanter. Ça ne se passe pas comme ça tous les lundis. Mais la sensation était très agréable. »
    Lui veut garder les pieds sur terre. « J'ai signé quelques autographes, mais c'était pour des amis, pour la "déconne" j'espère. Je reste un petit footballeur amateur. Si quelqu'un venait sérieusement me demander un autographe, je serais vraiment très gêné. Je n'aime pas me prendre pour un autre », dit-il convaincu par ses propres paroles.
    Ainsi va Laurent Wagner, heureux d'être à Schirrhein. « De l'extérieur, on a parfois du mal à comprendre ce qui se passe dans ce club. Moi-même, je pensais que c'était exagéré. Mais, humainement, c'est très fort. Ça dépasse le cadre sportif. C'est une aventure humaine d'abord. Et ça transpire vers les gens. Contre Clermont, j'étais cuit en fin de match. Mais quand le public gueule comme il a gueulé, tu ne ressens plus aucune fatigue. Tu cours pour lui, t'as des ailes. »
    Dans quelques jours, il vivra un 16e de finale face à Toulouse (L1). « C'est juste fou. D'habitude, je regarde ces matches depuis le canapé de mon salon. Là, je serai sur la pelouse », soupire pensivement l'ingénieur-footballeur.
    Les sangliers d'Alsace sont désormais prévenus et priés de faire attention quand ils traversent les routes. Le bonheur de Laurent Wagner est prioritaire. Définitivement...


    Jean-Christophe Pasqua
    dna


    Football

    « Il suffit d'y croire »
    C'est parti pour la première semaine de préparation des Forestiers qui en ont (momentanément?) terminé avec les cérémonies de voeux et de félicitations.
    PROGRAMME. - On connaît le programme de préparation des Schirrheinois pour les douze jours à venir. Aujourd'hui : entraînement. Mercredi : entraînement. Du 16 au 18 janvier : stage à Edenkoben (Allemagne).
    Dimanche prochian à 16h30 : match amical contre Mars Bischheim à Oberhoffen/Moder. Lundi 19, mercredi 21 et jeudi 22 : entraînement. Tous les entraînements s'effectueront sur le terrain synthétique d'Oberhoffen/Moder.
    RÉCEPTION. - Les mondanités se poursuivent pour Schirrhein dont les joueurs et dirigeants ont été reçus hier soir à Strasbourg au siège de la Région Alsace par le président Adrien Zeller. Chacun s'est vu offrir, entre autres, une cravate.
    MAIRE. - Les édiles du canton de Bischwiller semblent avoir été inspirés par le parcours du FC Étoile. Lors de la récente cérémonie des voeux, le maire d'Oberhoffen-sur-Moder, Frédéric Schott, a terminé son intervention en exhortant les élus à faire preuve de volonté pour le développement de la commune et en concluant : « Il suffit d'y croire comme l'ont fait les joueurs du FCE de Schirrhein ».
    MAIRE (bis). - Lors de la cérémonie des voeux qui s'était déroulée le soir du match contre Clermont Foot, Nicole Thomas maire de Bischwiller a débuté son discours par l'annonce de la victoire de Schirrhein et a ajouté avec une pointe d'humour : « Aujourd'hui, Bischwiller est fier d'appartenir à la communauté de communes de Schirrhein et environs »
    Il faut savoir que Schirrhein fait partie de la communauté des communes de Bischwiller et environs, qui regroupe les communes de Bischwiller, Oberhoffen sur Moder, Kaltenhouse, Rorhwiller et Schirrhoffen.

    Cyber-hymne


    RUND UM.- L'émission de France 3 Alsace « Rund Um » a décidé de consacrer une émission aux nombreuses activités culturelles et sportives qui illustrent le dynamisme des deux villages de Schirrhein et Schirrhoffen.
    Outre le FC Étoile qui focalise actuellement l'intérêt des médias, les deux cités forestières sont réputées depuis fort longtemps pour la vitalité de leurs associations.
    L'émission sera programmée la semaine du 19 au 24 janvier avant le match contre Toulouse.
    FACEBOOK. - Geoffrey Fornecker, 21 ans, semble être le seul joueur de l'équipe du FCE Schirrhein à posséder un profil entièrement public et actif sur Facebook, le réseau social le plus populaire sur internet.
    La victoire historique contre Clermont - bien qu'il ne soit pas entré en jeu -, obtenue en 32e de finale de la Coupe de France, n'y passe pas inaperçue.
    Les jours précédant la rencontre, sur le « mur » de son profil, ses amis l'encourageaient déjà. Et depuis le 3 janvier, c'est une avalanche de félicitations. Fornecker, lui, écrit simplement : « Plus de mots pour décrire ce que je ressens »...
    HYMNE. - Les paroles de l'hymne du FCE Schirrhein (écrites par Christian Sutter) sont accrochées au club-house. Depuis quelques jours, elles ont été mises en musique et circulent par courrier électronique. Le S'Sternelied, ça dure 3'52 et c'est assurément le tube de ce début d'année...


    C.S.
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    Football

    Ils seront 8 000!
    C'est hier soir que la (bonne) nouvelle est tombée. Schirrhein - Toulouse se disputera bien au Parc des Sports de Haguenau. A l'occasion, sa capacité d'accueil a été portée à 8 000 places (contre 6 000 actuellement).
    La Ligue d'Alsace de football (LAFA) et la Ville de Haguenau (et ses services tehniques) ont bien oeuvré. Hier soir, Jean-Djorkaeff, président de la commission centrale de la Coupe de France et double vainqueur de la compétition (avec Lyon en 1964, avec Marseille en 1969), a prévenu André Hahn, vice-président de la LAFA. « C'est une très bonne nouvelle, explique ce dernier. Tout le monde a su se mobiliser. C'est un très beau cadeau pour Schirrhein. »
    Quant à Pierre Dillinger, le président du FCE Schirrhein-Schirrhoffen, il est plus que satisfait. « On a eu deux cadeaux ce lundi : la médaille d'honneur de la Région Alsace et l'organisation du match à Haguenau. Quand Albert Gemmrich m'a annoncé la nouvelle, j'étais très heureux. Je remercie tous ceux qui nous ont donné un coup de main : la Ville de Haguenau, la LAFA et le FRH. »
    En tenant compte des places attribuées aux sponsors de la Coupe de France, quelque 7 500 billets devraient être mis en vente.
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    Message par fcm Mer 14 Jan 2009 - 11:28

    Football
    Football / 16es de finale de la Coupe de France

    « L'Allemand » double le « Chat »
    Manuel Eckert est le 2e gardien du FCE Schirrhein. Son rôle de remplaçant n'est pas facile, surtout quand l'équipe brille de mille feux. Mais l'intéressé a accepté cette fonction de bon coeur.
    Au cinéma, la doublure, c'est la personne qui remplace la star dans les scènes dangereuses pour éviter qu'elle ne se blesse. Au football, chez les gardiens, la doublure n'intervient que si la star se blesse.
    A Schirrhein, ces rôles sont tenus par le « Chat » et par « l'Allemand », respectivement Sylvain Kettering et Manuel Eckert. Ce dernier ayant rejoint l'équipe I depuis le match à Mars Bischheim (7e tour).

    « J'acceptais totalement
    d'être la doublure
    de Sylvain »


    Né à Wissembourg le 5 février 1987, Manuel Eckert n'avait pas le choix quant au sport à pratiquer (le football) et le poste à occuper (gardien). « Mon père (Albert) était gardien à Hatten et ma mère (Betty) l'était à Betschdorf ».
    Ce sport est si présent chez les Eckert que Manuel a commencé à l'âge de trois ans et demi à Betschdorf. Puis ce sera le FR Haguenau (et le sport-études au collège des Missions Africaines) pendant neuf ans, un passage à Rastatt (Allemagne) et l'arrivée à Schirrhein l'été dernier.
    « J'ai proposé mes services à Hervé Sturm, raconte-t-il. Je voulais me relancer. J'acceptais totalement d'être la doublure de Sylvain. L'avantage, c'est que j'étais originaire du coin et que je connaissais pas mal de joueurs. »
    Cette saison, avant de rejoindre l'équipe I, Manuel Eckert gardait la «II», actuellement 10e en Excellence B. Et il sait que, une fois la Coupe de France terminé, il y retournera.
    Pour l'heure, il partage les entraînements aux côtés de Sylvain Kettering et sous les ordres de Patrice Rischmann, l'entraîneur des gardiens du FCE.
    « Il n'y pas de concurrence entre nous, affirme-t-il. On va dans le même sens. Ce qui m'impressionne le plus chez Sylvain, c'est son jeu au pied. Quand il dégage en demi-volée, il te donne le nom du joueur et la balle arrive pile sur lui. »
    Mais « Manu » a lui aussi des arguments à faire valoir. Et Kettering est le premier à les reconnaître (voir encadré).

    «Haguenau II - Schirrhein,
    Granmasson doit
    s'en souvenir...»


    Dans son armoire aux souvenirs, Eckert a deux matches-référence. Mais pas pour les mêmes raisons. « Je me souviens d'un... Haguenau II - Schirrhein en Coupe du Crédit Mutuel, sourit-il. J'étais en réussite totale ce jour-là. Granmasson doit s'en souvenir ! Et puis il y a ce Haguenau II - Steinseltz en championnat. On mène 4-0 pour finalement perdre 4-5. C'était une horreur, je l'ai ruminé longtemps. »
    Admirateur de Fabien Barthez (« Pour son style »), Manuel Eckert n'a pas oublié avoir fait quelques séances avec Ulrich Ramé, le toujours actuel gardien de Bordeaux. « C'était en février lors d'un stage ''Cap Girondins''. »
    Ces petites expériences mises à bout ont façonné un gardien d'excellent niveau qui est intarissable sur les spécificités de ce poste solitaire dans un sport collectif.
    « On est un peu à part, c'est vrai, reconnaît-il. Tu peux à la fois être très mauvais ou être un héros. Etre gardien, c'est accepter de vivre des moments chauds où tu ne réfléchis pas et tu agis par instinct. »
    Les balles dans le visage, il connaît. Les coups de genou dans le nez, il connaît aussi. Et les urgences à l'hôpital lui sont familières. Heureusement, le garçon est solide. Pas question de changer d'affectation.
    Dans la vraie vie, Manuel Eckert est ouvrier de production à l'usine Mercedes-Benz de Wörth en Allemagne. Sur ce site spécialisé dans les camions, près de 20 000 salariés sont à l'oeuvre.
    Parmi eux, beaucoup de travailleurs frontaliers qui, forcément, savent qu'il joue à Schirrhein et que dans moins de dix jours, son club va provoquer en duel les professionnels de Toulouse.
    Alors, fatalement, « l'Allemand », comme on le surnomme à Schirrhein, a été bombardé de questions. « Voir autant de gens venir vers moi, c'était quelque chose. A Hatten, là où j'ai grandi, mes anciens potes voulaient tout savoir ! »

    «J'ai hâte d'y être.
    On jouera pour la gagne!»


    Et ce 3 janvier, vers 17h15, quand l'incroyable dénouement s'approchait, Manuel Eckert se souvient de tout. « Ce qui m'a marqué, c'est de voir Patrice Rischmann en larme, sur le banc de touche juste à côté de moi. Je ne l'avais jamais vu comme ça. Plus tard, au club-house, j'ai retrouvé Tania ma copine. Et mon père, lui aussi en larmes. Ma mère ? Elle n'était pas au match, elle prétend qu'elle porte la poisse ! Elle n'a pas prévu de venir nous voir contre Toulouse... »
    « Toulouse... Quelle belle affiche ! Je ne voulais surtout pas avoir Romorantin car j'avais vécu la défaite avec Haguenau (le 9 janvier 2005) comme 3e gardien. Toulouse... J'ai hâte d'y être, conclut-il avec les yeux qui brillent. On jouera pour la gagne ! »


    Christophe Schnepp



    Kettering apprécie
    Gardien titulaire de Schirrhein, Sylvain Kettering est ravi de sa doublure. Entre lui et Manuel Eckert, une relation saine s'est installée.
    « Manuel, c'est bien plus qu'une doublure, affirme Sylvain Kettering. On s'entend très bien, il n'y a pas de rivalité, c'est une concurrence saine. On s'entraide, il y a un lien très fort qui nous unit. Son soutien me fait beaucoup de bien. »
    « Aux entraînements, je suis obligé de me surpasser car Manuel est un excellent gardien, poursuit-il. Si mon niveau baisse, il me tire vers le haut ! Faut pas oublier qu'il veut ma place (sourire)... »
    « Au FR Haguenau, je suis passé par l'école Albert Stoeckel, conclut-il. J'ai été la doublure de Fabien Jund donc je sais que c'est un rôle ingrat. Par rapport à ça, Manuel ne bronche pas et ne râle pas. Je lui tire un grand coup de chapeau. »


    C.S.

    Football
    Franck Rischmann

    « Toute une région derrière nous »
    Depuis la victoire contre Clermont, Franck Rischmann, capitaine du FCE Schirrhein-Schirrhoffen et électricien dans la vie, nous envoie son carnet de bord.
    LUNDI LE 12 JANVIER : « Ce soir, on a été invités par la Région Alsace. J'ai été très surpris car je nous savais soutenu par les ''footeux' mais là, je me suis vraiment rendu compte qu'en fait, c'est toute une région qui est derrière nous.
    Au début de la soirée, on ne comprenait pas trop pourquoi nous avions été invités mais au fur et à mesure que le président faisait son discours, il nous a fait comprendre que nous sommes les ambassadeurs de la région.

    Cravate
    et médaille


    On a été félicité par une assemblée qui était composée de 800 personnes. Chaque joueur a également reçu une cravate et la médaille de la région Alsace.
    Miss Alsace était également invitée ce qui ne nous a pas déplu !
    Un grand merci à Adrien Zeller pour cette invitation. Nous avons passé une très bonne soirée.
    L'autre point marquant de cette journée : c'est la capacité d'accueil du Parc des sports qui a été réévaluée à 8 000 places. Ça a été une excellente nouvelle. Merci beaucoup André Hahn ainsi qu'à la Ligue d'Alsace, au FRH et surtout à la ville de Haguenau qui ont tous accompli un travail phénoménal pour arriver à ce résultat. »
    MARDI LE 13 JANVIER : « Ce soir, avant l'entraînement, l'Equipe TV sera présente pour une interview. Appréhension et excitation sont de la partie.
    En rentrant, j'ai découvert l'hymne de Schirrhein qui circule sur Internet. C'est vraiment sympa. Bravo à tous ceux qui ont permis sa réalisation.
    Il est 18h30 je vais à l'entraînement.
    A bientôt...»


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    Coupe de France - Page 9 Empty Re: Coupe de France

    Message par fcm Jeu 15 Jan 2009 - 8:45

    Football
    Football / Coupe de France : Schirrhein - Toulouse, le 24 janvier (à Haguenau)

    « L'Italien » est de service
    Il est milieu de terrain. A Schirrhein depuis trois saisons, Lionel Bonelli, 24 ans, a trouvé sa voie et son club. Désormais, il rêve éveillé.
    Depuis tout petit, il joue au foot. Pas vraiment le choix quand on a un père (Daniel) passionné et une mère (Paola) qui ne l'est pas moins.
    « Mon papa est d'origine italienne, ma maman l'est à 100 %. Donc, je suis né avec un ballon au bout des pieds », rapporte doucement Lionel Bonelli.

    « Sous le maillot
    de Schirrhein, celui
    de la Squadra Azzura »


    Et ne vous étonnez pas plus que ce jeune homme assez timide n'avoue qu'une superstition. « Sous le maillot de Schirrhein, j'ai souvent celui de la Squadra Azzura. Il me porte chance », reprend ce supporter du Milan AC.
    « Quand l'Italie a été championne du monde en 2006, je ne suis pas allé jusqu'à faire la fête. Je suis Français et j'ai regardé le match avec des copains qui, forcément, étaient déçus. Je ne voulais pas en rajouter. »
    Le foot, il l'a commencé tout gosse à Schweighouse dans son village, puis il est allé à Marienthal avant de signer à Eschbach, là où Hervé Sturm l'a déniché il y a près de trois ans. « C'est un loisir et un plaisir pour moi. J'aime retrouver les copains et partager des moments avec eux. »
    Jusqu'à seize ans, il ne franchira que très rarement la ligne médiane. « En fait, j'étais libéro. » Presque normal quand on sait que, dans sa vie professionnelle, Lionel Bonelli est couvreur. « Je travaille en France comme intérimaire pour une société allemande, explique ce fils de charpentier et ex-footballeur avant de sourire. Je suis en congé jusqu'à lundi. »
    Et puis, tout doucement, Lionel Bonelli montera d'un cran sur le terrain. Désormais, il se trouve bien au milieu, un peu sur le côté gauche, prêt à alimenter ses attaquants.
    Tout à coup, ses yeux brillent encore un peu plus. Forcément, il parle du match face à Clermont, forcément l'émotion revient. « Quand on a mené 4-2, j'ai profité des cinq dernières minutes qu'il restait. J'interpellais mes coéquipiers sur le terrain. Tu ouvres tes yeux et tes oreilles pour savourer au maximum.
    « Et, quand l'arbitre a sifflé la fin du match, j'ai pensé à mes parents et à ma copine, Marina. Ce sont mes premiers supporters. Je crois qu'ils sont fiers de moi. Depuis, il m'est difficile de toucher terre. Je ne réalise toujours pas totalement. Tu penses aussi aux amis, aux copains et à tous ces gens qui se sont déplacés à Haguenau. »
    Lui, il avait permis à Laurent Wagner de réduire le score, mais il s'en contrefiche presque. « Ce qui est important, c'est l'équipe, pas mon sort personnel. J'étais content de lui donner un ballon de but. Il est de Schweighouse comme moi. »

    « Je vais bientôt être obligé
    de mettre une cagoule »


    Après le match, ce fut l'avalanche des sollicitations. « C'est incroyable et merveilleux. Radios, télés, presse écrite. Tout y est passé. Contre Toulouse, notre match va être télévisé en direct. C'est fou ! Grâce au foot, on connaît Schirrhein dans toute la France. Ça me gêne presque, mais j'ai dû signer des autographes. Ça fait plaisir, mais ça fait drôle en même temps. Quand je sors dans la rue, j'ai presque peur d'être reconnu. Je vais bientôt être obligé de mettre une cagoule », rigole franchement Lionel Bonelli, citoyen de Preuschdorf.
    « Depuis quelques semaines, on vit presque comme des professionnels, ceux que je rêvais d'affronter un jour sans trop y croire. »
    Il veut en profiter un maximum, espère pouvoir prolonger ses vacances un peu plus - « c'est pas une saison pour les couvreurs de toute façon », sourit-il -, et croque dans cette aventure exceptionnelle à pleines dents.
    « On sait que tout va se finir un jour. Et ce sera très, très dur de revenir au quotidien. Alors, on en profite. On se fabrique des souvenirs pour la vie. Et puis, Schirrhein, c'est tellement particulier, tellement fort. Le jour où je quitterai ce club, c'est que j'aurai l'âge d'aller jouer beaucoup plus bas. »
    Ce jour n'est pas encore arrivé, rassurez-vous. « Tout devrait se terminer contre Toulouse, soupire-t-il avant d'éclater de rire. Ou pas... »
    Lui, il fera le boulot. Fera des kilomètres comme d'habitude, se mettra au service de l'équipe. Il fera parler sa technique, presque sûrement. Le reste est à écrire.
    On n'est pas près de revoir Lionel Bonelli sur les toits d'Alsace. Pour l'instant, il gravit des montagnes avec ses copains footballeurs. Drôle de cordée !


