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Football / Mondial-2010 : avant France - Lituanie

Gignac, pas Vieira
Raymond Domenech a dévoilé, hier, le nom des 23 joueurs retenus pour préparer les deux rencontres des éliminatoire sdu Mondial-2010 face à la Lituanie (28 mars, 1er avril). André-Pierre Gignac en est, pas Patrick Vieira.
L'attaquant toulousain André-Pierre Gignac a été appelé pour la première fois en équipe de France, hier, par le sélectionneur Raymond Domenech pour affronter la Lituanie (28 mars à Kaunas, 1er avril au Stade de France) en éliminatoires du Mondial-2010, alors que Patrick Vieira ne figure pas dans le groupe.
A 23 ans, Gignac profite de sa magnifique saison avec Toulouse et de sa première place au classement des buteurs de la Ligue 1 (17 buts) pour faire son entrée dans le groupe France. Son dauphin, le Parisien Guillaume Hoarau (15 buts), devra en revanche attendre avant de connaître une éventuelle convocation.

Evra et Rami de retour


Raymond Domenech a également décidé de se passer des services de Patrick Vieira malgré son retour à la compétition le 15 février après trois mois d'absence pour cause de blessure au tendon d'Achille gauche.
Le capitaine des Bleus, victime de blessures à répétition depuis un an et qui n'avait pu disputer le moindre match à l'Euro-2008, n'est plus apparu en sélection depuis l'amical contre l'Uruguay (0-0), le 19 novembre.
Cette non-convocation va de nouveau alimenter les spéculations autour de l'avenir de Vieira en bleu, le joueur de 32 ans peinant à retrouver son meilleur niveau depuis son retour.
Le reste de la liste de 23 joueurs pour les deux matches contre la Lituanie est sans surprises. Les défenseurs Evra et Rami effectuent leurs retours pour pallier les forfaits d'Abidal, Boumsong et Escudé, blessés, tandis que Diaby (2 sélections) complète également le groupe au milieu de terrain.

Les 23 sélectionnés


- GARDIENS : Hugo Lloris (Lyon), Steve Mandanda (Marseille), Cédric Carrasso (Toulouse).
- DÉFENSEURS : Gaël Clichy (Arsenal/ANG), Rod Fanni (Rennes), William Gallas (Arsenal/ANG), Philippe Mexès (AS Rome/ITA), Bacary Sagna (Arsenal/ANG), Sébastien Squillaci (FC Séville/ESP), Patrice Evra (Manchester United/ANG), Adil Rami (Lille).
- MILIEUX DE TERRAIN : Alou Diarra (Bordeaux), Lassana Diarra (Real Madrid/ESP), Yoann Gourcuff (Bordeaux), Samir Nasri (Arsenal/ANG), Jérémy Toulalan (Lyon), Abou Diaby (Arsenal/ANG), Franck Ribéry (Bayern Munich/ALL).
- ATTAQUANTS : Nicolas Anelka (Chelsea/ANG), Karim Benzema (Lyon), Jimmy Briand (Rennes), Thierry Henry (Barcelone/ESP), André-Pierre Gignac (Toulouse).


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Football / Mondial-2010 (qualifications) : Lituanie - France ce soir

Ne rien hypothéquer
L'équipe de France joue gros, ce soir et mercredi, face à la Lituanie. Dans sa quête de qualification au Mondial-2010, la formation tricolore est obligée à un sans faute pas forcément évident.
« La France joue un peu sa vie » pour les qualifications du Mondial-2010, a admis Samir Nasri, en parlant du déplacement en Lituanie, aujourd'hui, avant de recevoir mercredi prochain au Stade de France ce même adversaire, co-leader du groupe 7 avec la Serbie.
« J'aime être condamné, comme ça, à gagner », a renchéri Patrice Evra. Les Bleus dramatisent-ils l'enjeu de cette double confrontation ?

« Un bon résultat,
c'est six points »


Certes, en cas de revers à Kaunas, il restera encore six rencontres à disputer pour les Français, soit 18 points possibles à prendre. Pour l'heure, l'équipe de Raymond Domenech pointe à la 3e place du groupe, avec quatre points, derrière les co-leaders, la Serbie et la Lituanie, tous deux à neuf points.
Et les Français comptent un match en moins que les deux équipes de tête.
Mais, à force de griller des jokers, la sanction risque de tomber. Car dans la zone Europe, les conditions de qualifications pour la grande fête du football annoncée en Afrique du Sud sont impitoyables. Les neuf vainqueurs des groupes seront qualifiés pour la phase finale. Et seuls les huit meilleurs deuxièmes joueront des barrages aller-retour...
Pour l'heure, le bilan des Bleus au bout de trois matches n'est pas reluisant : une défaite humiliante en Autriche (3-1), un succès contre la Serbie (2-1) et un nul arraché en Roumanie (2-2).
Alors il est temps que la France fasse valoir son rang (12e nation Fifa) contre la Lituanie, 52e mondiale, coincée entre le Panama et la Slovaquie.
« Un bon résultat, c'est six points » sur les deux matches, martèle Evra, qui souligne : « Si on veut se qualifier pour la Coupe du monde, cela risque d'être difficile avec quatre points », sur les deux matches contre la Lituanie, confirme Nasri.