    Jean-Christophe Pasqua
    Football
    Le grand témoin : Sébastien Michel (SC Schiltigheim)

    « Une aventure inoubliable »
    Le 25 janvier 2003, au stade de l'Aar, le SC Schiltigheim (CFA 2) battait Beauvais (L2) sur le plus petit des écarts (1-0) en 16e de finale de la Coupe de France. Sébastien Michel, son gardien de but, évoque ses souvenirs.
    « Dès que je parle de cette aventure, j'ai des frissons qui me parcourent », commence par dire Sébastien Michel, 31 ans, revenu cette saison à Schiltigheim après deux années passées à Linx. « Avant cette fameuse saison, j'avais déjà joué deux 32es de finale de la Coupe de France avec le Sporting : en 1997 contre le Racing (0-4), en 2000 contre Bordeaux (1-3). On les avait joués à la Meinau et on les avait vécus comme un aboutissement, une finalité. En 2003, quand on avait hérité de Troyes, alors en L 1 on s'était tous dit : "On peut le faire". La Coupe, c'est une affaire d'état d'esprit. »
    Le 4 janvier, les coéquipiers de Cassard, Baticle ou Régis, soit un futur et deux ex-Strasbourgeois, s'inclinaient 3-1 au stade de l'Aar. Trois semaines plus tard, c'est Beauvais, alors en Ligue 2, qui se présente. « Quand tu viens d'éliminer une L 1, tu te dis : et pourquoi pas ? »

    Savidan et Thil
    comme adversaires


    Sébastien Michel se souvient du soleil qu'il y avait ce jour-là - « Face à Troyes puis, un peu plus tard, face à Toulouse, le sol était gelé et le temps maussade » -, du déroulé même de la rencontre. « J'avais fait une bêtise. Sur une frappe, j'avais mal placé mes mains, le ballon avait glissé sous mon corps et j'avais réussi à le rattraper juste avant qu'il ne franchisse la ligne de but. »
    Il se souvient avoir vu Steve Savidan dans l'équipe d'en face, mais pas Grégory Thil, le Boulonnais d'aujourd'hui, pourtant présent sur la pelouse du stade de l'Aar. « Rétrospectivement, j'ai peur », rigole Sébastien Michel.
    Il se souvient aussi de la frappe victorieuse de Cédric Hoffmann. « Le soir, on était allé fêter ça comme d'habitude à la Steinmuhl chez Philippe, à Lampertheim. On avait eu droit à la une des DNA en avant-première avec comme titre : Hoffmann, ce héros. »
    Il le dit avec force, et on le croit sans peine, cette aventure a changé sa vie. « C'est du pur bonheur. Le tour d'après, on élimine Toulouse 3 à 0. Et on se retrouve à la Meinau en quart de finale face à Rennes. 28 000 personnes étaient présentes. Je ne comprends pas comment des pros peuvent être blasés de jouer devant autant de monde. Nous, le lundi qui précédait la rencontre, quand on nous a annoncé que 18 000 billets avaient déjà été vendus, on avait les larmes aux yeux », souffle Sébastien Michel.
    L'aventure prendra fin le 15 mars (1-2), les souvenirs eux resteront à vie. « Hervé Gemehl était suspendu. Avant le coup d'envoi, les 16 joueurs avaient retiré leurs maillots. Sur nos tee-shirts, on avait inscrit une lettre et l'ensemble faisait : "La gagne pour Hervé". »

    « Croire que tout
    est possible »


    De cette aventure - il vivra un autre 32e de finale face à Reims en 2005 -, Sébastien Michel a tout gardé. « On a eu un DVD, j'ai les coupures de presse, j'ai mes quatre maillots de ces matches fabuleux. Quand j'aurai un appartement plus grand, j'aurai une pièce pour moi et je mettrai tout ça sous verre. Avec les maillots d'Alexander Vencel et d'Ulrich Ramé que j'avais récupérés quand on avait affronté le Racing et Bordeaux. J'ai même une grande affiche que la Ville de Schiltigheim avait réalisée et placardée partout. On nous voit dessus en train de lever les bras. C'est vraiment inoubliable. »
    Et il n'a que quelques mots, surtout pas de conseils, pour les joueurs de Schirrhein. « Il faut qu'ils jouent avec leurs valeurs : la combativité et leur envie d'aller de l'avant. Ce n'est pas en se recroquevillant sur son but qu'on réalise des exploits. C'est en croyant juste que tout est possible. » Tout est dit...


    J.-C. P.
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    Eckert rassuré
    FRAYEURS. - Manu Eckert, le deuxième gardien du FCES, a dû quitter la séance de mardi soir prématurément. En dérapant sur une plaque de glace, il s'est plaint de douleurs aux adducteurs. Après une visite chez le docteur Badina hier matin, il a été rassuré.
    SCHIRRHEIN A PÉKIN. - Madame Francine Bord-Heisserer a eu un coup de téléphone venant d'un ami résidant à Pékin. A en lire le China Daily News, les exploits de Schirrhein sont parvenus jusque là-bas, photo du match à l'appui.
    ET SUR LES CHAMPS ÉLYSÉES. - La Maison d'Alsace, située sur les Champs-Elysées, la plus belle avenue du monde pour les Parisiens, sera aux couleurs du FCE Schirrhein-Schirrhoffen dans les prochains jours.
    SOMMEIL AGITÉ POUR MARCEL SOHM. - Le garagiste de Schirrhein, par ailleurs membre du comité du club, Marcel Sohm passe de drôles de nuits en ce moment. « Après la qualification obtenue à Bischheim au 7e tour, j'avais promis une A3 à chacun des joueurs s'ils allaient en quart de finale. Je pensais qu'ils avaient oublié ces paroles. Malheureusement, ils ont de la mémoire, sourit-il. Ils ont encore le droit de passer Toulouse. Après... »
    STURM VISIONNE. - Hervé Sturm, l'entraîneur de Schirrhein, a passé son mercredi de « repos » à visionner des cassettes (prêtées par le Racing) des matches des Toulousains. « Comme face à Clermont, je vais préparer un montage que je présenterai à mes joueurs lors de notre stage en Allemagne. »
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    Message par fcm Ven 16 Jan 2009 - 8:25

    Football
    Football / Coupe de France, le grand témoin : Arsène Wenger (AS Mutzig)

    Le « pointu » du grand Arsène
    Dans tous les pays où il est passé (France, Japon, Angleterre), Arsène Wenger a remporté la Coupe Nationale. Avec Monaco (1991), Nagoya (1996) et Arsenal bien sûr (1998, 2002, 2003, 2005), le technicien alsacien a connu le grand frisson. Un grand frisson qui l'avait parcouru comme joueur à l'AS Mutzig des grandes heures avec Max Hild, l'ami fidèle, comme entraîneur.
    C'était le 4 février 1973. Ce jour-là, après un premier match joué à Montluçon et qui s'était soldé par un résultat nul (1-1), l'AS Mutzig recevait à Mulhouse l'AJ Auxerre en 32e de finale de la Coupe de France, club de D3 nationale comme elle.

    « J'avoue que ce n'était
    pas un but d'anthologie,
    loin de là même »


    « Ça remonte, cette affaire, commence par sourire Arsène Wenger. Guy Roux était assis sur le banc d'en face. On formait une vraie bande de copains et j'étais jeune. »
    Il en oublierait presque de dire qu'il avait été le seul buteur de la rencontre, lui l'inter gauche comme on disait à l'époque. « Même si j'ai vécu pas mal de matches après celui-là, je m'en souviens un peu, reprend-il de bonne humeur. En fait, sur un centre, j'ai mis un "pointu" à six mètres du but. J'avoue que ce n'était pas un but d'anthologie, loin de là même, mais il nous avait permis d'affronter ensuite le Stade de Reims à la Meinau. Ce but a compté pour moi. »
    Alors, quand on lui parle de Coupe de France, Arsène Wenger devient (presque) très bavard. « Elle permet à un petit club de se mettre dans la lumière. C'était le cas avec Mutzig, c'est encore plus le cas avec Schirrhein. C'est du rêve à l'état pur, mais ça récompense toujours le travail. C'est un rêve qu'on veut prolonger le plus longtemps possible, même si on sait qu'il va un jour s'arrêter brusquement. Là, après, le plus dur commence. Il faut savoir gérer ça aussi. »
    Et quand on ose lui demander s'il a eu le temps de suivre l'épopée des joueurs d'Hervé Sturm, il en serait presque à s'énerver. « Comment ça ? Bien sûr que je suis ça avec intérêt. Avant cette aventure, chaque fois que j'appelais en Alsace, je demandais ce qui s'y passait, comment se portait le football amateur. Je m'étonnais toujours de ne pas voir de petits Alsaciens aller loin en Coupe de France alors que le Racing a été champion de France avec une ossature de joueurs du cru. Là, Schirrhein me gâte. »
    Il parle de ce football du Nord de l'Alsace. « Pour moi, c'est là-bas que ça se passe. Il y a une ferveur inconnue ailleurs dans la région. Les gens viennent encore au stade le dimanche. »

    « Le football, sans bières
    partagées au comptoir,
    n'existe pas en Alsace »


    Bien sûr, il (re)parle de ses expériences personnelles. « En Alsace, le football amateur, ça doit être simple. La relation président-entraîneur doit être forte. Et le club-house doit être incontournable. Excusez-moi de le dire, le football, sans bières partagées au comptoir, n'existe pas en Alsace. Vous savez, j'ai été élevé à Duttlenheim dans le restaurant familial qui servait de siège social au club. Je sais donc de quoi je parle », sourit sincèrement Arsène Wenger.
    Des années plus loin, il avoue avoir toujours une affection particulière pour les coupes. « Le championnat, c'est un marathon. La Coupe c'est un sprint. Le premier récompense une aventure sportive, la deuxième une aventure humaine. La première fois que je suis allé à Wembley disputer la finale de la Cup, je frissonnais. C'était grandiose. »
    Allez, il ré(attaque) le sujet Schirrhein. « Quand j'y repense, ce que ce club a fait face à Clermont est fabuleux. Remonter deux buts à un club pro, c'est impensable. Les joueurs de Schirrhein prouvent que le rêve est possible quand on a une tête, un coeur et du talent. Je sais qu'ils ont pratiqué un football de qualité. Leur aventure fait remonter des souvenirs. Il font la beauté de ce sport, et ce sont les footballeurs amateurs comme eux qui donnent un côté magique à la Coupe de France. Ils attirent la sympathie des gens. »

    « Félicitez Hervé Sturm
    de ma part. Il apporte du rêve
    à plein de gens, moi compris »


    Éducateur dans l'âme, mais pas prompt à être loué quant à ses propres résultats, il évoque lui aussi le cas Sturm. « Ce que j'ai dit précédemment est essentiel. Ce qui est vrai à Arsenal l'est à Schirrhein. Le couple président-entraîneur doit être très fort. Il n'y a que le temps pour construire quelque chose de solide. Sans éducateur, rien n'est possible. Félicitez Hervé Sturm de ma part. Il apporte du rêve à plein de gens, moi compris. Et c'est du rêve au sens le plus pur du terme. J'espère simplement que ses joueurs ont compris ça, qu'ils ne s'éparpilleront pas après cette aventure, qu'ils ne penseront pas à autre chose. »
    Arsène Wenger, lui, est reparti s'occuper d'Arsenal. Un jour, il y a près de 36 ans, il était presque dans la peau d'un Schirrheinois d'aujourd'hui. Face au Stade de Reims (alors au plus haut niveau), le 4 février 1973, l'AS Mutzig s'inclinait sur le plus petit des scores (0-1). Blessé à la cheville, il s'accrochera pour épauler ses équipiers. Mais aucun « pointu » ne prolongera le rêve...


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    Coupe de France - Page 9 Empty Re: Coupe de France

    Message par fcm Ven 16 Jan 2009 - 8:28

    Football
    Franck Rischmann

    « J'ai posé trois jours de congés »
    Depuis la victoire contre Clermont, Franck Rischmann, capitaine du FCE Schirrhein-Schirrhoffen et électricien dans la vie, nous envoie son carnet de bord.
    MARDI 13 JANVIER (suite) : « On a eu un entraînement assez difficile, basé sur le physique et surtout sur un terrain gelé à quelques endroits. Toujours la presse au bord du terrain.
    On a eu droit à un petit exercice de « taureau » avec la présentatrice de l'Equipe TV prénommée France. Elle avait bien belle allure avec ses chaussures en rose à la « style Ribéry ».
    Certains joueurs avait déjà fait une petite séance vidéo au courant de l'après-midi. Cela s'est passé au Parc des Sports de Haguenau. Ils ont surtout parlé de l'équipe de Toulouse, de rugby et de cassoulet... »

    «Pas une heure sans
    parler de Toulouse»


    MERCREDI 14 JANVIER : « Aujourd'hui, j'ai posé trois jours de congés (du 21 au 23) pour être en forme le Grand Jour. Je commence à y penser de plus en plus souvent
    Au fait, je ne vous ai même pas encore parlé de mon collègue Jérémy Ziegler, qui fait lui aussi partie de l'équipe. C'est vraiment quelqu'un de super sur un terrain de foot tout comme au boulot.
    Ces derniers temps, en comptant les heures de travail et d'entraînement, on se voit quasiment 15 heures par jours.
    Je vous laisse deviner nos sujets de conversation. On ne passe pas une heure sans parler de Toulouse.
    Toute notre entreprise (PJC automatisme) est derrière nous et ils seront tous présents au match. Ils nous demandent tous les jours quant ils auront leurs billets. Le patron nous a même promis un jour de congé si on gagne.

    «Pieds trempés
    et gelés»


    Ce soir, nouvel entraînement sur une pelouse toujours gelée, qui, au fur et à mesure de la séance, s'est transformée en une pataugeoire. Ce qui veut dire pieds trempés, mais surtout pieds gelés. Que c'est agréable ! On n'arrivait pratiquement plus à taper dans la balle.
    A la fin de la séance, on a eu doit à une petite surprise ramenée par Marc Willmann ancien joueur et entraîneur de l'équipe II. Il nous a donné un poster du Racing Club de Strasbourg. Au dos, on a eu droit à des mots d'encouragements des joueurs pro.

    «Aujourd'hui,
    mon fils a dix mois»


    JEUDI 15 JANVIER : « Aujourd'hui, mon fils a 10 mois. Il est 17h je viens de rentrer du boulot et je vais profiter un peu de Luca, que je ne vois pas beaucoup ces derniers temps, avant de repartir pour une nouvelle invitation de la Communauté des communes à Bischwiller. Peut-être qu'on va nous annoncer qu'on aura un terrain synthétique ?
    Ce soir, on va également discuter de notre stage. Qui roule, quoi emmener, etc... On part demain soir à 18h.
    Voilà, il est 19h, il faut y aller
    A bientôt.


    F.R.


    Football

    Les billets approchent
    BILLETS. - Grosse alerte hier après-midi quand la Fédération française a appelé le président Dillinger : « Les billets (imprimés en Suisse) étaient prêts mais ne nous seraient parvenus que lundi au plus tôt ! Je me suis un peu fâché... »
    Grâce à cette insistance (et celle d'André Hahn, de la LAFA) un compromis a été trouvé : venir à Paris et récupérer soi-même les précieux billets.
    C'est Pierre Dillinger qui va se charger de cette affaire. Aujourd'hui, il sautera dans un TGV et fera l'aller-retour vers Paris. Une fois de retour en Alsace, la vente pourra être enfin organisée.
    RÉCOMPENSE. - Le FCE Schirrhein a été sélectionné par le jury du « Club Coup de Coeur C10 » à l'issue des 32es de finale.
    C'est l'état d'esprit exemplaire du club qui est à mettre en avant, pour le président du club Pierre Dillinger : « Ses valeurs ne reposent ni sur l'argent, ni sur l'ego. On y prêche l'humilité, le goût de l'effort et de la camaraderie. C'est la victoire de tout un village et même au-delà. La Coupe c'est magique ! »
    Pour ces marques de sportivité, Schirrhein se verra remettre une dotation composée d'équipements de football et de matériel d'entraînement d'une valeur de 1 500 € juste avant le 16e de finale contre Toulouse le 24 janvier.
    LES MOTS DU RACING. - Un poster du Racing est arrivé au FCE Schirrhein-Schirrhoffen grâce à Marc dit « La truite », un ancien joueur du club, aujourd'hui électricien sur le site de la Meinau. Au dos du poster, chaque Strasbourgeois a écrit quelques mots à l'attention des Schirrheinois. « Déjà dans l'histoire. Bonne chance et merci », a ainsi signé Pierre Ducrocq.
    CHIFFRES. - Hier à la LAFA, Albert Gemmrich a rendu hommage à Schirrhein, « ce club et ce village d'irréductibles ». En visio-conférence avec la Fédération française (Gérard Houiller, Fernand Duchaussoy), le nouveau président de la LAFA a enfoncé le clou : « 15 joueurs sur 20 ont fait sport-études, deux sont passés par le Centre de formation du Racing (Sortelle et M. Ballieux) et 75 % des joueurs parlent l'alsacien ! »


    C.S. et J.-C.P.

    L'avis du DTN
    Hier à la LAFA, une visio-conférence a permis de réunir le comité directeur alsacien et, à Paris, Gérard Houiller (le Directeur technique national) ainsi que Fernand Duchaussoy (président de la Ligue du football amateur).
    « Je me réjouis du parcours de Schirrhein, a indiqué Fernand Duchaussoy. C'est l'un des plus grands exploits de la Coupe de France. Je ne peut que souhaiter qu'ils fassent la même chose contre Toulouse. Si Schirrhein gagne, je m'engage à venir les soutenir en 8e avec Gérard Houiller !.. »
    Et le DTN d'enchaîner : « La première chose à faire, c'est de féliciter cette équipe. Il y a du travail derrière tout ça. Hervé Sturm a bossé toutes les vacances de Noël pour préparer son équipe. Battre Clermont, c'est le jeu de la Coupe... Si j'étais à Toulouse, je serais inquiet ! »
    « J'ai vu jouer Toulouse à Lille (le 6 décembre), conclut Gérard Houiller. C'est une bonne équipe, très sérieuse qui n'a pas d'arrogance dans son jeu. Les Toulousains sont très efficaces à l'extérieur mais contre Schirrhein, ils vont souffrir, c'est sûr. »


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    Message par fcm Ven 16 Jan 2009 - 12:57

    Schirrhein – Toulouse : les billets en vente dès demain
    Le 16/01/09
    Archives Jean-Marc Loos Ils arrivent. Alors que la Fédération française de football avait informé jeudi Pierre Dillinger que les billets du 16e de Coupe de France contre Toulouse (programmé le samedi 24 janvier à 15 h à Haguenau) ne lui parviendraient que lundi matin, le président du FCE Schirrhein a pris le taureau par les cornes. Dès 7h15 ce matin, il a sauté dans un TGV pour aller en personne chercher les précieux sésames chez l’imprimeur à Boulogne-Billancourt. « J’en ai récupéré environ 7700. La vente va pouvoir débuter ce samedi », se réjouissait-il vers 11h. « Je rentre le plus vite possible pour les dispatcher sur les différents points de vente. »

    Dès 9h demain, les billets seront disponibles simultanément dans trois dépôts : à l’hypermarché Cora de Haguenau, au magasin Match Pépinière de Wissembourg et à la salle des fêtes de Schirrhoffen (de 9h à 16h). Cette vente se poursuivra dimanche à partir de 14h au stade du FC Oberhoffen-sur-Moder où le FCE Schirrhein affrontera le CS Mars Bischheim à 16h30 en amical.

    Les tickets proposés au public, au tarif unique de 8 euros, correspondent à des places debout.
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    Message par fcm Sam 17 Jan 2009 - 12:18

    Football
    Coupe de France: Schirrhein - Toulouse (24 janvier à Haguenau)

    Le Professeur Tournebien
    Il est professeur des écoles et joueur défensif polyvalent pour le compte du FCE Schirrhein-Schirrhoffen. A 24 ans, Michaël Hantz multiplie les bonnes rencontres, dans la vie de tous les jours comme sur les terrains de foot.
    Ses élèves de CE 2 du Lycée Saint-Georges de Haguenau n'en sont pas encore revenus : ils ont vu leur instituteur à la télé. « Certains se sont demandés ce que j'y faisais, d'autres savaient que Schirrhein avait réalisé un exploit, rigole Michaël Hantz. J'ai eu les félicitations de mes collègues, des parents de mes élèves. Tard le soir, des voisins frappent à ma porte pour venir me saluer. C'est touchant et hallucinant. Au fil des jours, on prend soi-même conscience de l'énormité de la chose. »

    « Ça bouleverse de voir
    son papa avec
    des yeux d'enfant »


    Lui, d'apparence calme et pondérée, a cédé quand, le soir du match, il avait croisé le regard de Daniel, son père et premier supporter, juste après le coup de sifflet final.
    « Ça bouleverse de voir son papa avec des yeux d'enfant, des yeux qui brillent. Là, je me suis dit qu'on avait réalisé un truc de fous », dit celui qui était entré en jeu à quelques minutes de la fin du match. « Avec les autres remplaçants, on venait de finir de s'échauffer. Je pensais ne pas jouer du tout. Et puis, Julien (Berling) s'est légèrement blessé. Hervé Sturm m'a demandé de me préparer. »
    Là, le professeur des écoles qu'il est - comme on dit aujourd'hui -, a ravalé sa salive. « Ce furent cinq minutes de bonheur. On menait 4-2. J'étais heureux comme un gamin de humer le parfum de cette rencontre. Etre remplaçant, c'est frustrant. Si t'es compétiteur comme moi, tu n'acceptes pas ce statut, même si tu comprends les choix du coach. » Et aujourd'hui, quelque vingt années plus tard, Jeanne, la maman de Michaël, a encore moins de regrets pour ses rosiers piétinés rageusement, voire généreusement, durant la prime enfance de son cher bambin.
    « Avec Thomas, mon frère aîné, on transformait le jardin familial en terrain de foot. Les fleurs de ma maman ont énormément souffert, reconnaît-il tout sourire avant d'en rajouter. L'espace entre deux arbres fruitiers servait de but et les poteaux ont pas mal tremblé. Quand il pleuvait trop, on dévastait la cave de la maison. Là, c'est mon père qui faisait la tête en rentrant du boulot. Mais mes parents nous ont toujours pardonnés, nous poussaient même dans notre passion. Tout était permis. »

    Les rosiers sacrifiés
    de madame Hantz


    Un peu plus tard, sur injonction des massifs de fleurs, des arbres fruitiers aussi (même la cave a envoyé un courrier à ses propriétaires, rapporte la rumeur), ses parents lui dénicheront toutefois de vrais terrains de foot : Ohlungen, Schweighouse, Obermodern et, surtout le FR Haguenau, verront passer Michaël Hantz.
    « Quand j'étais au FRH, je jouais en Nationaux chez les jeunes. T'es adolescent, tu rêves de faire une grande carrière. Et puis, tu te rends compte que tu ne passeras pas. Ensuite, j'ai privilégié l'esprit village. »
    C'est à Gundershoffen qu'on le retrouve durant trois saisons avant de le voir atterrir à Schirrhein en juillet 2007, sur l'insistance d'Hervé Sturm.
    « Je suis plus sensible aux rencontres qu'à l'argent, sourit-il. Mon autre passion dans la vie, c'est ça. C'est rencontrer des personnages, des histoires. A Schirrhein, il y en a beaucoup. Tu ne joues pas pour toi, mais pour tes équipiers, pour ton coach, pour ton président, pour Yolande, pour tous les bénévoles de l'ombre, pour les supporters. En fait, tu joues pour ton village. On est juste heureux d'être ensemble. »
    Et voilà le FCE Schirrhein-Schirrhoffen et Michaël Hantz aujourd'hui récompensés. « Une heure après le match de Clermont, j'avais déjà reçu plus de cent textos sur mon téléphone portable et des tonnes de messages. C'était incroyable. »
    Face à Toulouse, il espère être dans le groupe, voire mieux. Et il s'attachera à certains détails. « Ma superstition, c'est d'en avoir le moins possible, rigole Michaël Hantz avant d'avouer sur le même air. Sincèrement, j'essaie d'être le plus simple possible. Mais j'aime m'installer à côté de Kevin (Sortelle) ou de Sylvain (Kettering) dans le vestiaire. Quand je vois leurs têtes et leurs sourires, ça me décontracte sans me déconcentrer. C'est peut-être ça le secret. Faire les choses sérieusement sans nous prendre au sérieux. C'est la philosophie d'Hervé Sturm : rester simple et cohérent. Rien n'est fait au hasard. »
    Pas même cette aventure qui se prolonge sur un grand écran. Samedi prochain, ses élèves verront encore leur professeur à la télé. Le lundi qui suivra, Michaël Hantz sera devant eux.
    En chair et en os. Incroyable, vraiment !


    Jean-Christophe Pasqua

    Carpe et vin chaud
    STAGE. - Depuis hier soir, les joueurs d'Hervé Sturm sont en stage à Edenkoben, une localité située entre Landau et Neustadt (Rhénanie-Palatinat) à 45 minutes de route de Schirrhein. Prévu depuis près de quatre mois, ce stage permettra aux 21 joueurs de s'entraîner à trois reprises (deux fois aujourd'hui, une fois demain matin).
    RÉCEPTION. - Les dirigeants et les joueurs du FCE Schirrhein-Schirrhoffen ont été reçus jeudi soir par la Communauté de Communes de Bischwiller à la Maison des Associations et de la Culture (MAC) de la ville. Le président Dillinger en a profité pour lancer un appel aux élus quant à la nécessité de bénéficier d'une pelouse synthétique.
    CARPE. - Manuel Eckert, le 2e gardien de Schirrhein, a une passion (en-dehors du football) : la pêche à la carpe. Son compagnon d'embuscade est Yves Weber, un footballeur du FR Haguenau. A ce jour, sa prise la plus grosse (21,5 kg) a été attrapée dans un étang de Roeschwoog en 2003. Le temps de prendre la photo et le cyprinidé a été remis à l'eau.
    HAIE D'HONNEUR. - Cette saison, la Commission centrale de la Coupe de France a souhaité mettre en place une nouveauté dans le protocole : que les joueurs de l'équipe professionnelle fassent une haie d'honneur à leurs adversaires amateurs.
    C'est ce que Nice avait fait après sa victoire contre Arras en 32es. Le 3 janvier à haguenau, Clermont n'a pas pu le faire et pour cause... Et Toulouse ?
    PREMIER. - Le parcours de Schirrhein donne-t-il des envies à d'autres clubs amateurs ? Oh que oui ! C'est le cas de l'ES Pfettisheim qui s'est déjà inscrit pour l'édition 2009/10 alors que ce club n'avait jamais participé à la Coupe de France jusque là...
    MÉTÉO. - C'est devenu un sujet de discussion de plus en plus intense : dans quel état sera la pelouse du Parc des sports dans dix jours ? Si le dégel actuellement constaté se poursuit de façon progressive, pas d'inquiétude. Mais s'il est brutal, le gazon sera en souffrance
    En cas de report, le règlement impose que le match se joue en semaine. C'est le cas à partir des 32es de finale.
    FERNANDEZ CONSULTANT. - Luis Fernandez, qui vient de prendre les commandes du Stade de Reims, sera l'un des consultants télé du match Schirrhein - Toulouse. Pour l'ancien entraîneur du PSG, la semaine prochaine sera d'ailleurs placée sous le signe de l'Alsace, puisqu'il affrontera le Racing, jeudi 22 janvier, lors du match en retard de L 2.
    ALBERT STOECKEL. - Cité à plusieurs reprises pour avoir formé les gardiens Sylvain Kettering et Manuel Eckert, Albert Stoeckel faisait partie de l'équipe de Schirrhein qui a remporté la Coupe du Crédit Mutuel en 1973 devant 3000 spectateurs face à la grande équipe de l'AS Betschdorf (3-2) match arbitré par un certain Robert Wurtz. Albert Stoeckel avait arrêté un penalty.
    MAIRE ET FRÈRE FOOTBALLEUR. - Pierre Dillinger (président) et Jean son frère (maire actuel de Schirrhoffen) ont joué dans la même équipe du FC Etoile qui a été championne de groupe en Division 1 en 1982-83 et est montée en Promotion la saison suivante
    BASKET. - Pour que tout le monde puisse assister au match contre Toulouse, les basketteurs du Cercle St-Nicolas ont remis les matchs qui étaient programmés dans l'après-midi du 24 janvier. Leurs adversaires ont été très compréhensifs et complices.
    KAISER. - Avec Oscar Heisserer, un autre Schirrheinois issu du FC Etoile a été professionnel de football en Belgique et en France : il s'agit d'Alfred Kaiser qui a été champion de France avec le RC Lens en 1976 avec comme coéquipier un certain Daniel Leclercq.
    VIN CHAUD. - Le jour du match contre Clermont, les buvettes du FR Haguenau ont tourné à plein régime. La star de ce 2 janvier : le vin chaud dont 500 litres ont été vendus !


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    Message par fcm Dim 18 Jan 2009 - 12:34

    Football
    Franck Rischmann

    « J-6 ». . .
    Depuis une semaine, Franck Rischmann, capitaine du FCE Schirrhein-Schirrhoffen, nous livre son carnet de bord. Depuis vendredi soir, lui et ses coéquipiers sont en stage à Edenkoben (Palatinat).
    VENDREDI 16 JANVIER : « On est arrivé sur notre lieu de stage à Edenkoben vers 19 h 30. Après une rapide prise de contact, chacun dans sa chambre, nous avons pris notre dîner tous ensemble. Au menu, nous avions de la charcuterie et du fromage. Ce qui n'était pas du goût de tout le monde !
    Soirée détente à la piscine et au sauna de la « Sportschule » avec un bizutage du fils du président (le pauvre !). Faut pas tout raconter...
    La soirée était animée par des jeux de cartes et... quelques bières. »

    « Réveil, comme les
    Clermontois, à 7 h 30 »


    SAMEDI 17 JANVIER : « Réveil comme les Clermontois à 7 h 30 pour un petit déjeuner façon allemande avec une petite surprise placardée sur la porte du coach (un poster osé...). On s'est retrouvé pour une séance intense en salle, histoire d'ouvrir l'appétit.
    A la fin de la séance, nous avons appris que la totalité des billets pour le match a été vendue en moins de deux heures. Je m'excuse personnellement pour les gens n'ayant pas eu de places.
    Après un repas sportif, une petite sieste s'impose pour certains tandis que d'autres travaillent leur technique sur la console de jeux vidéos.
    15h : nous voilà déjà de retour sur le terrain synthétique pour une nouvelle séance technique et tactique sur un terrain pas vraiment praticable et sous les yeux de quelques journalistes français très motivés.
    La séance terminée, juste le temps de prendre une douche pour se retrouver afin de visionner les points faibles et les points forts des Toulousains (il n'y a pas vraiment de points faibles).
    Début de soirée animé avec le retour de la charcuterie et du fromage. Passage au bar pour visionner le match des hommes d'Arsène Wenger, à nouveau autour de... quelques bières.
    Encore une nuit et chacun retrouvera son lit et surtout sa compagne et moi, en même temps, mon petit Luca qui me manque terriblement.

    « Adoption de
    l'hymne officiel »


    Ce week-end est marqué par l'adoption officielle de l'hymne du FCE Schirrhein qui est maintenant sur tous les portables. Si vous ne l'avez pas encore entendu, il passe en boucle sur Radio Liberté. Merci aux auteurs-compositeurs qui ont accompli un bon boulot. Ils se reconnaîtront. Même les joueurs ne parlant pas l'alsacien commencent à chantonner l'hymne. Quant vous reverrez Kevin Sortelle, demandez-lui de chanter le refrain...
    J-6, à bientôt... »


    F.R.


    Football

    Razzia sur les billets !
    Les 7 600 places disponibles pour la rencontre Schirrhein-Toulouse sont parties comme des petits pains, hier matin. Le président Pierre Dillinger n'en revient pas !
    Schirrhein a fait plus fort que les Enfoirés, Mylène Farmer ou ACDC qui, en leur temps, avaient écoulé les billets en quelques heures.
    Aucun billet pour le match Schirrhein-Toulouse ne sera finalement mis en vente aujourd'hui, à Oberhoffen-sur-Moder. Et pour cause ! Les 7 600 sésames disponibles se sont arrachés, hier matin, au Cora de Haguenau, au Match de Wissembourg et à la salle polyvalente de Schirrhoffen.
    « Un tsunami, se félicite le président Pierre Dillinger. En 1 h 30, il n'y avait plus rien... On aurait dit que les gens allaient acheter une place pour la finale de la Coupe du Monde ! »
    Inévitablement, la limitation du nombre de billets a fait beaucoup de malheureux, qui devront se contenter de leur téléviseur pour observer le comportement de leurs protégés à l'occasion du 16e de finale de la Coupe de France.
    « Il y a naturellement des déçus, constate le dirigeant schirrheinois. Ceux qui n'ont pas eu de billet vont m'en vouloir, mais je ne regrette pas d'avoir pris la décision de jouer ce match à Haguenau et non à la Meinau. Et il n'était pas question de déroger aux règles de sécurité que nous nous sommes engagés à respecter. »

    « Un véritable défilé ! »


    S'il s'attendait à un réel engouement du public, Pierre Dillinger n'en restait pas moins impressionné par l'ampleur du succès populaire dont profite actuellement son club.
    « C'est complètement fou, s'enthousiasme-t-il. Des personnes sont venues sonner chez moi pour obtenir les billets qu'ils n'avaient pas pu avoir sur les points de vente. C'était un véritable défilé ! Sans parler du téléphone... J'ai été obligé d'installer un répondeur pour faire face à l'accumulation des appels. Ce n'est pas la peine de m'appeler pour les billets. Je n'en ai pas en ma possession et les photocopies sont interdites ! » Victimes de leurs succès, les Schirrheinois ?


    Le DVD sur le FCE Schirrhein en vente
    Réalisé en un temps record - le master a été bouclé quelques jours à peine après le match du 3 janvier - un DVD consacré à l'épopée des Forestiers en Coupe de France, jusqu'à l'exploit historique face à Clermont, est en pré-vente depuis ce week-end sur dna.fr, le site internet des DNA (adresse de la boutique en ligne : www.dna.fr/dvd).
    On peut aussi l'acquérir en utilisant le bon de commande publié dans les colonnes du journal. Il sera disponible à partir de vendredi chez la plupart des marchands de journaux du Bas-Rhin.
    Ce DVD rassemble tout ce que les DNA et leur filiale, Alsatic TV, ont publié, édité, produit, diffusé depuis le début de l'aventure de Schirrhein jusqu'à la victoire face à Clermont dont on peut revoir 43 minutes... et tous les buts.


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    Indiscrétions
    RUND UM. - Plus des trois quarts des joueurs de l'équipe I de Schirrhein parlent l'alsacien. Vérification la semaine prochaine dans l'émission Rund Um de France 3 Alsace. Les reportages sur l'aventure des Forestiers seront diffusés à partir de ce lundi à 13 h 15 et 19 h 13.
    MATCH AVANCÉ. - Le 16e de finale (et derby breton) entre Brest et Guingamp sera disputé dès ce mardi 20 janvier et diffusé sur Eurosport à 20 h 30.


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    Message par fcm Dim 18 Jan 2009 - 12:35

    Football
    Coupe de France : Schirrhein - Toulouse (24 janvier à Haguenau)

    Rattraper le temps perdu
    Exilé à Belfort pour ses études, Geoffrey Fornecker a perdu son statut de défenseur titulaire du FCE Schirrhein. Depuis la victoire contre Clermont, il s'est organisé de façon à ne rien rater afin de retrouver son poste.
    La joie d'un entraîneur, c'est d'avoir un large groupe de joueurs de qualité. Le drame, c'est de devoir faire des choix - parfois déchirants - quand il n'y a pas assez de place pour tous sur la feuille de match.
    Quand Schirrhein a atteint le 7e tour, seize noms pouvaient être inscrits. En 32e, face à une équipe professionnelle, Hervé Sturm a pu mettre 18 garçons sur la feuille de match. Geoffrey Fornecker était le 19e.

    « Le choix que j'ai fait,
    j'en connaissais
    les conséquences »


    « Je l'ai appris le jeudi avant le match contre Clermont, raconte ce solide défenseur central de bientôt 22 ans. Honnêtement, je m'en doutais même si ça m'a mis un peu mal à l'aise. Le choix que j'avais fait, j'en connaissais les conséquences. »
    Ce choix, c'est celui des études. Elles l'ont emmené du côté de Belfort où il est dans un cursus de trois ans en alternance dans le secteur du génie électrique. Il habite sur place, excepté les week-ends.
    Dix semaines en entreprise, six en cours : son planning est chargé. Revenir les mardis et jeudis à Schirrhein pour les entraînements relève de l'exploit. Quand Hervé Sturm a dû choisir, il a interrogé sa conscience et a finalement préféré Jérémy Martzolff à Fornecker qui n'avait pas pu s'entraîner avec assiduité.
    « Heureusement, le jour du match, on a pu se mettre à côté du banc de touche, raconte-t-il. J'ai vécu toute la journée avec le groupe. Depuis le déjeuner en commun jusqu'à la dernière minute en discothèque ! »

    « Retrouver ma place
    est une idée fixe »


    S'il était l'un des plus heureux, c'est que la victoire de Schirrhein lui offrait une nouvelle chance de jouer en Coupe de France. « J'ai tout de suite regardé mon emploi du temps et, ouf, le 24 janvier est en semaine entreprise. Comme mon directeur est compréhensif, j'ai pu partir plus tôt pour rejoindre Schirrhein et pour la semaine du match, j'ai demandé et obtenu des congés. »
    Jusqu'à ce vendredi, celui que l'on surnomme « mollets d'or » aura fait 1 600 km entre Schirrhein, Belfort et Batzendorf dans la maison familiale. « C'est une nouvelle donne. Mon état d'esprit : me battre pour montrer que je veux retrouver ma place. C'est une idée fixe. »

    La lampe se décroche
    et tombe sur le petit frère


    Le foot, aussi, était une idée fixe pour Geoffrey, né à Strasbourg mais qui a vécu à Exincourt (Doubs) où le papa travaillait. « Le foot, c'était une affaire de famille. J'étais toujours fourré avec mon petit frère Florent. On tapait la balle dans le jardin et il y a eu de la casse ! Comme cette lampe qui s'est décrochée et est tombée sur la tête de Florent... » « Ou bien ces retournés acrobatiques dans ton lit », sourit sa maman.
    De retour en Alsace, il met le cap sur Schweighouse (Excellence). A 16 ans, il joue déjà avec l'équipe I. A Schirrhein, il en est à sa 2e saison. Calé en défense centrale, sa taille (1,85 m) et sa détente sont des atouts majeurs.
    « J'ai quasiment fait toute la saison dernière aux côtés de Raphaël Martzolff, raconte-t-il. Mais là, c'est différent. » Sa présence en pointillés lui a ôté ce statut de titulaire. Mais quand il joue...
    A Steinseltz, (4 octobre, 4e tour) il entre en jeu quand Schirrhein est mené 2-1. « Je n'ai même pas touché le ballon quand on obtient un corner. Et là, je marque le 2-2 d'une reprise acrobatique. Mon plus beau but. » Schirrhein se qualifiera 3-2 après prolongations.

    « Ces moments surréalistes
    où le temps va très vite »


    Par la suite, c'est de l'extérieur qu'il vit les victoires à Bischheim, à Creutzwald et contre Clermont. Et qu'il a savouré « ces moments surréalistes où le temps va très vite. » En ce moment, il avoue ne pas bien dormir parce que « tant d'images se bousculent. Et je pense déjà au match suivant. »
    Samedi, l'ovation du public de la SIG lui a donné la chair de poule. Son compte sur Facebook est chaud bouillant. « J'ai au moins 50 demandes de billets ! »
    Amateur de théâtre, Geoffrey Fornecker trouve dans le dessin un loisir où le temps ralentit enfin. Au mur de sa chambre, ses oeuvres montrent des mains jointes ou rapprochées. Comme une prière pour rattraper le temps perdu et le voir à l'action contre Toulouse ?