En quête de repères


Le Gunner craint « la pelouse, le contexte et un peu tout l'environnement autour ». La pelouse ? Elle risque de ne pas être en très bon état en effet, après le gel de ces derniers jours, même si les températures devraient être positives samedi (entre 2 et 7°) avec de la pluie. L'environnement ? Il est évident que Kaunas a été choisi pour compliquer l'existence de l'adversaire, à qui il aurait été plus simple de rejoindre Vilnius.
Il faut se souvenir aussi de cette banderole raciste, une carte de l'Afrique repeinte aux couleurs françaises avec la mention « Bienvenue en Europe », brandie le 24 mars 2007, en qualifications de l'Euro-2008, quand les Bleus étaient venus s'imposer 1-0 à Kaunas.
Mais il faudrait aussi parler des doutes qui entourent les Bleus, en quête de repères. La défense risque d'être encore remaniée. Squillaci devrait être associé à Gallas, aux dépens de Mexès. Sur le côté gauche, Evra et Clichy sont en concurrence.
Quant à l'animation offensive, s'il est évident que Gourcuff mènera le jeu dans un 4-2-3-1, il reste encore à régler une question : Henry, capitaine en grande forme, jouera-t-il en pointe ou à gauche ?
Tous les espoirs français reposent sur les « tauliers », Gallas, Ribéry, Henry et sur le petit magicien Gourcuff. Mais il est temps que d'autres assument leur statut naissant. Mandanda, par exemple, en qui Domenech place sans ciller sa confiance.
Le gardien de l'OM, coupable sur le premier but encaissé en amical contre l'Argentine le 11 février à Marseille (0-2), doit réaliser son match de référence. Et il n'est pas le seul.


Lituanie - France
Lituanie : Karcemarskas - Dedura, Zaliukas, Klimavicius, Skerla, Zelmikas - Semberas, Kalonas, D. Cesnauskis, E. Cesnauskis - Danilevicius (cap.). Sélectionneur : Jose Couceiro (POR)
France : Mandanda - Sagna, Gallas, Squillaci, Evra - L. Diarra, Toulalan - Ribéry, Gourcuff, Henry (cap.) - Benzema. Sélectionneur : Raymond Domenech
Arbitre : Frederikus Johannes Braamhaar (NED)
- Ce soir
Roumanie - Serbie
- Classement : 1. Serbie 9 points (4 matches), 2. Lituanie 9 (4), 3. France 4 (3), 4. Autriche 4 (4), 5. Roumanie 4 (3), 6. Iles Féroé 1 (4).


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Football / Qualifications pour le Mondial-2010