    Christophe Schnepp
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    Coupe de France - Page 9 Empty Re: Coupe de France

    Message par fcm Dim 18 Jan 2009 - 15:42

    Football : Schirrhein, c’est déjà complet
    Le 18/01/09
    A la salle des fêtes de Schirrhoffen, les 2000 billets disponibles ont trouvé preneur en un quart d’heure. Photo Jean-Marc Loos

    Les 6600 billets réservés au public se sont écoulés en une heure hier matin. Le 16e de finale de Coupe de France Schirrhein – Toulouse se jouera à guichets fermés samedi à Haguenau.

    « Honnêtement, je m’attendais à quelque chose de grand. Mais pas à un tel tsunami. » Pierre Dillinger, le président du FC Etoile Schirrhein-Schirrhoffen, n’en est toujours pas revenu. Hier matin, la vente des billets pour le 16e de finale de Coupe de France de samedi prochain (15 h) à Haguenau contre Toulouse a été fatale aux lève-tard. Dans les quatre points de vente organisés, les places, toutes proposées à 8 euros, se sont arrachées comme des petits pains. Les 1000 de l’hypermarché Cora de Haguenau, les 700 du supermarché Match Pépinière de Wissembourg, les 2000 de la salle des fêtes de Schirrhoffen et les 1000 du club-house de Schirrhein ont été écoulées en une heure. Les joueurs avaient déjà commandé les 1900 autres pour leurs familles et amis.
    Autant dire que ce 16e n’a pas fini de faire des mécontents. La vente prévue cet après-midi à 14 h au club-house d’Oberhoffen, avant le match amical des joueurs de Hervé Sturm contre le CS Mars Bischheim programmé à 16 h 30, est annulée. « Nous aurions pu vendre 20000 places », estimait hier matin à Schirrhoffen l’un des bénévoles chargés d’accueillir les candidats spectateurs. Les 2000 disponibles à la salle des fêtes se sont envolées en un gros quart d’heure. Beaucoup étaient venus faire leurs emplettes pour des commandes groupées, par lots de 50 places, voire plus. D’où la colère de ceux qui sont arrivés trop tard pour acquérir les précieux sésames.
    Ce raz-de-marée remet fatalement sur le tapis la question de l’organisation du match à Haguenau. La Meinau n’aurait-elle pas constitué une terre d’accueil plus appropriée à un événement de cette ampleur ? « Je ne suis pas homme à avoir des regrets », maintient Pierre Dillinger. « Nous voulions garder à ce match son caractère local. Je ne sais pas si nous aurions pu vendre 20000 billets, mais 15000, oui sans doute. J’avoue que je suis déçu pour tous les gens qui n’ont pas pu se procurer de places. Mais au moins le match est-il télévisé. Ils pourront le voir quand même. Compte tenu de l’engouement, nous aurions peut-être pu remplir la Meinau. Mais après-coup, c’est toujours facile à dire.»
    A Schirrhein, un vent de mécontentement s’est levé après la vente des derniers tickets. « Certaines personnes du village sont devenues très agressives. Ma femme en a fait les frais à la boucherie. Elle ne veut plus sortir », s’indigne le président Dillinger, bénévole comme toute son équipe. « Mais que pouvions-nous faire ? Nous ne pouvions pas réserver la vente exclusivement aux Schirrheinois. Le cahier des charges nous l’interdit. »


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    Message par fcm Lun 19 Jan 2009 - 15:21

    Football
    Football / Avant Schirrhein-Toulouse (samedi à Haguenau)

    Ils ne pensent qu'à ça. . .
    A cinq jours de la réception de Toulouse, les Schirrheinois avouent être obnubilés par le 16e de finale de Coupe de France qui se profile. Le match amical d'hier face à Mars Bischheim a permis de travailler les automatismes. On entre dans la dernière ligne droite !
    « Ça capture notre attention à 300 % ! » A l'instar de l'ensemble de ses coéquipiers, le milieu de terrain Michaël Hantz trépigne d'impatience. Alors que Toulouse vient de s'imposer une nouvelle fois en Ligue 1 (3-0 face à Nancy), que le TFC occupe la cinquième place au classement général, qu'il surfe sur une formidable dynamique qui peut le propulser vers une Coupe d'Europe, les Schirrheinois n'attendent qu'une chose : en découdre !

    « Maintenir tout le monde
    sous pression »


    Jouer une équipe au top de sa forme, assurent-ils, les galvanise. A croire que leurs chances auraient été moins élevées face à une formation plus abordable...
    « A la base, nous voulions jouer le premier de la L1, rappelle Michaël Hantz. Mais nous n'allons pas faire la fine bouche. Les Toulousains sont en pleine bourre. Ils sont efficaces. Contre eux, ce ne sera pas une mince affaire. »
    A peine rentrés d'un stage pour le moins intensif en Allemagne, les protégés du président Dillinger se sont offert une franche et chaleureuse empoignade hier après-midi. Devant plus de 500 passionnés réunis aux abords du terrain synthétique d'Oberhoffen-sur-Moder, ils ont tenu Mars Bischheim en échec (0-0). Tout un symbole, quand on sait que l'adversaire en question évolue en Division d'Honneur, un niveau que Schirrhein rêve de retrouver dans les plus brefs délais. On en reparlera le moment venu...
    Le résultat de cette confrontation amicale n'avait, il est vrai, aucune espèce d'importance. Ni pour le public, trop heureux de retrouver ses héros quinze jours après leur exploit historique. Ni pour les joueurs et leur coach, concentrés sur la mise en place du schéma tactique qu'ils proposeront aux Toulousains.
    « L'objectif était avant tout de travailler les automatismes, souligne Kévin Sortelle. Nous étions tous très motivés dans la mesure où l'entraîneur a encore un doute sur la composition de l'équipe qui affrontera le TFC. Il a parlé de quelques postes, sans nous dire lesquels. Ça se voit, il veut maintenir tout le monde sous pression et éviter que quelqu'un abandonne en lui apprenant qu'il sera remplaçant. »

    Hervé Sturm aura
    l'embarras du choix


    On ne sait pas encore quand Hervé Sturm dévoilera sa liste. Ce dont on peut être persuadé en revanche, c'est que Schirrhein ne reniera pas sa philosophie de jeu samedi. Contre Mars Bischheim, les joueurs ont bien sûr axé leurs efforts sur le travail défensif, parce qu'ils savent que cet aspect sera déterminant face à André-Pierre Gignac (meilleur buteur de L1) et consorts. Mais ils n'ont pas pour autant délaissé leurs combinaisons collectives à une touche de balle, basées sur la percussion et la recherche du partenaire démarqué, qui font depuis toujours la marque de fabrique du club.
    « Pour pouvoir surprendre les Toulousains, nous devrons évidemment rester solides, reprend Michaël Hantz. Mais il ne faut pas que nous soyons impressionnés. Tout en demeurant disciplinés, on s'efforcera de produire du jeu et de défendre crânement notre petite chance. »
    Une petite chance que Hervé Sturm veut à tout prix garder intacte. Prudent dans la gestion de son effectif, le technicien a veillé à la stricte application des consignes par ses hommes hier. Mais il s'est aussi évertué à ne pas entamer les ressources de ses favoris à l'approche de la dernière ligne droite.
    « Aujourd'hui (lire hier), j'ai fait tourner pour éviter les blessures, précise l'entraîneur schirrheinois. Je n'ai pas voulu prendre de risque. Si tu forces, tu as toujours des pépins tôt ou tard. C'est aussi pour cette raison que je n'ai pas souhaité multiplier les matchs amicaux durant la préparation. » Et d'ajouter : « Généralement, quand ils ne sont pas mis dans de bonnes conditions, les mecs ne sont pas concentrés. »
    Sauf catastrophe de dernière minute, Hervé Sturm aura donc l'embarras du choix au moment de composer l'équipe qui bataillera face à l'armada toulousaine. Un luxe dont il ne pouvait objectivement pas se passer...


    Amaury Prieur




    Grosse frustration
    La vente des billets pour Schirrhein - Toulouse a tourné à la pagaille samedi matin. Les dirigeants du club savaient que la demande était colossale mais ont été débordés. D'où des frustrations.
    Il y a eu des fâcheries samedi du côté de la capitale des bûcherons. Des mots nés dans la frustration de ne pas avoir obtenu de billets pour aller soutenir Schirrhein contre Toulouse.
    Hier après-midi à Oberhoffen, quelques Schirrheinois avaient tenu à le faire savoir par des banderoles accrochées à la main courante : « Supporters en colère », « Et nous ? »
    Echarpe de Schirrhein autour du cou, une jeune fille arborait un tee-shirt portant les mêmes questions. Au club-house, le sujet était au coeur de toutes discussions.
    Totalement désolés de cette situation, Pierre Dillinger, le président du FCE et son état-major, reconnaissaient avoir été pris de court par cet engouement dont ils se doutaient.

    Bénévoles


    Mais, on le rappelle, ces gens-là sont des dirigeants bénévoles et amateurs. Depuis Creutzwald, encore davantage depuis Clermont, ils ont été (comme les joueurs) jetés dans un bouillon où, parfois, il est difficile de surnager.
    Les données étaient claires : il n'y aurait pas de billets pour tout le monde. Premiers arrivés, premiers servis. La règle du jeu était dure mais pouvait-il en être autrement ?
    Oui, à condition de confier la vente à des professionnels habitués à gérer une telle demande. Mais avec des billets cherchés à Paris vendredi matin, les délais d'une telle organisation étaient trop courts.
    La décision a donc été prise de les mettre en vente dès samedi matin. Avec les conséquences que l'on connaît.


    C.S.
    Football
    Schirrhein vu par ses adversaires du championnat en Excellence du Bas-Rhin

    Tous supporters !
    Les entraîneurs des adversaires de Schirrhein en Excellence du Bas-Rhin vouent un respect immense à cette équipe dont ils vantent l'organisation et la qualité de jeu. Tous seront supporters des bleus et blancs le 24 janvier, face à Toulouse.
    Gaby Richter (FAIG) : « Il y a encore un fossé entre la Ligue 2 et la Ligue 1, mais Schirrhein a les moyens de gêner les Toulousains. Personnellement, même si les Schirrheinois sont nos adversaires en championnat, je serai à 200 % avec eux. Mais Toulouse risque de ne pas laisser passer l'occasion de se qualifier. Je souhaite bonne chance à Schirrhein. Ce club a la chance de passer à la télé, toute la région sera avec lui. »

    Turillon : « Je suis sûr
    que les Schirrheinois
    ne seront pas ridicules »


    Nicolas Mayer (Eckbolsheim) : « Plusieurs paramètres vont jouer, notamment les conditions climatiques. Le terrain sera-t-il gelé ? Quoi qu'il en soit, je ne pense pas que ce club de Schirrhein réalisera un nouvel exploit. La différence athlétique qui le sépare de Toulouse est trop importante. Mais ce dont on peut être sûr, c'est que l'équipe affichera une belle résistance et que même si elle a 3 % de chances de passer, elle va y croire. »
    Éric Ott (Geispolsheim) : « Avec un terrain gelé qui nivelle les valeurs, un public de fous furieux derrière eux, les Schirrheinois peuvent y croire. C'est une bonne chose pour eux de jouer à Haguenau. Il y aura 2 000 mordus en plus par rapport au match face à Clermont. Ce 16e de finale, Toulouse a neuf chances sur dix de le remporter. Mais les Schirrheinois auront une motivation énorme. »
    Marc Stutzmann (Obermodern) : « Le terrain de Haguenau peut contribuer à niveler l'écart qui sépare les deux équipes. Ce match peut se jouer sur un coup de dés. Mais il faut savoir que contrairement à ce qui s'est passé face à Clermont, Schirrhein sera sous pression pendant 90 minutes. On risque de retrouver le schéma classique de la petite équipe qui défend. Je donne à Schirrhein 20 ou 30 % de chances de passer. Je serai supporter à 200 %. »
    Djamel Akroum (Portugais Sélestat) : « En football, on a toujours une chance. On peut toujours rêver même si objectivement, il sera très compliqué de battre Toulouse qui est désormais prévenu. Sur un terrain à la limite du praticable, pourquoi pas... La météo sera l'élément le plus important. En cas de qualification, ce serait champagne pour tout le monde ! Mais je ne pense pas que cela arrivera, même si j'aimerais continuer à rêver avec eux. »

    Halet : « Avec le stade,
    l'atmosphère qui va régner,
    je parie sur un exploit »


    Pascal Turillon (Schiltigheim II) : « Ce sera beaucoup plus dur que contre Clermont car Toulouse ne prendra pas Schirrhein à la légère. La pression sera plus forte et le rythme de la rencontre plus élevé. En plus, les Toulousains ont déjà assuré leur maintien en Ligue 1 et voudront sans doute réussir à percer en Coupe cette année. Les miracles peuvent-ils se reproduire ? Je ne sais pas mais je suis sûr que les Schirrheinois ne seront pas ridicules et qu'ils se procureront des occasions. »
    Bruno Paterno (Vauban II) : « Schirrhein est parvenu à battre une équipe de Ligue 2. Certes, Toulouse a un autre niveau que Clermont, mais je pense que toutes les équipes professionnelles peuvent être en difficulté dans des stades qui ne sont pas adaptés à leur quotidien. Il n'y a pas de raison que Schirrhein ne réussisse pas à réitérer son exploit. Pour moi, c'est du 50-50. Les joueurs ont une bonne formation de base et sur un coup du sort, ça peut passer. »
    Didier Sommer (Ernolsheim/Bruche) : « Avec Schiltigheim, en 2003, à chaque tour on disait que l'aventure allait s'arrêter. Au final, une dynamique positive s'est installée et ils sont allés en quarts de finale. Toulouse sera sans doute plus prudent que Clermont dans sa manière d'aborder la confrontation. Mais les Schirrheinois ont une force mentale exceptionnelle. Y croire, c'est le début de l'exploit. J'avais programmé un match de préparation le 24 janvier, date du 16e de finale de Schirrhein. Mais je l'ai finalement décalé au dimanche car mes joueurs m'ont sollicité pour aller voir Schirrhein. »
    Fabrice Muller (Oberlauterbach) : « Pour être honnête, contre Clermont, je ne leur donnais pas la moindre chance. Alors, même si les Toulousains sont nettement supérieurs aux Auvergnats, quand on voit ce que les Schirrheinois ont fait, on n'ose plus trop pronostiquer contre eux aujourd'hui. »
    Yves Halet (Saverne) : « Je les vois bien faire un truc, même si les Toulousains n'auront sans doute pas envie de se faire éliminer et de se lever à 7 h 30 du matin comme les Clermontois. Sur un terrain gelé, les pros du TFC peuvent être démobilisés. Ils vont d'abord penser à ne pas se fouler une cheville. Avec le stade, l'atmosphère qui va régner, je parie sur un exploit ! »

    Muller : « Même s'il n'y a
    qu'une toute petite chance,
    il faut l'exploiter »


    Djamel Ferdjani (CS Neuhof) : « Contre Toulouse, ce sera que du bonus ! Les Schirrheinois vont jouer en hiver, sur un terrain qu'ils connaissent. Il faut qu'ils en profitent. J'ai envie de leur dire : rêvez, envolez-vous ! Je leur souhaite de poursuivre leur rêve. S'ils arrivent à bien défendre, tout est possible. »
    Gérard Muller (Obernai II) : « Même s'il n'y a qu'une toute petite chance, il faut l'exploiter. C'est ce que Colmar a su faire en son temps face à Monaco. Ce match contre un gros calibre de la Ligue 1 va être délicat, l'entraîneur toulousain n'alignera certainement pas une équipe bis, mais en football on ne sait jamais. »
    Jean-Marie Schnepf (Weyersheim) : « Je crois que c'est possible qu'ils s'imposent face à Toulouse. Rien n'interdit de penser qu'ils peuvent gagner ce match. »


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    Coupe de France - Page 9 Empty Re: Coupe de France

    Message par fcm Lun 19 Jan 2009 - 15:30

    Football
    Les remplaçants de Schirrhein

    Dans le même bateau
    Jérémy Martzolff, Jérémy Ziegler et Tristan Balieux ne sont pas entrés en jeu face à Clermont. Remplaçants, ils vivent pleinement l'aventure schirrheinoise. Et espèrent faire partie du groupe qui affrontera Toulouse...
    On peut être remplaçant et se sentir autant concerné par une aventure que les titulaires. A Schirrhein, joueurs, entraîneurs et dirigeants ne font qu'un et c'est là que se situe leur force.
    L'unité du groupe, voilà ce qui a permis à Jérémy Martzolff, Jérémy Ziegler et Tristan Balieux de digérer la frustration de leur non-participation au match contre Clermont. Le premier était sur la feuille de match mais n'est pas entré en jeu, les deux suivants ne faisaient même pas partie du groupe...
    « C'est la victoire de toute l'équipe, souligne Jérémy Martzolff, jeune étudiant en BTP (19 ans). On s'est tous préparés de la même façon pour cette rencontre. »
    « Nous formons un groupe de 21 joueurs, rappelle Tristan Balieux, jeune athlète de 20 ans qui recherche un emploi dans la vente. Malheureusement, je n'étais pas sur le terrain. Mais ce que nous avons fait est fabuleux. J'en ai pleuré. Je faisais les mille pas au bord de la touche. Je ne tenais plus en place. »

    « Personne n'est exclu »


    S'ils n'étaient pas sous le feu des projecteurs, à l'occasion du 32e de finale de la Coupe de France, les Schirrheinois de l'ombre revendiquent légitimement leur part du gâteau.
    Comme les autres, ils savourent leur nouveau quotidien et répondent toujours avec le plus grand plaisir aux sollicitations. « Ça nous fait un grand bien d'être reconnus, témoigne Jérémy Ziegler. Certains joueurs ont davantage brillé et sont donc plus demandés. Mais nous formons une bande de copains. Chez nous, personne n'est exclu. Il n'y a pas un club dans la région avec la même ambiance que dans le nôtre. »
    La qualification aux dépens d'une équipe professionnelle, ils y croyaient tous secrètement, sans oser le crier sur tous les toits. « Notre grande force, c'est le public, poursuit l'électricien de 24 ans. On ne pouvait que gagner. Certes, Clermont n'était pas à son niveau, mais les joueurs qui étaient sur le terrain ont appliqué les consignes à la lettre. » Et d'ajouter : « 8 000 supporters face à Toulouse, ça va jouer en notre faveur. En plus, les pros sont mal à l'aise dans les petits stades. »

    « On se bat tous pour jouer »


    Vous l'aurez compris, les Schirrheinois se projettent petit à petit vers ce fameux 16e de finale d'une Coupe de France. A huit jours de vivre le plus grand moment de leur carrière de footballeur amateur, les remplaçants d'hier espèrent tous devenir les titulaires de demain. Pour cela, il faut taper dans l'oeil du coach Hervé Sturm, reconverti en sélectionneur chargé d'effectuer des choix forcément cruels. « On se bat tous pour jouer, explique Jérémy Martzolff. Evidemment, la présence aux entraînements est obligatoire. Chacun doit faire preuve d'un maximum d'application. »
    « J'ai ressenti de la frustration quand je n'ai pas été retenu dans la liste de ceux qui allaient disputer la partie contre Clermont, reconnaît Jérémy Ziegler. Je vais persister et me donner à fond pour être dans les 18 face à Toulouse. Ça me ferait vraiment plaisir, mais bon je pense que le groupe restera le même. Bien que je sois physiquement au top, j'ai un peu moins de technique que mes coéquipiers. Je n'ai pas trop d'espoir. Nous sommes au moins dix à pouvoir prétendre jouer. »
    « Je me suis dit que si je n'y étais pas, c'est que je ne l'avais pas mérité », raconte pour sa part Tristan Balieux. Je suis fier de faire partie de cette équipe et je vais tout faire pour figurer dans la liste des joueurs retenus pour le match face à Toulouse. Si je n'y croyais pas, je ne m'entraînerais plus. En ce moment, je me prive, je mange moins, je m'efforce de bien m'entretenir. A la maison, je fais des exercices... »
    Parce qu'ils « commencent à être habitués » à parler de leur exploit, les Schirrheinois affirment être progressivement « redescendus sur terre ».
    « On ne craint pas le retour à la réalité, continue Jérémy Martzolff. Notre aventure a resserré les liens du groupe. On est plus soudés qu'avant. On va reprendre tôt ou tard notre petite routine mais on sait qu'on ne tombera pas dans l'oubli. »

    « Déstabiliser les Toulousains »


    Le championnat d'excellence va reprendre rapidement ses droits et Schirrhein devra veiller à ne pas se relâcher pour conserver la deuxième place de sa poule, qui peut être synonyme de montée en Division d'Honneur. « Contrairement aux autres équipes, nous n'avons pas eu de pause, tempère Jérémy Ziegler. Notre rythme actuel comporte des risques. Trois entraînements et un match amical par semaine, cela fait quand même beaucoup pour un joueur amateur. Personnellement, je crains les blessures qui peuvent venir très vite. »
    En attendant le probable contre-coup, cap sur Toulouse et son armada de vedettes ! « On aura moins de chances de passer mais la motivation sera grande, annonce Jérémy Ziegler. Ça reste un match de Coupe, qui peut réserver des surprises. »
    « Je suis confiant, continue Tristan Balieux. Nous allons tout faire pour déstabiliser les Toulousains. Je n'ai pas peur pour nous. On ne sera pas inhibés comme contre Clermont en première mi-temps. Désormais, on sait à quoi s'attendre. »
    « Ce que nous vivons, ça n'arrive qu'une seule fois dans une vie, rappelle Jérémy Martzolff. Contre Toulouse, la tâche sera plus difficile car le TFC est bien classé en Ligue 1. Cependant, tous les espoirs sont permis. Nos fans seront là en nombre. Quoi qu'il arrive, ce sera une grande fête ! » Et tant pis si, pour certains, elle a lieu essentiellement en dehors du terrain...


    Amaury Prieur



    Raphaël Martzolff
    Nom : Martzolff
    Prénom : Raphaël
    Surnom : Il faut demander aux autres
    Date de naissance : 3/1/1981
    Lieu de naissance : Haguenau
    Profession : Conducteur de travaux
    A Schirrhein depuis : 2002
    Clubs précédents : Morsbronn les Bains, FR Haguenau, Reipertswiller, Steinseltz
    Palmarès : 5 coupes du Crédit Mutuel, champion de France UNSS, finaliste de la Coupe d'Alsace
    Poste : Libéro
    Club français préféré : Marseille
    Clubs étrangers préférés : Real Madrid, Barcelone
    Joueur français préféré : Cantona
    Joueur étranger préféré : Maradona
    Couleur préférée : Bleu
    Couleur détestée : Brun
    Film préféré : Goal et Goal II
    Livre préféré : Onze mondial
    Mot préféré : Doud
    Mot détesté : Blessure
    Passions : Sieste
    Meilleur souvenir de footballeur : Le match de Clermont et le championnat de France UNSS
    Pire souvenir de footballeur : mes deux blessures et un match à Holtzheim
    Un objet indispensable : Une paire de chaussures de foot
    Superstition : Une serviette avec le dessin d'une femme nue, une bise à ma femme
    Une anecdote sur un des équipiers : Le rituel d'avant-match avec Pierre Schwinté (le directeur sportif)
    Une devise : Rien ne sert de courir, il faut partir à point


    Football
    J'ai un mot à vous dire

    Hervé Sturm
    Nom : Sturm
    Prénom : Hervé
    Surnom : Coach
    Date de naissance : 16/4/1976
    Lieu de naissance : Bischwiller
    Profession : Professeur EPS
    A Schirrhein depuis : 1999
    Clubs précédents : Marienthal, Kaltenhouse
    Palmarès : Champion d'Alsace de Promotion d'Excellence, deux coupes du Crédit Mutuel, finaliste de la Coupe d'Alsace, 16e de finale de la Coupe de France
    Poste : Coach
    Club français préféré : Racing
    Club étranger préféré : Barcelone
    Joueur français préféré : Ribéry
    Couleur préférée : Bleu
    Couleur détestée : Vert
    Film préféré : La grande vadrouille
    Livre préféré : BD Astérix
    Mot préféré : Aventure
    Mot détesté : Maladie
    Passions : Cinéma, VTT, escalade, randonnée, ski
    Meilleur souvenir de footballeur : 32e contre Clermont
    Pire souvenir de footballeur : Blessure des croisés contre le FCSK 06 avec Kaltenhouse
    Un objet indispensable : crampons
    Superstition : photos dans la poche de ma veste
    Une anecdote sur un des équipiers : Pierre Dillinger (le président) fume beaucoup pendant un match ; Pierre Schwinté (le directeur sportif) pose toujours le chrono sur la valise de soins
    Une devise : Tous les rêves sont permis


    Le retour à la réalité
    Admirateurs du parcours de Schirrhein en Coupe de France, les entraîneurs de l'Excellence se projettent sur le championnat quand les Forestiers redeviendront une équipe « normale ».
    - Yves Halet : « Il ne sera pas facile pour eux de digérer ce retour à la réalité du championnat. C'est le côté cruel des choses : aujourd'hui, ils croulent sous les sollicitations et demain, ils vont se réveiller et tout sera fini. Tous les clubs vont vouloir battre le héros de la Coupe de France. Mais Schirrhein sait d'où il vient et restera compétitif. »
    - Djamel Akroum : « L'afflux nerveux n'est pas le même en Coupe, où vous êtes constamment rêveur, et en championnat. Ce ne sont que des amateurs, ils n'ont pas la même faculté à récupérer que les pros. Passer de l'ombre à la lumière puis de la lumière à l'ombre, ça peut être déprimant. Il y aura un gros travail psychologique à effectuer. »
    - Pascal Turillon : « Avec les caméras pendant les entraînements, pendant plusieurs semaines, vous êtes dans un autre monde. Ce qui arrive à Schirrhein, je le comparerai à une personne qui gagnerait le jackpot au loto, claquerait tout son argent en deux ou trois mois, pour finalement retourner à l'usine. »
    - Didier Sommer : « Je pense que le sentiment de fierté, qui habite cette équipe, perdurera assez longtemps. On surfe dessus, en revoyant les photos par exemple. Cette performance en Coupe, ils l'auront toujours en eux. »
    - Marc Stutzmann : « Il sera difficile pour Schirrhein de retrouver son train-train quotidien. Mais ce club a un avenir. S'il ne le fait pas cette saison, il montera en DH dans les 2-3 ans. »
    - Djamel Ferdjani : « Contrairement aux autres équipes d'Excellence, ils n'auront pas eu le temps de se reposer en janvier. Ils risquent de le payer tôt ou tard. On peut s'attendre à une perte d'énergie, même si le groupe va être plus soudé. Ils vont encore retourner des situations. Les Schirrheinois ont gagné en sympathie. La population n'oubliera pas, on ne peut pas oublier. »
    - Eric Ott : « Geispolsheim abordera le match retour contre Schirrhein sans se prendre la tête, mais avec une motivation énorme. On ne peut pas faire comme s'il n'y avait pas eu cette épopée. C'est bien pour notre championnat. »
    - Bruno Paterno: «Cette aventure va les galvaniser et leur donner l'envie de continuer à être performants. Ce groupe ne va pas subir de contre-coup. Il ne souffrira pas dans la mesure où il est composé de garçons simples qui ne lâcheront jamais rien dans l'esprit. Le collectif et les valeurs familiales paieront toujours après la Coupe de France.»


    A.P.
    Football
    Toulouse continue sa belle série

    Un Téfécé en grande forme
    Toulouse a continué sa belle série en battant Nancy (3-0) samedi soir au Stadium grâce, entre autres, au 13e but de Gignac, enchaînant ainsi son 6e match sans défaite et confortant sa place en haut du classement (5e).
    Le TFC était d'abord récompensé sur un but gag d'André-Luiz, le défenseur central de l'ASNL, qui à la lutte avec Gignac trompait son propre gardien à quelques secondes du repos (1-0, 45e+4).
    Les Toulousains allaient finalement doubler la mise sur un contre de Gignac qui fusillait Bracigliano (2-0, 81e) et confirmait sa place de meilleur buteur de L1 (13 buts).
    Gignac allait définitivement sceller le sort du match sur une offrande faite à Paulo César qui concluait la belle victoire toulousaine (3-0, 88e).

    Didot blessé
    au genou droit


    Pendant cette rencontre, le milieu de terrain de Toulouse Etienne Didot s'est blessé au genou droit à la 33e. Il est sorti définitivement après être revenu quelques instants sur le terrain.
    Le capitaine intérimaire du TFC, en l'absence de Mauro Cetto (lui aussi blessé), se plaignait du genou droit. Le service médical craindrait un arrachement osseux.
    Le joueur est immédiatement parti dans un hôpital toulousain pour de plus amples examens. Il devrait passer une IRM aujourd'hui.


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    Message par fcm Lun 19 Jan 2009 - 19:01

    Football : le milieu de terrain toulousain, Didot, ne jouera pas contre Schirrhein
    Le 19/01/09
    Le milieu de terrain de Toulouse Etienne Didot (G). Le milieu de terrain de Toulouse Etienne Didot qui s'est blessé au genou droit samedi lors du match contre Nancy comptant pour la 21e journée de Ligue 1 de football, souffre d'une entorse qui le privera de compétition pendant trois semaines, a-t-on appris lundi auprès du club.

    Didot s'était blessé après un choc frontal avec son équipier Daniel Congré et avait dû quitter le terrain à la 33e minute du match remporté (3-0) par les Toulousains face aux Nancéiens.

    L'encadrement médical avait craint un arrachement osseux, mais l'IRM passée par le joueur lundi matin a confirmé qu'il souffre d'une entorse.

    Etienne Didot, qui devrait être remplacé au milieu de terrain par François «Pantxi» Sirieix, sera donc privé du 1/16e de finale de Coupe de France que les Toulousains disputeront, samedi (15H00) à Haguenau contre Schirrhein.

    Il sera également absent du déplacement à Rennes, son club formateur, le 31 janvier (21H00), et de la réception du Mans, le 7 février (19H00).

    Depuis le début de la saison, qui l'a vu rejoindre le TFC, Etienne Didot a participé à 20 des 21 matches de Ligue 1 et marqué deux buts.
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    Message par jean-mi Lun 19 Jan 2009 - 19:04

    sans didot ils ont plus de chance de se qualifie.ALLEZ SCHI SCHI
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    Message par fcm Lun 19 Jan 2009 - 19:05

    Schirrhein: la pression, avec modération
    Le 19/01/09
    Mathieu Granmasson, un capitaine heureux.

    Parti en stage durant deux jours dans le Palatinat, le FCE Schirrhein a beaucoup bossé, sans renier la convivialité qui fait sa force. Son 16e de Coupe de France contre Toulouse, samedi à 15 h à Haguenau, approche à toute vitesse.

    Le temps de siroter une petite mousse au club-house du FC Oberhoffen-sur-Moder, hier en début de soirée, et les Schirrheinois ont regagné leurs foyers, qu’ils avaient désertés depuis vendredi et leur départ en stage à Edenkoben, station climatique du Palatinat à quelques kilomètres au Nord de Landau.
    Durant 48 heures, Hervé Sturm et ses joueurs se sont isolés dans leur bulle. Dans celles de quelques bières allemandes aussi. Mais avec une modération dont ils ne sont pas toujours coutumiers. « En général, quand on est en stage, ça se termine toujours à 4 ou 5 h du matin. Cette fois, tout le monde a été raisonnable. A minuit-une heure samedi, nous étions au lit », sourit le latéral droit Julien Berling.
    Le match amical contre le CS Mars Bischheim, qui a attiré… 500 spectateurs à Oberhoffen, s’achève sur un score nul et vierge. Les Schirrheinois se sont offert les deux meilleures occasions : deux tirs à ras de terre de Lionel Bonelli (40e) et Steve Heit (77e) sur la base du poteau gauche. Dans leurs cages, Sylvain Kettering et Manu Eckert, alignés une mi-temps chacun comme tous leurs coéquipiers ou presque, ont fait bonne garde. « Nous n’avons pas pris de buts, c’est une bonne chose », se félicite J. Berling. « Parce que nous en avions quand même plein les pattes. »
    La pression, Hervé Sturm n’a en effet pas seulement laissé ses joueurs la boire – modérément, on vous dit – à Edenkoben. Il l’a aussi mise à l’entraînement dans un lieu de préparation idéal. « Ce stage a coûté 35 euros par joueur et par jour, un tarif plus que raisonnable qui inclut trois repas et la nuit dans un site équipé d’un sauna, d’une salle de muscu, de deux terrains synthétiques et d’un gymnase avec parquet», dévoile le président Pierre Dillinger.
    Trois repas ? Un peu moins pour certains qui n’ont que modérément goûté le repas froid, à base de charcuterie, servi samedi soir. Sans s’attirer les foudres de leur coach, Mathieu Granmasson et Maxime Balieux, qui en avaient soupé du temps de cochon de la journée, se sont éclipsés discrètement – pas tant que ça – pour aller engloutir quelque(s) pizza(s) en ville. « Nous sommes une équipe d’Excellence. On ne va tout de même pas commander un traiteur », rigole un Hervé Sturm qui ne tyrannise pas ses joueurs sur la diététique.

    « Toulouse est 5e, mais nous, 2es »

    Présenter le stage d’Edenkoben uniquement comme un moment de détente et de ripailles serait toutefois réducteur. Ce serait surtout oublier que l’entraîneur bas-rhinois avait concocté un programme corsé à ses hommes : séance en salle samedi matin (1), travail spécifique défensif l’après-midi, dissection vidéo du jeu toulousain en soirée, puis répétition des schémas offensifs hier matin. Granmasson et les autres avaient donc largement entamé leurs réserves avant d’affronter Bischheim. « Ce matin (hier), le terrain était gelé et il tombait une forte pluie verglaçante », raconte encore Berling. « Nous étions frigorifiés. Il a fallu écourter. »
    Il est 18 h 30 ce dimanche. Le match amical est fini. « Toulouse est toujours 5e de L 1 ? », s’enquiert Pierre Dillinger. « Oui ? OK, mais nous, nous sommes 2es et toujours devant », s’esclaffe-t-il.
    A 6 jours du choc face au Téfécé, la pression ne monte pas encore. Elle se descend juste. Avec modération…

    (1) Le capitaine Franck Rischmann et Laurent Wagner, qui se sont télescopés et ont lourdement chuté sur le parquet, n’ont pas joué hier soir, pour ménager leurs genoux endoloris.


    Stéphane Godin
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    Message par fcm Mar 20 Jan 2009 - 9:51

    Football
    Schirrhein - Toulouse FC (samedi 24 janvier à 15h au Parc des Sports de Haguenau)

    Le souffle chaud du Kochersberg
    Il est l'un des milieux de terrain récupérateurs du FCE Schirrhein-Schirrhoffen. A tout juste 23 ans, Guillaume Roth, surnommé "jambes de feu" par ses coéquipiers, est, depuis deux saisons, passé de la frustration au rêve.
    Sa première licence de footballeur, il a eu du mal à la signer. C'est un copain et son père (Daniel) qui vont le forcer à franchir le pas. Lui, il était maladivement timide.
    « Je jouais au foot dans mon coin avec quelques amis, ça me suffisait. Seul, je ne serais jamais allé dans un club », rigole aujourd'hui Guillaume Roth.

    Quand son père avait
    piqué une grosse colère


    Un peu plus tard, vers 15-16 ans, il sera là près de tout lâcher. « J'en avais marre du foot. Mon père a piqué une grosse colère. Il multipliait les kilomètres en voiture pour me permettre de m'entraîner à Vauban. Trois fois par semaine, il faisait Neugartheim-Strasbourg-Neugartheim pour moi. Il m'a fait comprendre que je n'avais pas le droit de tout lâcher sur un coup de tête. Finalement, je suis en 16e de finale de la Coupe de France grâce à lui. »
    A la fin du match face à Clermont, il a aussi pensé très fort à Olivier Becher, « celui qui m'a fait progresser à Vauban », celui qui lui a trouvé sa place sur le terrain. « J'étais attaquant, il m'a dit de devenir polyvalent. C'est un super éducateur. »
    Et s'il ne percera pas à Vauban, se contentant le plus souvent d'user ses fonds de short sur un banc de touche de CFA ou de CFA 2, il tentera l'aventure de Schirrhein il y a deux saisons. « Mon plaisir, c'est de jouer au foot, pas de faire des voyages », disait-il au mois de novembre après la qualification au Mars Bischheim. « J'étais frustré. Partir, c'était l'occasion de montrer ce que je valais. »
    Alors, sur les conseils d'un ami, dont la copine est de Schirrhein, il choisira de venir ici, dans ce coin d'Alsace. « Les dirigeants du club m'ont dit que les conditions d'entraînement étaient mauvaises pour un joueur de mon niveau, sourit Guillaume Roth. Mais le discours ambitieux d'Hervé Sturm m'avait emballé. J'avais aussi rencontré Mathieu Granmasson. Et tout ce que j'avais entendu sur le club me plaisait. »
    En bref, il voulait retrouver « l'esprit village », celui qu'il avait connu à Schnersheim et à Truchtersheim, ses premiers clubs. « Et je ne suis pas déçu. Humainement comme sportivement. Ici, avant d'être des coéquipiers, on est des amis. »
    Sportivement, il a déjà eu la chance de gagner une Coupe du Crédit Mutuel « devant 2 500 spectateurs » face à Drusenheim. Aujourd'hui, il y a cette aventure en Coupe de France. « Un truc inimaginable. Mon rêve était de jouer une fois un 32e de finale dans ma carrière. Là, ça dépasse tout. »
    Auteur du dernier but schirrheinois face à Clermont (4-2), il était parti « comme un damné », les bras en croix, sur la piste d'athlétisme du Parc des Sports de Haguenau.

    « J'étais le plus heureux
    des hommes pendant
    quelques secondes »


    « A ce moment, je savais qu'on avait gagné. C'était indescriptible. J'étais le plus heureux des hommes pendant quelques secondes. Et puis, quand tu vois tes parents, ma compagne Allison, et toute la famille pleurer de joie, tu fais comme eux : tu pleures. »
    Il dit avoir vécu un « truc de fous, avec un scénario incroyable » quand Clermont pensait avoir fait le plus dur en menant 2-0. « C'est ce qui était rageant. On prend le deuxième but alors que nous dominions. Mais on a rien lâché », dit fièrement le gars de Neugartheim, celui qui, trois fois par semaine, fait près de cent kilomètres aller-retour pour rejoindre ses copains.
    « Je suis l'étranger là-bas, mais j'ai été intégré en moins d'une semaine », rigole Guillaume Roth.
    Il dit « rester les pieds sur terre », il prétend encore avoir en tête la montée en DH à la fin de la saison, mais il savoure l'aventure en Coupe de France. « Je n'imaginais pas que ça allait prendre de telles proportions, ponctue-t-il. On parle de nous partout en France. C'est phénoménal. »
    Et quand il se rend « A l'Arbre Vert » à Kirchheim, chez son ami Laurent, il a à peine le temps de s'asseoir. « Tous les clients veulent m'offrir un coup à boire », rigole-t-il de bon coeur.
    « Tout le monde veut me parler du match de Clermont. Parfois, c'est usant même si je comprends. Heureusement, Allison me permet de prendre l'air, de penser à autre chose. Mais, entre le boulot, le foot et les sollicitations médiatiques, je n'ai pas beaucoup le temps. Le meilleur moment de ces dernières semaines, c'est d'être seul avec elle. Tranquilles. »
    Ainsi va Guillaume Roth, qui refuse « de se prendre pour un autre », qui sait que cette aventure aura une fin, forcément. « Contre des pros, tu peux rivaliser sur un match, pas sur la durée. Faut pas rêver. »

    Résidence secondaire


    Il ne s'interdit toutefois pas de rêver d'un deuxième exploit face à Toulouse, de voir débarquer un agent de joueurs à la maison. « Si quelqu'un me propose un contrat professionnel, j'y vais. Et si j'échoue, je sais déjà où je reviendrai », termine-t-il dans un éclat de rire.
    Loin de Neugartheim et de son Kochersberg, Guillaume Roth a trouvé sa résidence secondaire : elle se situe à Schirrhein. Le propriétaire (Pierre Dillinger) est sympa, le gérant (Hervé Sturm) est compétent, la cuisinière (Yolande Epting) est incomparable, les voisins (dirigeants, supporters) sont enthousiastes. L'électricien de métier n'a pas fini de disjoncter...