La France se replace
Hier soir à Kaunas, contre la Lituanie, dans des conditions difficiles, un but de Ribéry a permis à la France de s'imposer et de se replacer de façon idéale dans la course à la qualification du Mondial-2010, avant de recevoir ce même adversaire mercredi au Stade de France.
LITUANIE 0
FRANCE 1
Sade Dariaus ir Gireno. Mi-temps : 0-0. Temps froid. Pelouse en mauvais état. Environ 9 000 specatteurs. Arbitre : M. Braamhaar (P.-B.)
But : Ribéry (67e)
Avertissements : Ivaskevicius (87e) pour la Lituanie ; Toulalan (22e) pour la France
LITUANIE : Karcemarskas - Sernas, Dedura, Klimavicius, Skerla, Savenas (Ivaskevicius, 67e) - Semberas, Panka (Poskus, 81e), D. Cesnauskis, E. Cesnauskis (Mikoliunas, 85e) - Danilevicius (cap.)
FRANCE : Mandanda - Sagna, Gallas, Squillaci, Evra - Luyindula (Benzema, 64e), Toulalan, L. Diarra, Gourcuff (Nasri, 78e), Ribéry - Henry
Avec ce succès, qui a mis du temps à se dessiner, les Français sont 3es avec sept points, derrière la Lituanie, qui reste à 9 points, et la Serbie, seul leader du groupe 7 avec 12 points, après sa victoire en Roumanie (3-2).
Mercredi, en cas de victoire, les Bleus peuvent donc dépasser les Lituaniens, ce qui serait excellent sur un plan comptable. Sans oublier que les Français ont un match en retard à jouer par rapport aux Serbes et aux Lituaniens.
Pour ce match piège à Kaunas, Domenech avait titularisé à la surprise générale Luyindula comme milieu droit dans un 4-2-3-1, reléguant Benzema sur le banc. Ce choix ne fut pas payant et l'attaquant du PSG sortit à la 64e, remplacé par... Benzema.
Mais c'est Ribéry qui vola la vedette à ces deux attaquants, avec son but à la 67e, du pied gauche des 20 mètres, servi par Gourcuff.
Ces deux créateurs, Gourcuff et Ribéry, avaient jusqu'ici eu énormément de difficultés à prendre la mesure du bloc adverse sur un terrain à la limite du praticable, entre bosses et trous, par grand froid.
Ribéry semblait même parfois presque effacé avant son coup d'accélérateur. Le joueur du Bayern, qui retrouvait sa place à gauche, puisque Henry était aligné dans l'axe, revendiquera peut-être d'y rester désormais.
Luyindula avait été appelé, et c'était déjà une surprise, dans la nuit de mercredi à jeudi après le forfait de Briand. Samedi, c'était sa 5e sélection, la dernière remontant au 13 octobre 2004 (Chypre-France 0-2, en qualification du Mondial-2006).
Domenech voulait sans doute réitérer le coup de poker gagnant qu'il avait fait avec Govou, auteur d'un doublé contre l'Italie, en qualifications à l'Euro-2008 (3-1) en septembre 2006, alors que le joueur de l'OL n'avait pas encore repris la compétition avec le groupe professionnel lyonnais.
Mais cette fois la magie n'a pas opéré. Cela faisait cinq ans que Luyindula n'avait pas joué avec Henry et cela s'est vu. Quant à sa relation sur le côté droit avec Sagna, elle a connu trop de ratés. Et il a manqué son duel avec le gardien (52e).

Squillaci: le bon choix


En revanche, là où Domenech a eu beaucoup de flair, c'est dans le choix de Squillaci en charnière centrale avec Gallas. Son jeu de tête a fait du bien, domaine où Gallas n'a pas toujours été impérial.
Longtemps, le match se résuma à l'impuissance des Bleus à trouver des solutions ou organiser leur jeu, en dépit de la possession du ballon, face à des Lituaniens croyant en leurs chances.
Cette incapacité à trouver la faille fut désespérante, avec par exemple cette frappe écrasée de Gourcuff (14e), cette action où Henry, sur coup franc, ne put franchir le mur lituanien (26e) ou ce tir de Toulalan contré (44e).


dna

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Football / Mondial-2010 : avant France - Lituanie, demain (21h)

L'adversité pour ciment
Frappée par les blessures, obligée de remanier sa défense et son attaque, contrainte, enfin, d'évoluer sur un terrain indécent samedi à Kaunas, l'équipe de France a pourtant réussi à se relancer. De quoi ravir Raymond Domenech, pour qui rien ne vaut une équipe qui se construit dans la difficulté.
Il faut se souvenir de la première réaction du sélectionneur quand la qualification française pour l'Euro-2008 a été obtenue mathématiquement, sans que les Bleus jouent, après le résultat de l'Italie en Écosse le 17 novembre 2007.
Raymond Domenech avait surtout regretté que cette qualification ne se soit pas jouée à quitte ou double sur un seul match, le dernier des Bleus en qualification, Ukraine-France, quatre jours plus tard, le 21 novembre (les Français obtinrent un nul, 2-2, dans un match sans enjeu).

Les Féroé, la référence


« J'aurais préféré aller quand même en Ukraine pour un match où on doive en baver jusqu'au bout. Ça, ça forge une équipe : se battre sous pression, pouvoir se faire éliminer. Ça me manque un petit peu », avait expliqué Domenech après le résultat d'Ecosse-Italie.
Et quand on lui demanda quel souvenir il retiendrait de ce parcours de qualification à l'Euro-2008, il répondit : « Le match que nous avons joué aux Féroé le 13 octobre (2007, pour un succès français 6-0). Le groupe a été tellement solide, avec tout ce qui nous est arrivé autour du match ! Un voyage de 12 heures d'avion au total, des atterrissages empêchés par le climat, l'attente en faisant des ronds dans le ciel, un atterrissage, effrayant, quelques heures avant le match... »

Climat de « béatitude »