    Jean-Christophe Pasqua
    dna

    Football
    Indiscrétions

    Civet de marcassin au menu
    OPTIMISME.- Pierre Dillinger a toujours le mot pour rire. Dans la perspective du match face à Toulouse, le président de Schirrhein avance une raison d'espérer : « Ils sont cinquièmes, nous on est deuxièmes ! » Vu sous cet angle...
    MENU. - Si on ne connaît pas encore l'identité des 18 joueurs qu'Hervé Sturm va retenir face à Toulouse, on connait déjà le plat de résistance servi par Yolande Epting l'avant-veille du match aux joueurs de l'équipe après le dernier entraînement : un bon civet de marcassin. Quoi de plus normal chez les « Forestiers » !
    INTERNET. - Qui ne connaît pas Schirrhein? Même l'encyclopédie Internet Wikipedia s'y est mise puisque une page sur la commune des Forestiers a été créée à la mi-janvier. L'exploit des footballeurs y figure naturellement en bonne place.
    SORTELLE DISTRIBUE. - Yolande Epting, qui lave les maillots des joueurs et leur prépare de succulents (et nutritifs) repas les jeudis soirs, a l'assurance d'obtenir le maillot de Kevin Sortelle après le match de Toulouse. «Pour tout ce qu'elle donne pour nous, c'est normal», estime à juste titre le milieu récupérateur de Schirrhein.
    SOUTIEN.- Les deux vice-présidents de la Ligue d'Alsace de football (LAFA), Francis Willig et André Hahn, ont tenu à assister au match amical de Schirrhein dimanche. «C'est la moindre des choses, avance le premier. Cette équipe fait bouger tout un secteur. L'engouement suscité en Alsace du Nord est exceptionnel. Schirrhein a une culture du relationnel. Les gens se reconnaissent dans ce club qui n'a pas la grosse tête et qui a su garder les pieds sur terre.»
    Depuis une semaine, André Hahn ne quitte plus l'écharpe officielle du 16e de finale. Elle lui a été offerte par Sylvain Kettering, le lundi soir à la Région Alsace lors d'une réception.
    RECTIFICATIF. - Alfred Kaiser, l'une des anciennes gloires du FCE Schirrhein, a bien évolué au RC Lens en 1976/77 mais le club nordiste n'a pas été champion de France cette année-là mais a terminé à la 2e place. En 1975, Kaiser et les Lensois ont été finalistes de la Coupe de France.
    TOULOUSE: ENTORSE DU GENOU POUR DIDOT. - Le milieu de terrain de Toulouse, Etienne Didot, qui s'est blessé au genou droit samedi lors du match contre Nancy, souffre d'une entorse qui le privera de compétition pendant trois semaines.
    Etienne Didot, qui devrait être remplacé au milieu de terrain par François «Pantxi» Sirieix, sera donc privé du 1/16e de finale de Coupe de France que les Toulousains disputeront, samedi (15h) à Haguenau contre Schirrhein.
    DÉLÉGUÉS. - Les délégués de la rencontre Schirrhein - Toulouse sont connus : Jacques Blondeau sera assisté de André Charlier et Marcel Magnier.


    Football
    Le carnet de bord de Franck Rischmann

    « Vraiment hâte d'y être »
    Depuis la victoire contre Clermont, Franck Rischmann, le capitaine du FC Schirrhein et électricien dans la vie, nous envoie son carnet de bord.
    DIMANCHE 18 JANVIER : « Fin du stage en Allemagne. Réveil à nouveau très difficile. Il est 7h30, on a rendez-vous pour prendre notre petit-déjeuner. Quelle horreur de se lever tellement tôt un dimanche matin ! Tout le monde (ou presque) était à l'heure, personne ne voulait se faire réprimander.
    Le petit-déjeuner avalé, nous voilà prêts pour affronter le froid et surtout le terrain gelé pour un entraînement basé sur le travail défensif. Je n'ai pas pu participer à cette dernière séance car mon genou me faisait encore trop mal. Je pense qu'on a vraiment eu de la chance avec Laurent Wagner. Ça aurait pu être beaucoup plus grave car le télescopage a été apparemment très impressionnant à voir.
    J'ai profité de cette heure pour aller une dernière fois à la piscine et au sauna. C'était vraiment le rêve, il n'y avait pas un chat, j'étais tout seul, le bonheur ...
    Avant le départ, nous avons pris un dernier repas ensemble. Ensuite, en route pour Oberhoffen. J'ai fait un petit détour par Schirrhein, étant donné que je n'ai pas joué, pour voir ma petite famille.
    J'ai été agréablement surpris par le nombre important de spectateurs qui sont venus nous voir pour un match amical.
    Un supporter, qui se reconnaîtra, m'a offert un cadeau pour mon fils. Merci à lui.

    « Désolés pour
    nos supporters »


    J'étais un peu frustré de ne pas pouvoir jouer mais j'ai préféré ne pas prendre de risques. Autre grande frustration : notre impuissance face à nos supporters qui avaient mis des banderoles pour nous faire part de leur mécontentement de ne pas pouvoir assister au match contre Toulouse. Toute l'équipe en est désolée, moi le premier, et on vous promet de faire tout notre possible pour que vous puissiez tous assister au 8e de finale.
    La soirée a été courte car j'étais vraiment fatigué à la suite de ce week-end marathon. »
    LUNDI 19 JANVIER : « Une nouvelle semaine de boulot commence. Elle sera courte car que je ne travaille que deux jours.
    Beaucoup de sollicitations médiatiques, mon téléphone sonne toute la journée...
    On entend parler du match toute la journée à la radio, ce qui nous rappelle que le fameux jour approche à grand pas. J'ai vraiment trop hâte d'y être.
    19h : entraînement basé, ce soir, sur la récupération. Je suis content car j'ai pu y participer sans avoir la moindre douleur. La séance se termine avec une sensation de « jambes lourdes » pour certains d'entre nous.
    J-4. A bientôt. »


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    Message par fcm Mer 21 Jan 2009 - 11:11

    Football
    Événement

    Les DNA avec Schirrhein de toutes leurs forces
    A événement exceptionnel, traitement exceptionnel... Pour saluer le parcours historique du FCE Schirrhein en Coupe de France, les DNA vous proposent un supplément spécial de huit pages, et un DVD collector retraçant l'aventure du Petit Poucet, avant de se mobiliser à nouveau samedi pour le 16e de finale face à Toulouse.
    Le DVD sera disponible à la vente (*) à partir de vendredi chez vos marchands de journaux, et comprendra l'ensemble du travail des journalistes des DNA, du premier match de Schirrhein face à Kaltenhouse jusqu'à la victoire historique face au Clermont foot.
    Pour la première fois, la rédaction des Dernières Nouvelles d'Alsace, accompagnée de sa filiale Alsatic TV, a utilisé pour un même événement les différents moyens d'information aujourd'hui à sa disposition : l'audio, la vidéo, la photo et l'écrit. Vous retrouverez ainsi, sur ce DVD, les images de la rencontre avec tous les buts, les reportages vidéo de dna.fr, les photos, les deux émissions d'Alsatic TV. Vous pourrez également relire les portraits des joueurs publiés dans les colonnes des DNA les jours qui ont précédé le match du 3 janvier.
    Les services commerciaux se sont joints rapidement à cette opération en proposant un supplément spécial de huit pages sur Schirrhein, qui paraîtra demain dans les DNA. Vous y trouverez, entre autres, un poster de l'équipe, le trombinoscope des joueurs, ainsi qu'une infographie pratique destinée à vous faciliter l'accès au Parc des sports de Haguenau samedi.

    Schirrhein-Toulouse en direct sur dna.fr


    Samedi justement, la rédaction des DNA sera une nouvelle fois mobilisée pour suivre le 16e de finale face à Toulouse. Une dizaine de journalistes issus des différents services (Sports, Illustration, Multimédia, Haguenau) seront présents et feront en sorte de vous faire vivre cette rencontre.
    Cela commencera dès 14 h 30, une demi-heure avant le coup d'envoi, avec une émission spéciale sur notre web radio (http ://dnaudio.dna.fr), lors de laquelle de nombreux invités passeront au micro. Dès 15 h, vous pourrez suivre le match en direct sur DNAudio, mais également sur notre fil-foot (http ://fil-foot.dna.fr). En fin de journée, dna.fr vous proposera ses reportages vidéo autour du match. Et bien entendu, le lendemain, vous pourrez lire l'ensemble de nos articles dans les Dernières Nouvelles d'Alsace.


    (*) « L'exploit de Schirrhein » est vendu 13,90 €. Vous pouvez d'ores et déjà le commander en ligne sur http ://dna.fr/dvd.

    Football
    Le grand témoin : Marc Siffert (SR Haguenau)

    La Coupe lui allait bien
    Jeune retraité de la Ligue d'Alsace de football, Marc Siffert a disputé deux 16es de finale de la Coupe de France en 1976 et 1977. Il portait alors les couleurs des SR Haguenau.
    « La qualification de Schirrhein m'a interpellé. Elle m'a fait revenir plus de 30 ans en arrière. J'en ai profité pour me replonger dans mes souvenirs. » Marc Siffert, 61 ans, n'est pas resté insensible à l'exploit de Schirrhein face aux professionnels de Clermont.

    « On avait été éliminés à cause d'une décision arbitrale défavorable. C'était vraiment une grande déception »


    Parce qu'il a déjà réussi des performances semblables par le passé, l'ancien cadre technique de la Ligue d'Alsace de football, désormais retraité, prend un plaisir immense à voir de nouveau un club amateur à l'honneur dans la région.
    20 mars 1977, Marc Siffert, alors joueur des SR Haguenau, s'apprête à vivre l'un des moments les plus intenses de sa carrière de footballeur. Un an plus tôt, presque jour pour jour, les Haguenoviens s'étaient inclinés devant Nancy, pour leur première expérience en 16es de finale de la Coupe de France. A l'époque, la qualification se jouait en matches aller/retour et les Lorrains n'avaient laissé aucune chance aux Bas-Rhinois, qui avaient concédé deux défaites (0-2, 3-0).
    Cette fois, au même stade de la compétition, Vauban Strasbourg se dresse sur la route de Marc Siffert et ses coéquipiers, qui veulent prouver qu'ils ont retenu les leçons de leur passé récent. La première manche, disputée au sein de la capitale alsacienne, est perdue sur la plus petite des marges (1-0).
    Une semaine plus tard, les données sont claires : pour passer un tour supplémentaire, les Haguenoviens doivent l'emporter 1-0 ou par deux buts d'écart. En effet, en cas d'égalité sur les deux rencontres, les buts marqués à l'extérieur font office de juge de paix.
    « Je me rappelle très bien de ce match, témoigne Marc Siffert. On jouait devant 6 000 spectateurs à Marxenhouse, un stade coquet de quartier qui n'existe plus aujourd'hui. Une tribune spéciale avait été construite. On nous avait refusé un penalty dans les derniers instants et on avait été éliminés à cause d'une décision arbitrale défavorable. C'était vraiment une grande déception. »

    « J'avais reçu les félicitations de Marcel Aubour, le gardien de l'équipe de France »


    Au final, les SR Haguenau l'emportent, mais sur un score insuffisant pour se qualifier (2-1). « Dans les années 70, Vauban était une équipe mythique, explique Marc Siffert. Son succès était vraiment tiré par les cheveux. Nous, on était en plein boom ! »
    Ce que l'on sait moins, c'est que Marc Siffert n'en était pas à son premier coup de force en Coupe de France. Presque dix ans plus tôt, avec l'AS Strasbourg en 32es de finale, il avait accroché Nice à Bourtzwiller (1-1). Selon le règlement, en cas de match nul, on rejoue la partie (comme dans l'actuelle Cup anglaise...), mais sur terrain neutre. A Lyon, les Azuréens ne laissent alors aucune chance aux Bas-Rhinois et s'imposent aisément. « C'était mon premier grand souvenir, glisse Marc Siffert. J'avais même reçu les félicitations de Marcel Aubour, le gardien de l'équipe de France, qui m'avait prédit un bel avenir. »
    Le portier des Bleus ne s'était pas trompé. Marc Siffert est recruté par le Racing club de Strasbourg, où il passe deux saisons, avant de signer en faveur du FC Mulhouse, dont il porte les couleurs pendant quatre ans et avec qui il dispute un nouveau 32e de finale, perdu face à Nancy. « L'ambiance était surréaliste, raconte-t-il. Il neigeait, l'éclairage était moyen-âgeux... Mais il y avait beaucoup de monde, le public était très près des joueurs. Il n'y avait pas de piste d'athlétisme entre les tribunes et la pelouse comme dans l'actuel Parc des Sports de Haguenau. »

    « Ce n'est pas un hasard,
    ils ont ce qu'ils méritent »


    De ses expériences en Coupe de France, Marc Siffert retient de nombreux enseignements : « Sur un match, tout est possible. Quand le petit bat le grand, c'est toujours quelque chose de mémorable. La Coupe peut être un tremplin pour un joueur amateur. C'est le moment de se distinguer. Sur le plan collectif, cette compétition est le baromètre d'une équipe. L'ambiance dans un groupe, la qualité du jeu, le moral, la solidarité sont autant d'éléments qui ressortent durant un match de Coupe de France. »
    Des atouts que l'ex-entraîneur de Mars Bischheim (dans les années 80) prête volontiers à Schirhhein. Il a assisté, enchanté, à l'élimination de Clermont par les amateurs alsaciens. « Ce n'est pas un hasard, ils ont ce qu'ils méritent, se félicite-t-il. La Coupe de France est une épreuve qui a pris un bel essor. On bat des records d'engagés chaque année. »
    Et de pronostiquer : « Schirrhein peut battre Toulouse. La balle est ronde, on joue à 11 contre 11, tout peut arriver. C'est la beauté du football, le seul sport collectif qui rend ces exploits possibles. » L'homme parle en connaissance de cause...


    Amaury Prieur
    Football
    Schirrhein - Toulouse FC (samedi à 15h au Parc des Sports de Haguenau)

    L'oeil dans les Bleus
    Depuis le match du 14 décembre à Creutzwald, armé de son caméscope, Florian Courdavault, l'un des attaquants du FCE Schirrhein-Schirrhoffen, a compilé des milliers d'images dont certaines totalement inédites.
    Florian Courdavault et son camécospe fixé à sa main droite : une scène désormais indissociable au FCE Schirrhein. Lundi après-midi, il disposait de plus de trois heures d'images.
    Les premières ont été tournées dans le bus vers Creutzwald, la dernière séquence est le dîner au restaurant de Schirrhein le soir de la victoire contre Clermont.

    « Le caméscope ? Je l'ai
    emprunté à ma mère »


    « L'idée de filmer est venue... de rien, sourit-il. C'est pour les souvenirs, pour voir comment se vit un match depuis l'intérieur. Le caméscope ? Je l'ai emprunté à ma mère pour une durée indéterminée... »
    Pour ce documentaire, Courdavault a trouvé un assistant : Tristan Balieux. « Je lui passe le caméscope quand il faut que j'aille m'échauffer. C'était le cas à Creutzwald où j'étais titulaire alors que je ne m'y attendais pas ! »
    Tout avait pourtant mal commencé puisque sur la route de la Lorraine, la batterie de l'appareil avait lâché. Une fois rechargé, il n'a raté aucun moment de cette folle après-midi : l'arrivée au stade de la Houve, l'échauffement (dont Sylvain Kettering devant une pub ''Feu Vert'' et son chat blanc), la causerie d'Hervé Sturm, les chants de victoire et Saïd Ighli au tambour.

    Un arrière-train
    dévoilé dans
    l'allégresse générale


    L'intensité monte d'un cran avec le retour en Alsace. La ola dans le bus, un arrière-train dévoilé dans l'allégresse générale et l'arrivée à Schirrhein où 400 personnes sont là pour accueillir les joueurs.
    Le caméscope ne rate rien. Les images sont parfois floues, le zoom n'est pas toujours maîtrisé. Qu'importe, l'émotion est là. En permanence.
    Et arrive ce 3 janvier. Le caméscope est à nouveau en action au restaurant de Schirrhoffen pour l'avant-match. L'image-choc, c'est Jérémy Ziegler qui fait la tronçonneuse et détend l'atmosphère.
    Puis c'est l'arrivée au Parc des sports. Florian Courdavault filme en « non stop » l'entrée dans l'enceinte du stade et l'accueil chaleureux des premiers supporters.
    « Avec Kettering, on s'est trompés de vestiaire », rigole Courdavault. Les images défilent et transmettent parfaitement l'intensité de l'événement. Les étirements et l'échauffement où Arnaud Marty qui tire à côté du but. « C'est bon signe », s'esclaffe-t-il. Il ne croyait pas si bien dire...
    La séquence la plus forte, c'est le discours d'Hervé Sturm dans les vestiaires. Dehors, on entend le grondement de la tribune. « Ces gens ont un rêve... » commence le coach schirrheinois interrompu deux fois par un bruit de... chasse d'eau. Mathieu Granmasson peut-être ? Pas d'images pour le prouver...
    Sturm cite alors Martin Luther King et un silence impressionnant s'abat sur le vestiaire. Le caméscope a saisi l'ensemble de la causerie. Énorme !
    Pendant le match, les images tremblent. Courdavault puis Balieux filment comme ils le peuvent. Toute l'ambiance du banc de touche est là. Pas une seconde de l'explosion de joie finale n'échappe à l'objectif de l'appareil.
    Plus tard, c'est l'arrivée à Schirrhein, le club-house plein comme un oeuf, les chants de victoire, l'arrivée au restaurant. L'image finale est forte : gros plan sur le téléphone portable de Pierre Dillinger où s'affiche le SMS de félicitations envoyé par Pape Diouf, président de l'Olympique de Marseille.
    « Dès le soir, j'étais parti en vacances dans les Alpes, raconte Florian Courdavault, heureux comme un gosse en revoyant ces images. Et au stage en Allemagne, j'avais carrément oublié d'emporter le caméscope... »

    « Arnaud m'a poussé à
    continuer : "Filme tout !
    N'aie pas peur" ! »


    Mais promis, dès ce samedi, « ça va chauffer ! » « J'ai appris à filmer sur le tas, je pense qu'aujourd'hui, j'ai un BEP de cameraman, sourit l'ami Florian. Je me suis pris au jeu. Avoir cette caméra ne devait pas me perturber car moi aussi, je veux être dans le groupe des 18. Arnaud (Marty) m'a poussé à continuer. Il me disait : ''Filme tout ! N'aie pas peur ! Ce sont des moments uniques !'' »
    Au final, le but est de regrouper les images sur un CD à diffusion limitée. D'abord et surtout pour les joueurs. « Je ne pensais pas que revoir ces images redonnaient autant de frissons », confie notre apprenti cameraman. Des images plus fortes que d'autres.


    Christophe Schnepp
    Football

    Echarpes par milliers
    ARBITRES. - Alexandre Castro, qui sera l'arbitre central du Schirrhein - Toulouse, était au repos ce week-end.
    Claude Martinez et Huseyin Ocak, qui seront ses deux assistants, ont officié : le premier lors de PSG - Sochaux, le second lors de Marseille - Le Havre.
    Enfin, Wilfried Bien, qui sera le 4e arbitre, a dirigé Racing - Dijon samedi après-midi à la Meinau.
    CHOIX.- Jean Dillinger, maire de Schirrhoffen et frère du président de Schirrhein, ne regrette pas que le 16e de finale de la Coupe de France ne se joue pas à la Meinau. Quand bien même un tel choix aurait permis de vendre davantage de billets...
    « Notre territoire, c'est Haguenau », confie-t-il. « S'il n'avait pas eu lieu au Parc des Sports, ce choc face à Toulouse aurait perdu de son âme », explique pour sa part le vice-président de la LAFA Francis Willig. « Nous avons voulu travailler dans la continuité de l'exploit face à Clermont, y compris au niveau du terrain », conclut le milieu de terrain schirrheinois Michaël Hantz.
    ECHARPES. - Lundi soir, le cap des 3 000 écharpes vendues par le club de Schirrhein aux couleurs du 16e de finale était en passe d'être franchi. Tout le bénéfice ira dans la caisse des jeunes du club et sera investi dans des équipements.
    RÉGIME. - Pierre Dillinger espère participer au marathon de New York en 2010 et comptait suivre un régime. Depuis le début de l'année, le président du FCES a perdu 8 kilos. «C'est le stress de la Coupe de France», explique-t-il.
    BILLETS. - La chasse aux billets n'a pas cessé. Dimanche, Pierre Dillinger espérait que les supporters toulousains (pour qui 80 places avaient été prévues) ne se déplacent pas et puissent renvoyer quelques tickets.
    Sur le site Ebay, un habitant d'Uffholtz (Haut-Rhin) a mis son billet en vente prétextant « un empêchement de dernière minute » pour se rendre au match. Hier à 11 h, les enchères étaient montées à 20,50 €.
    TÉLÉ. - C'est France 3 qui assurera les images du match Schirrhein - Toulouse. La rencontre sera diffusée sur France 3 Alsace avec David Marcelin et Manuel Goetz aux commentaires. Prise d'antenne à 14 h 45. Du côté d'Eurosport, le consultant sera Jean-Marc Furlan, le coach du Racing.
    RÉCEPTIONS. - Les joueurs et dirigeants du FCE Schirrhein seront les invités des DNA à Strasbourg le lundi 26 janvier.
    Trois jours plus tard, c'est le conseil général du Bas-Rhin et son président Guy-Dominique Kennel qui accueilleront les Forestiers
    TERRAIN. - Grâce au dégel progressif, la pelouse du Parc des Sports encaisse plutôt bien la remontée des températures. Lundi, le terrain était encore gelé et quelques flaques étaient encore visibles. Hier, la journée a été idéale. « Le terrain, qui était bien dur en début de semaine, est en train de s'ouvrir. On peut être optimiste », a souligne André Hahn, le monsieur « Coupe de France » de la LAFA


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    Coupe de France - Page 9 Empty Re: Coupe de France

    Message par fcm Mer 21 Jan 2009 - 11:15

    Du côté de Toulouse
    SUPPORTERS. - Depuis quelques jours, les fans de Toulouse cherchent à savoir où se situe Schirrhein ainsi que Haguenau. Sur leur forum de discussions, une photo aérienne du Parc des sports a été téléchargée ainsi que des liens vers les articles des journaux régionaux et les reportages de France 3 Alsace ou d'alsaticTV.
    TOULOUSE ET LES AMATEURS. - Depuis trente ans, voici les résultats de Toulouse en Coupe de France contre des équipes amateurs issus des divisions régionales : Gambsheim (DH) - TFC 0-3 ; Cheminots Béziers (district) - TFC 1-2 ; Neuville-sur-Saône (PH) - TFC 1-2 a.p. ; Pau (DH) - TFC 0-4 ; Orthez (DH) - TFC 2-5 a.p. ; Lavernose (Promotion) - TFC 0-5.
    ENTRAINEMENTS. - Les Toulousains se sont entraînés deux fois hier (10 h 15, 16 h 15). Demain et jeudi, une séance matinale est prévue, l'après-midi étant consacrée aux soins et à la récupération. Vendredi, un entraînement à huis-clos se fera le matin. Alain Casanova, l'entraîneur, a déjà annoncé son intention de «ne laisser souffler personne et d'aligner la meilleure équipe possible» à Haguenau.



    Football
    J'ai un mot à vous dire

    Sylvain Kettering
    Surnom : Chat
    Date de naissance : 24/2/1983
    Lieu de naissance : Haguenau
    Profession : chauffeur-livreur
    A Schirrhein depuis : 2004
    Clubs précédents : Preuschdorf, FR Haguenau
    Palmarès : Trois coupes du Crédit Mutuel, finaliste Coupe d'Alsace, champion d'Alsace de Promotion d'Excellence, deux montées (Excellence, DH), 16e de finale de la Coupe de France
    Poste : gardien de but
    Club français préféré : Schirrhein
    Club étranger préféré : Arsenal
    Joueur français préféré : Zidane
    Joueur étranger préféré : Gerrard
    Couleur préférée : rouge
    Couleur détestée : vert
    Film préféré : Bienvenue chez les Ch'tis
    Livre préféré : Magazine Entrevue
    Mot préféré : sexe
    Mot détesté : abstinence
    Passions : la sieste, la vie et ma copine
    Meilleur souvenir de footballeur : victoire contre Clermont (pour l'instant...)
    Pire souvenir de footballeur : la finale de la Coupe d'Alsace contre le Racing perdue aux tirs au but
    Un objet indispensable : mon collier et ma bague
    Superstition : mon collier dans la poche du président pendant les matches
    Une anecdote sur un des équipiers : un pari avec Max Balieux qui a gagné une bouteille de whisky en boite de nuit : il a trouvé une fille en moins d'une heure qui lui a inscrit son numéro au marqueur sur les fesses
    Une devise : profiter de l'instant présent




    Football
    J'ai un mot à vous dire

    Julien Berling
    Surnom : Berette
    Date de naissance : 19/4/1983
    Lieu de naissance : Strasbourg
    Profession : commercial
    A Schirrhein depuis : six saisons
    Club précédent : FR Haguenau
    Palmarès : Champion de France UNSS, Champion d'Alsace des « 17 ans », deux Coupes d'encouragement, trois Coupes du Crédit Mutuel (une avec Haguenau, deux avec Schirrhein), une finale de la Coupe d'Alsace
    Poste : arrière latéral gauche
    Club français préféré : Lyon
    Clubs étrangers préférés : Arsenal, Barcelone
    Joueur français préféré : Toulalan
    Joueur étranger préféré : Messi
    Couleur préférée : bleu
    Couleur détestée : vert
    Film préféré : Coktail avec Tom Cruise (la classe)
    Mot préféré : amour
    Mot détesté : haine
    Passion : la pêche quand j'ai le temps
    Meilleur souvenir de footballeur : victoire contre Clermont en 32e de finale de la Coupe de France
    Pire souvenir de footballeur : Espoir à Haguenau
    Un objet indispensable : mon agenda
    Superstition : toujours le même slip pour jouer
    Une anecdote sur un des équipiers : Les grigris de Franck Rischmann avant un match... comme un sorcier
    Une devise : Yes, we can


    Football

    Jérôme Lerché
    Surnom : Serge
    Date de naissance : 28/8/1980
    Lieu de naissance : Haguenau
    Profession : soudeur
    A Schirrhein depuis : 1987
    Clubs précédents : Sessenheim (une saison)
    Palmarès : Deux Coupes du Crédit Mutuel, finaliste de la Coupe d'Alsace, montée en Excellence, montée en DH
    Poste : milieu défensif
    Club français préféré : Paris SG
    Club étranger préféré : Barcelone
    Joueur français préféré : Zidane
    Joueur étranger préféré : Sessegnon
    Couleur préférée : bleu
    Couleur détestée : vert
    Film préféré : Rocky
    Livre préféré : L'Équipe
    Mot préféré : gagner
    Mot détesté : perdre
    Passion : ma famille
    Meilleur souvenir de footballeur : Creutzwald - Schirrhein en Coupe de France
    Pire souvenir de footballeur : Finale perdue en Coupe d'Alsace
    Un objet indispensable : mes crampons
    Une anecdote sur un des équipiers : Malgré 25 buts par saison, certains arrivent encore à critiquer Granmasson
    Une devise : un pour tous, tous pour moi (je rigole)


    Indiscrétions
    DATE. - La date des 32es de finale avait été critiquée, notamment à cause de l'état des terrains. Pour l'édition 2009/2010, ces 32es seront décalés d'une semaine pour se jouer les 9 et 10 janvier.
    REPRISE. - Le retour officiel de Schirrhein dans une compétition alsaco-alsacienne est fixé au dimanche 1er février avec un match de Coupe du Crédit Mutuel contre le FR Haguenau II. Il est possible que le match soit inversé et se joue au stade Oscar-Heisserer où les Forestiers n'ont plus évolué depuis le 7 décembre.
    BLOG. - 151 pages hier en début de soirée : l'un des blogs consacré au FCE Schirrhein s'est copieusement rempli. Il faut dire que la première page remonte à juillet 2005... Rendez-vous sur http// :schirrhein4life.skyrock.com


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    Coupe de France - Page 9 Empty Re: Coupe de France

    Message par fcm Jeu 22 Jan 2009 - 9:41

    Football
    Le regard des adversaires de Schirrhein en coupe de France

    Ils sont conquis
    Alors qu'on a déjà tout dit ou presque sur cette formation qui résiste encore et toujours à l'envahisseur, les adversaires éliminés par Schirrhein ne semblent souffrir d'aucune amertume. De l'avis général, le petit village alsacien incarne dignement le football amateur.
    Pascal Lieb, entraîneur de Kaltenhouse (D1) (battu 1-0, but de Granmasson) : « c'est une équipe solide, homogène, avec des vraies valeurs, dignes d'un esprit de club familial. Ils sont solides dans toutes les lignes. Ils ont un bon entraîneur, qui a une pédagogie hors du commun. Je suis surtout content de voir qu'ils n'ont pas pris la grosse tête et ils méritent leur parcours. Comme tout le monde, j'étais surpris de leur performance contre Clermont, mais ça démontre qu'il n'y pas de vérité dans le football. Contre Toulouse, ça va être difficile, mais s'ils ne sont pas trop crispés, tout est possible. Je leur souhaite de tout coeur de passer . »
    Yoann Trawalter, défenseur de Gambsheim (PE) (battu a.p. 3-1, buts de R. Martzolff, Marty et Granmasson) : « honnêtement, ce jour-là, Schirrhein ne nous a pas laissé un souvenir impérissable, puisqu'on a dominé la 1ere mi-temps, et qu'on avait les occasions pour tuer le match. Mais ils se sont repris en fin de seconde période, et dans les prolongations, ils étaient beaucoup plus solidaires et nous ont pressés avec plus de détermination. Quand on voit le parcours qu'ils ont fait ensuite, on se dit que ça aurait peut-être pu nous réussir aussi ! Je pense que l'effet de surprise ne jouera sans doute plus. Désormais, ils sont attendus et Toulouse a des individualités plus fortes. Mais c'est vraiment bon pour le foot alsacien et le foot amateur qu'ils soient allés aussi loin . »

    « Une équipe d'amateurs
    avec un esprit de pros »


    Lucien Stohr, entraîneur de Steinseltz (DH) (battu a.p. 3-2, buts de Wagner, Fornecker et Granmasson) : « Schirrhein est une équipe solide, avec une bonne organisation et de la complicité. On voit aussi qu'il y a du talent. Contre Clermont, ils ont réalisé un exploit, montrant qu'une équipe peut se transcender. Le prochain adversaire, Toulouse, sera plus difficile à battre. Les joueurs ont été très sollicités par les médias notamment et risquent d'avoir perdu beaucoup d'énergie. Mais je fais confiance à Hervé Sturm et son talent pour trouver les mots justes . »
    Jean-Marc Schlarb, entraîneur de Kaysersberg (PE) (battu 3-0, buts de Kempf csc, Marty et Courdavault) : « Schirrhein est une équipe d'amateurs avec un esprit professionnel. Ils sont appliqués, sérieux. Un groupe que tout entraîneur rêve d'avoir. Mais maintenant qu'ils affrontent des pros, ça se joue plus dans la tête. Je suis très content pour eux, pour le foot alsacien. Quitte à avoir été éliminé, autant que ce soit par eux ! Le club les avait déjà félicités par courrier après leur victoire contre Clermont. On sera évidemment tous derrière eux et on leur souhaite bonne chance . »

    « Leur point fort,
    c'est qu'ils n'ont pas
    de point faible »


    Emil Iliev, entraîneur du CS Mars Bischheim (DH) (battu 4-2, buts de Roth, Granmasson, Marty et Ighli) : « tout d'abord, Schirrhein est une équipe bien encadrée et bien entraînée, qui évolue tous les ans. Leurs points forts résident dans le physique, la vitesse avec le ballon et l'intelligence tactique. Contre Clermont, je n'étais pas surpris. Les pros les ont sous-estimés, et ensuite l'efficacité de Schirrhein a fait le reste. Contre Toulouse, je pense qu'il y a toujours une chance. Il faut les prendre d'égal à égal. La clé réside dans la psychologie. C'est en tout cas très bénéfique pour l'Alsace . »
    Jean-Philippe Séchet, entraîneur de Creutzwald (DH) (battu 2-1, buts de Wagner et Bonelli) : « C'est une très bonne équipe, qui mérite ce qui lui arrive. Son point fort, c'est qu'elle n'a pas de point faible. Il y a beaucoup de qualité technique, d'application. Le danger peut venir de n'importe quel joueur, ils sont tous capables de faire la différence et de marquer. Contre Clermont, il n'y avait plus de différence de niveaux. Même s'il y a plusieurs divisions d'écart, on entre toujours sur le terrain avec dans un coin de la tête la volonté de faire un exploit. S'ils n'y croyaient pas, ils ne seraient pas allés aussi loin. Le match de samedi sera difficile, mais tout est possible. Ça dépendra de l'entame. Si Schirrhein parvient à retarder l'échéance, à ne pas prendre de but, les minutes s'écouleront en leur faveur. Je suis en tout cas content pour eux, ils méritaient plus que nous de poursuivre l'aventure, et je leur souhaite bon vent . »


    Vincent Hahn


    Football
    Schirrhein - Toulouse FC (samedi à 15h au Parc des Sports de Haguenau)

    Martzolff, le sagement fou
    Défenseur central du FCE Schirrhein-Schirrhoffen, Raphaël Martzolff est le sage de la bande. Parfois, pourtant, il s'accorde consciemment quelques instants de folie douce.
    Il était une fois Raphaël Martzolff. C'était il y a huit ans, il jouait en DH à Steinseltz après avoir longuement fréquenté les vestiaires du FR Haguenau. Et puis, il s'était vilainement blessé : ligaments croisés du genou droit.
    Huit mois plus tard, juste après sa guérison, le même genou avait encore craqué. Re-belote et presque dix de der. « Ça faisait beaucoup. On se dit que jouer à un bon niveau est de l'histoire ancienne, explique-t-il. Mais je ne voulais pas tout arrêter. En fait, avec quelques copains, jeunes comme moi, on voulait retourner au village pour essayer de remonter le club qui était en Division 3 départementale. »

    Dans le bus des joueurs
    du FR Haguenau pour
    être avec Raphaël


    Pour de petites querelles de clocher si typiques de l'esprit alsacien, Raphaël Martzolff ne rejoindra pas l'ES Morsbronn-les-Bains. « Finalement, je n'en veux à personne », sourit le défenseur central.
    Privé de son village, il signera à Schirrhein. « Le club évoluait en Promotion d'Excellence. Même si je descendais de quelques divisions, j'y suis allé. »
    Il mettra du temps à s'imposer. Il avait pris du poids et disputera cinq matches en... deux saisons. Et puis, un jour, profitant de la vacance du poste, il deviendra indispensable au coeur de la défense schirrheinoise.
    Dans ces temps difficiles, ses parents (Kathy et Denis), qui suivent tous ses matches « même à l'extérieur », et son épouse Nadia l'épauleront. « Je l'ai connue quand j'avais quinze ans. Nous nous sommes rencontrés en Italie, dit-il avant de rigoler. Enfin, c'était à Rimini. C'est une annexe de l'Alsace l'été venu. »
    Il est de Haguenau, elle est de Wissembourg. « On ne se voyait que le week-end. Quand je jouais au FRH en « 15 ans » Nationaux, pour passer plus de temps ensemble, elle faisait les déplacements avec nous dans le bus, sourit Raphaël Martzolff. Elle s'est passionnée pour le foot par amour. C'est beau, non ? »
    Treize ans plus tard, ils sont mariés et madame (et ses parents) assiste aux matches de son époux.
    « J'ai l'impression de revivre ce que nous avions vécu quand nous nous sommes connus. Entre le travail, le stage en Allemagne et les entraînements, on ne se voit pas beaucoup. Et ce qui te nourrit chaque jour, te fait gagner ta croûte, c'est pas le football. Ça, je ne le perds surtout pas de vue. »

    « J'ai même fait
    un tacle à Nadia
    pendant mon sommeil »


    Pourtant, parce qu'il est trop occupé à penser foot en ce moment, qu'on le sollicite de part et d'autre, le conducteur de travaux qu'il est a préféré prendre des vacances cette semaine.
    « Par correction pour mon employeur, pour être tranquille aussi, j'ai pris cette décision. Il est difficile de tout concilier quand tu vis ce que nous vivons. Tu n'as même pas le droit de le rêver. Pour moi, la Coupe de France se résumait à jouer contre des petits villages où nous étions dans la peau du gros. Là, tout s'est inversé. Et c'est inimaginable... »
    Avant le match de Clermont, il avait déjà pris une semaine de congés (tant pis pour cet été) pour mieux se concentrer. A l'arrivée, le jour de son 28e anniversaire, Raphaël Martzolff avait inscrit le troisième but, celui qui donnait l'avantage à Schirrhein.
    « C'était indescriptible. J'étais dans le brouillard. Je ne savais pas où le ballon était parti, seulement qu'il était allé en l'air, dit-il avant de sourire. Ce n'est qu'en revoyant mon but à la télé que j'ai vu qu'il était beau. C'est d'abord un plaisir égoïste avant qu'il devienne collectif. Je ne pouvais pas rêver plus beau cadeau. »
    Il dit « avoir la chair de poule jusqu'en haut » quand il revoit les images du match et savoure les petits plaisirs.
    « L'autre jour, j'ai lu les réactions d'Arsène Wenger et des entraîneurs de notre championnat dans le journal. Que des gens d'importance soient fiers de nous, c'est superbe. »
    Lui, le calme de la bande, sage jusqu'au bout de ses doigts de pied, avoue (avec humour) avoir sombré dans la folie durant les jours qui ont suivi le match de Clermont.
    « J'avais prévenu ma femme que mes nuits allaient être agitées. Je me suis parfois réveillé en sursaut. J'ai même fait un tacle à Nadia pendant mon sommeil, éclate-t-il de rire. Tout a changé depuis ce match. »
    Il dit savourer d'avance celui de Toulouse. « Quand tu sais que des milliers de personnes vont faire du bruit, la fatigue disparaît. Tu peux continuer à jouer des heures et des heures. Tu te sens porté. Nous avons très peu de chances de passer, mais on se battra comme d'habitude. »
    Et puis, quoi qu'il arrive « parce que le point final de cette aventure arrivera forcément », il redeviendra conducteur de travaux tous les jours, footballeur de passion le dimanche et les deux soirs d'entraînement.
    Un footballeur d'Excellence marié à une femme qui pourra enfin s'endormir sans la crainte d'être taclée...


    Jean-Christophe Pasqua
    Football
    Le carnet de bord de Franck Rischmann

    « Le match de notre vie »
    Depuis la victoire contre Clermont, Franck Rischmann, le capitaine du FC Schirrhein et électricien dans la vie, nous envoie son carnet de bord.
    MARDI 20 JANVIER : « La dernière journée de boulot commence par beaucoup d'encouragements puisque je ne reverrai plus mes collègues avant le match. Je pense qu'ils ont autant hâte d'y être que moi. Ils m'ont même demandé s'il y a un endroit stratégique pour avoir la meilleure vue possible.
    Ce soir, j'ai rendez-vous dans un institut de beauté de la localité (La Verrière) qui nous a généreusement offert (à chaque joueur) un massage des pieds. C'est la première fois que je vais dans ce genre d'endroit, mais je remercie ses responsables. Ce soin a été très agréable, je suis rentré avec des jambes plus légères. Je suis fin prêt à accueillir Jérémy Mathieu dans mon couloir droit, même s'il fait partie du onze d'Europe du week-end dans le quotidien l'Équipe (les onze meilleurs joueurs d'Europe à leur poste). Il y avait notamment des noms comme : Messi, Eto'o, Henry... Quand j'y pense, c'est hallucinant !
    Ce soir c'est également la première soirée, depuis le match contre Clermont, où je vais profiter de ma petite famille. C'est important et nécessaire pour moi et surtout nécessaire. Ça fait du bien de pouvoir de nouveau une fois se poser devant la télé.
    Depuis lundi soir je suis également l'épisode quotidien de Rund Um où l'on présente tout notre village, avec ses commerces qui se sont tous parés de ciel et blanc, et ses villageois qui ne quittent plus leurs écharpes ni leur bonnet aux couleurs du club.
    Je suis entrain de profiter pleinement de ces merveilleux moments. Les sollicitations médiatiques sont importantes et prenantes, mais cela fait très plaisir de se savoir demandé. Je suis tout à fait conscient que tout est susceptible de s'arrêter d'un seul coup dimanche soir. Il faut absolument garder les pieds sur terre quoi qu'il arrive. Nous sommes des joueurs amateurs ne l'oublions pas ».
    MERCREDI LE 21 JANVIER : « Grasse mat'. Que c'est agréable après ce week-end qui a été très chargé. Aujourd'hui c'est une journée farniente avec Luca. Mon téléphone sonne toujours autant.
    L'après-midi est consacrée à des interviews. Le match contre Toulouse arrive à grands pas. Tout le monde commence à être impatient d'y être. C'est vraiment le match de notre vie. On ne se laissera pas marcher dessus.
    Merci d'avoir suivi mon carnet de bord, j'ai vraiment apprécié de pouvoir vous faire partager ces moments. Je vous donne rendez-vous après le match, quoi qu'il arrive, pour la suite ou la conclusion de notre aventure ».


    Football
    J'ai un mot à vous dire

    Guillaume Roth
    Surnoms : Bibi, Jambes de feu, Guigues
    Date de naissance : 2/12/1985
    Lieu de naissance : Strasbourg
    Profession : électricien
    A Schirrhein depuis : 2007
    Clubs précédents : Schnersheim, Truchtersheim, Vauban
    Palmarès : 16e de finale de Gambardella, une montée en Excellence, une coupe du Crédit Mutuel, finaliste de la Coupe d'Alsace, 16e de finale de la Coupe de France
    Poste : milieu droit (polyvalent)
    Club français préféré : Lyon
    Club étranger préféré : Liverpool
    Joueur français préféré : Zidane
    Joueur étranger préféré : Gerrard
    Couleur préférée : bleu
    Couleur détestée : vert
    Film préféré : Je suis une légende
    Livre préféré : mon classeur souvenir de footballeur
    Mot préféré : gagner
    Mot détesté : perdre
    Passions : cinéma, jeux vidéo
    Meilleur souvenir de footballeur : le 32e de finale contre Clermont
    Pire souvenir de footballeur : défaite en 16e de finale de la Coupe Gambardella contre Lens
    Un objet indispensable : gel
    Superstition : Powerade
    Une anecdote sur un des équipiers : les cheveux de Sortelle, toujours la classe !
    Une devise : Mieux vaut tard que jamais


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    Coupe de France - Page 9 Empty Re: Coupe de France

    Message par fcm Jeu 22 Jan 2009 - 9:43

    Football

    Arnaud Marty
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    Date de naissance : 14/3/1972
    Lieu de naissance : Strasbourg
    Profession : chargé de clientèle bancaire
    A Schirrhein depuis : 2007
    Clubs précédents : SC Schiltigheim, AS Strasbourg, Vauban Strasbourg, Mars Bischheim
    Palmarès : une Coupe d'Alsace, une Coupe du Crédit Mutuel, finaliste de la Coupe d'Alsace, un 32e de finale de la Coupe de France, un 16e de finale de la Coupe de France
    Poste : attaquant
    Club français préféré : Nantes
    Club étranger préféré : Barcelone
    Joueur français préféré : Platini
    Joueur étranger préféré : Ronaldo
    Couleur préférée : bleu Schirrhein
    Couleur détestée : mauve Toulouse
    Film préféré : Les Affranchis
    Mot préféré : gagner
    Mot détesté : perdre
    Passions : tennis et golf
    Meilleur souvenir de footballeur : victoire contre Clermont en 32e de finale de la Coupe de France
    Pire souvenir de footballeur : défaite en finale de la Coupe d'Alsace 2008 aux tirs au but face au Racing
    Un objet indispensable : une chaussure de foot
    Superstition : je donne mon alliance à mon épouse avant chaque match
    Une anecdote sur un des équipiers : je n'ai toujours pas vu Jérôme marquer un but, sauf à l'entraînement
    Une devise : mieux vaut tard que jamais


    Indiscrétions
    TERRAIN OK. - « On jouera ! ». André Hahn, qui suivait de très près (avec le concierge du Parc des sports) l'état de la pelouse haguenovienne est formel : le match aura bien lieu, il n'y a aucun risque de report.


    Tirage et dotations
    Le tirage au sort des 8es de finale de la Coupe de France aura lieu ce dimanche à 19h30 au siège d'Eurosport. Rappel des dotations.
    - Vainqueur d'un 7e tour : 7 500 €
    - Vainqueur d'un 8e tour : 35 000 € (cumul 42 500 €)
    - Vainqueur d'un 32e de finale : 40 000 € (cumul 82 500 €)
    - Vainqueur d'un 16e de finale : 60 000 € (cumul 142 500 €)
    - Vainqueur d'un 8e de finale : 130 000 € (cumul 272 500 €)
    - Vainqueur d'un 1/4 de finale : 280 000 € (cumul 552 500 €)
    - Vainqueur d'une 1/2 finale : 560 000 € (cumul 1 112 500 €)
    - Vainqueur de la finale : 700 000 € (cumul 1 812 500 €)


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    Message par fcm Ven 23 Jan 2009 - 10:59

    Football
    Football / Schirrhein-Toulouse (demain à 15h au Parc des Sports de Haguenau)

    Livreur d'effervescence
    Sylvain Kettering, 25 ans, chauffeur-livreur, ressent au quotidien les effets de l'invraisemblable épopée de Schirrhein en Coupe de France. Le gardien titulaire du club amateur de l'année ne passe pas une demi-heure sans recevoir les félicitations d'un de ses clients.
    « Ramsès ? La première fois que je l'ai vu, je ne faisais pas le fier. Mais j'ai dû l'adopter. C'est un gros nounours gentil et affectueux... » Il est 7 h quand le doberman de Karima, la compagne de Sylvain Kettering, s'étire. 7 h, c'est aussi l'heure à laquelle le gardien titulaire de Schirrhein avale son café, dans sa petite maison de Niederbronn-les-Bains. Avant de griller sa première cigarette, « la meilleure ». Ses journées, dit-il, ressemblent à une « course contre la montre ».
    Chauffeur-livreur, il refuse un quelconque « traitement de faveur » dans son entreprise, « parce qu'il n'y a pas de raison que les autres fassent le boulot à ma place pendant que je bénéficie d'allégements ».

    « Je ne me levais
    pas le matin »


    Il est comme ça, Sylvain Kettering. L'exploit contre Clermont, les sollicitations des médias, les félicitations qui viennent de toutes parts, ne lui ont pas fait perdre la raison.
    8h, arrivée au dépôt. Une affiche de soutien et une écharpe de Schirrhein ornent les vitres. Un de ses collègues le chambre : « D'habitude, il doit faire signer ses livraisons. Maintenant, c'est le contraire ! » Sylvain sourit, sans s'attarder. Des colis à amener à bon port, il en a une cinquantaine en moyenne par jour. Des meubles en pièces détachées, des fournitures de bureau... Le client, de l'agence de voyages au concessionnaire automobile, est roi. Et un retard de livraison n'est jamais bien perçu.
    « J'ai reçu une formation de commercial et j'ai multiplié les expériences très moyennes, raconte-t-il. J'avais des difficultés à m'autodiscipliner. Parfois, je ne me levais pas le matin. Mon salaire dépendait de mes ventes. Je ne gagnais pas beaucoup car je ne bossais pas. »
    Aujourd'hui, Sylvain, 26 ans le 24 février, a des objectifs précis, chiffrés. Bref, un contrat à remplir et une confiance à justifier. Né à Nehwiller-les-Woerth, il a habité à Haguenau de 2002 à 2005. Alors forcément, le secteur n'a plus beaucoup de secrets pour lui.
    Dans sa camionnette de fonction, il allume la radio et cherche « Liberté », cette station alsacienne où l'hymne du FCE Schirrhein passe en boucle et sur laquelle le président Pierre Dillinger doit intervenir à 9 h. C'est à cet instant qu'il décide de s'accorder l'une de ses rares pauses de la journée.

    « Je déteste être à la bourre
    et je le suis sans arrêt »


    Une chaîne sportive l'appelle pour un reportage ? Elle devra s'adapter à son rythme de travail. Une radio le sollicite pour un rendez-vous téléphonique ? Il aura lieu au volant de la camionnette.
    « Les tournées sont difficiles à terminer, soupire le portier schirrheinois. Les gens me reconnaissent, ils voient ma tronche dans les journaux. Je perd du temps, je discute... Je déteste être à la bourre et je le suis sans arrêt. » Mais il le reconnaît lui-même : son histoire est tellement éphémère qu'il ne peut pas être usé par ce qui reste « quelque chose de super agréable à vivre ».
    Avec ses clients, Sylvain a développé une relation de proximité. Les encouragements et les plaisanteries fusent sur son passage : « Merde pour samedi ! » « T'as pas les cheveux bleus toi ? » « T'as le droit d'encaisser un but, pas plus ! » « Tu sais qu'ici, tout le monde s'entraîne pour chanter samedi ? ». « Grâce à vous, je vis un rêve éveillé ! » lui lance un monsieur d'un certain âge en alsacien.
    10h, chez un sous-traitant automobile, Sylvain croise son coéquipier Kévin Sortelle, régleur polyvalent, avec qui il échange quelques mots.
    Avant midi, il a une bonne demi-douzaine de cartons à déposer. « Des gens appellent à la boîte pour savoir quand ils doivent passer des commandes pour que ça soit moi le livreur », explique-t-il, flatté.

    « Je n'ai pas sauvé
    le monde non plus ! »


    Même débordé, il ne veut pas manquer le repas avec son président au restaurant "Chez Colette" à Schirrhoffen. Là-bas, il retrouve entre autres Julien Gast, l'ancien attaquant de Schiltigheim qui a vécu la fabuleuse aventure de 2003, quand le Sporting a atteint les quarts de finale de la Coupe de France. Les deux hommes, très amis, ont évidemment des choses à partager... Mais il faut faire vite. « Je suis obligé de prendre rendez-vous avec toi pour te voir », lui fait remarquer son pote Julien.
    14h, l'engouement continue. « Il m'arrive de rouler et de revoir les images de notre exploit. D'un coup, je me réveille et je me rends compte que j'ai manqué la direction. »
    « Je suis troublé, glisse encore le portier schirrheinois. Je n'ai pas sauvé le monde non plus ! Je ne suis pas une vedette, simplement un joueur de foot amateur qui a eu un peu de réussite. »
    17h30, Sylvain livre son dernier colis. A l'institution Sainte- Philomène de Haguenau, son ancien lycée. Il est temps pour lui de filer à l'entraînement. Comme sur sa ligne de but, le chauffeur-livreur n'a pas tergiversé. On lui souhaite la même efficacité samedi.


    Amaury Prieur


    Football
    Le grand témoin : Corentin Martins (RC Strasbourg)

    Le multirécidiviste
    Corentin Martins a soulevé, un soir de mai 2001 au Stade de France, la dernière Coupe de France remportée par le Racing. En spécialiste de l'épreuve, l'ex-capitaine alsacien évoque ses souvenirs avec une émotion intacte. Et souhaite bon vent aux petits gars de Shirrhein.
    Il a porté la tunique tricolore à quatorze reprises, sillonné l'Europe sous le maillot auxerrois, bordelais et même strasbourgeois, ramené un titre de champion de France (1996) sur les bords de l'Yonne.
    Corentin Martins a eu, comme qui dirait, une vie de joueur professionnel bien remplie. De celles dont beaucoup d'autres ont rêvé sans jamais en connaître le moindre frémissement.

    « Le seul trophée que le
    vainqueur pouvait soulever »


    Le Finistérien, revenu dans sa région natale pour endosser les fonctions de directeur sportif au Stade Brestois, a vécu tout cela et pourrait s'en satisfaire paisiblement. Oui, mais voilà, ses plus grandes émotions, ses peines et ses joies, c'est la Coupe de France qui les lui a procurées. Et de loin. A trois reprises - en 1994 et 1996, année du doublé avec Auxerre, puis en 2001 au Racing -, Martins est allé au bout d'un rêve dont quelques élus, comme Schirrhein cette année, récupèrent de majestueuses gerbes de poussières.
    Quand il s'agit d'évoquer ses souvenirs dans la compétition, même au lendemain de l'élimination des siens - 2-0 a.p. à Guingamp -, l'ancien meneur de jeu remonte le fil du temps. Jusqu'à l'enfance, genèse de sa passion avec la coupe.
    « Quand j'étais gamin, c'était le seul "vrai" trophée qui existait, raconte-t-il. Le seul que le vainqueur pouvait soulever devant ses supporteurs. Cela me paraissait donc plus important que de remporter un championnat. Je retiens les images de liesse populaire. Une aventure en coupe mobilise beaucoup de monde. C'est la victoire de toute une région. »

    « La communion avec
    le public s'était faite
    à la Meinau »


    Plus tard, son regard d'enfant a pu être confronté à la réalité. Force est de constater que Martins n'a pas eu à déchanter, même si sa troisième et dernière levée lui a laissé un goût d'inachevé. Quand « Coco » brandit le trophée, en cette soirée du 26 mai 2001, le Racing de Pouliquen est depuis quelques semaines condamné à la relégation.
    « La joie a été tronquée par la descente, rappelle-t-il. J'éprouvais un sentiment mitigé. On avait commis trop d'erreurs dans la saison pour avoir l'esprit tranquille. »
    Le championnat est une chose, la coupe une autre. Malgré les déboires à répétition, Martins ne se voyait pas échouer si près du but : « Pour un joueur de Ligue 1, la coupe ne représente que six matches. C'est à la fois peu et beaucoup. Arriver en finale, c'est bien, mais pas suffisant. On ne retient que le nom des vainqueurs. »

    « Clermont n'était qu'à 60%,
    contre 120 pour les amateurs »


    Ce soir-là, Amiens, alors deuxième du National, a donc été un finaliste valeureux qui a poussé Strasbourg à la séance de tirs au but (0-0, 5-4 a.t.b., dernière réalisation de Chilavert). Mais les Picards ne sont pas entrés dans l'histoire, offrant aux Bleus le troisième trophée après ceux de 1951 et 1966.
    « La finale ne restera pas gravée dans les mémoires, sourit Martins. Dans ce Stade de France que nous découvrions, les supporteurs nous avaient réservé un tifo extra. La communion avec le public s'était faite aux tours précédents, à la Meinau, contre Lyon (3-0 en quarts) puis Nantes (4-1 en demies). Je me souviens que le club avait à ces occasions invité les anciens vainqueurs, à l'image de René Hauss. C'était en quelque sorte un passage de témoin entre deux générations. »
    De son parcours personnel, celui qui a passé cinq saisons et demie sous le maillot bleu tire quelques conclusions. « Dans cette compétition, la différence se fait selon le pourcentage de motivation, assure-t-il. Cela nivelle un peu les valeurs. Pour expliquer l'exploit de Schirrhein, on peut toujours invoquer les conditions difficiles, le terrain gelé, etc. La vérité, c'est que Clermont n'était qu'à 60%, contre 120 pour les amateurs. »
    Cette « aventure extra et inoubliable » que vivent les hommes d'Hervé Sturm ne doit, selon lui, rien au hasard : « On se rend compte que les petites équipes qui vont loin s'appuient souvent sur quelques jeunes passés par des centres de formation. Les entraîneurs sont aussi mieux formés. L'aspect physique, mental et tactique n'est pas négligé. »
    Même si la montagne toulousaine qui se présentera samedi à Haguenau s'avère difficile à déplacer, Martins ne condamne pas d'avance les gars d'Alsace du Nord. Question sensation, il en connaît d'ailleurs un rayon. « Avec Bordeaux, on avait échoué en demies contre Calais, rigole-t-il. Quand tu es pro, tu prends une grosse claque. Heureusement qu'on va au bout avec le Racing l'an d'après ! »

    « Ils ont le même but,
    ils sont animés
    de la même conviction »


    De là à penser qu'un nouvel exploit est au bout des crampons schirrheinois, il est un pas que peu de gens osent franchir. « C'est un match de foot, il y a toujours une possibilité. Tout ce que je leur souhaite, c'est qu'ils prennent du plaisir. Je vois en eux la recette collective qui permet d'y croire. Ils ont le même but, ils sont animés de la même conviction. Rien n'est impossible » Si c'est Corentin Martins qui le dit...


    Sébastien Keller
    Football

    Une place à 741 €!
    LES PRIX MONTENT. - Sur un célèbre site de vente aux enchères, un billet du match Schirrhein - Toulouse FC est grimpé jusqu'à... 741 € hier à 18h30 avec 98 enchères.
    Deux autres places ont été mises en vente: la première est proposée en achat immédiat à 100 €, la seconde en était à 73 € (25 enchères)
    Rappelons que ces billets étaient vendus à 8 €.
    ANNIVERSAIRE. - Steve Heit, le milieu offensif, a fêté mercredi soir au club-house d'Oberhoffen, où Schirrhein s'entraîne, son 26e anniversaire. Il a arrosé tout ça d'un bon crémant d'Alsace.
    CASANOVA DÉTERMINÉ. - L'entraîneur de Toulouse, Alain Casanova, n'entend pas passer pour le dindon de la farce lors de ce tour. Hier, sous le feu nourri des journalistes venus demander si son équipe craignait le petit poucet Schirrheinois, il a lâché, agacé: «Mais vous me parlez de qui, du Real Madrid ou quoi? Non, mes joueurs n'ont pas peur. Ils sont costauds mentalement. On respecte Schirrhein, comme n'importe quel autre adversaire. J'alignerai donc ma meilleure équipe possible.»
    MISE EN SITUATION. - Mercredi, le Téfécé a disputé une rencontre amicale à huis-clos, contre les moins de 18 ans du club. Histoire de se rapprocher au plus près, certainement, du niveau supposé des amateurs alsaciens, supervisés dimanche dernier à Oberhoffen par un émissaire haut-garonnais. L'affaire n'a pas fait un pli: victoire 7-0 pour les pros...
    EBONDO, LE RESCAPÉ. - Le Toulousain Albin Ebondo est déjà venu deux fois en Alsace affronter des clubs amateurs en Coupe de France. A Schiltigheim, le 15 février 2003, il s'était incliné face au Sporting (0-3) en 8e de finale. A Geispolsheim, le 8 janvier 2005, il s'imposait face à Gambsheim (3-0). Samedi, le défenseur devrait d'ailleurs être titularisé.
    L'équipe probable: Carrasso - Ebondo, Congré, Fofana, Mathieu - Capoue - Braaten, Sissoko, Sirieix, Bergougnoux - Gignac.
    GROUPE. - Hervé Sturm a annoncé hier soir le groupe de dix-huit joueurs retenus pour le match : M. Balieux, Berling, Bonelli, Courdavault, Eckert, Fornecker, Granmasson, Hantz, Heit, Ighli, Kettering, Lerché, Marty, R. Martzolff, Rischmann, Roth, Sortelle, Wagner.
    «Le choix du 18e homme a été à nouveau difficile à faire, a commenté Sturm. Pour le onze de départ, ce sera le même que face à Clermont.»
    COULEURS.- Samedi pour le 16e de finale, Schirrhein conservera son bleu traditionnel alors que les Toulousains évolueront en blanc.


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