Un an et demi plus tard, ces paroles revenaient d'ailleurs avant le match en Lituanie dans la bouche de Patrice Evra, qui lui aussi « aime être condamné à gagner. »
Et quand Evra disait s'attendre à un « match difficile » à Kaunas, il faisait tout de suite référence à ce fameux atterrissage rendu périlleux par les intempéries aux Iles Féroé : « On a cru qu'on allait y rester dans l'avion et on avait atterri juste avant le match ».
Ces déclarations accréditeraient donc la thèse de Bleus se serrant les coudes dans les moments difficiles et se relâchant quand, comme le dit Domenech, règne un climat de « béatitude » autour de la sélection, comme à l'Euro où les Français faisaient figure de favoris, avant de sortir sans gloire au premier tour.
Dans ce cas là, les jours précédant le déplacement en Lituanie furent parfaits. Les Bleus, privés de trois défenseurs blessés (Abidal, Boumsong, Escudé) et d'un cadre en méforme (Vieira) avant le début du rassemblement, ont ensuite connu d'autres soucis. Ils ont du gérer le forfait d'Anelka, blessé, les incertitudes autour de la blessure de Gignac (qui a renoncé au match de Kaunas) et le traumatisme de voir Briand se blesser gravement à l'entraînement mercredi dernier.

Se méfier, plus encore ?


Le jour du match, les Bleus savaient déjà qu'ils devraient composer avec une nouvelle charnière centrale, Squillaci ayant été préféré à Mexès pour épauler Gallas. Mais la surprise fut complète quand Domenech annonça quelques heures avant la rencontre que Benzema resterait sur le banc tandis que Luyindula, dont la dernière sélection remontait au 13 octobre 2004, serait titulaire.
Dans un ordre d'idées différent, cela rappelait la titularisation de dernière minute d'Alou Diarra en Roumanie en octobre dernier (2-2) quand Vieira avait du renoncer en se blessant à l'échauffement.
Alors, maintenant que les éloges ont fait place à l'inquiétude, les Bleus doivent-ils encore plus se méfier avant de retrouver la Lituanie demain au Stade de France ?


dna

France : construire en dur
Le 31/03/09
Les joueurs de l’équipe de France n’ont pas caché que la blessure de Jimmy Briand à l’entraînement avait été une motivation supplémentaire avant le déplacement en Lituanie samedi. Le Rennais sera encore dans les esprits des Bleus, demain au Stade de France, toujours contre la Lituanie.
L’équipe de France, frappée par les blessures, obligée de remanier sa défense et son attaque, d’évoluer sur un terrain indécent samedi à Kaunas, a réussi à se relancer : de quoi ravir Raymond Domenech, pour qui rien ne vaut une équipe qui se construit dans la difficulté.

Il faut se souvenir de la première réaction du sélectionneur quand la qualification française pour l’Euro 2008 a été obtenue mathématiquement, sans que les Bleus jouent, après le résultat de l’Italie en Écosse le 17 novembre 2007. Domenech avait surtout regretté que cette qualification ne se soit pas jouée à quitte ou double sur un seul match, le dernier des Bleus en qualification, Ukraine-France, quatre jours plus tard, le 21 novembre (les Français obtinrent un nul, 2-2, dans un match sans enjeu). « J’aurais préféré aller quand même en Ukraine pour un match où on doive en baver jusqu’au bout. Ça, ça forge une équipe : se battre sous pression, pouvoir se faire éliminer. Ça me manque un petit peu », avait expliqué Domenech.
Et quand on lui demanda quel souvenir il retiendrait de ce parcours de qualification à l’Euro 2008, il répondit : « Le match que nous avons joué aux Féroé le 13 octobre (2007, pour un succès français 6-0). Le groupe a été tellement solide, avec tout ce qui nous est arrivé autour du match »
Un an et demi plus tard, ces paroles revenaient d’ailleurs avant le match en Lituanie dans la bouche de Patrice Evra, qui lui aussi « aime être condamné à gagner. » Et quand Evra disait s’attendre à un « match difficile » à Kaunas, il faisait tout de suite référence à ce fameux atterrissage rendu périlleux par les intempéries aux Iles Féroé : « On a cru qu’on allait y rester dans l’avion et on avait atterri juste avant le match ».

Ne pas se relâcher

Ces déclarations accréditeraient donc la thèse de Bleus se serrant les coudes dans les moments difficiles et se relâchant quand, comme le dit Domenech, règne un climat de « béatitude ». Dans ce cas-là, les jours précédant le déplacement en Lituanie furent parfaits. Les Bleus, privés de trois défenseurs blessés (Abidal, Boumsong, Escudé) et d’un cadre en méforme (Vieira) avant le début du rassemblement, ont ensuite connu d’autres soucis avec le forfait d’Anelka, les incertitudes autour de la blessure de Gignac et le traumatisme de voir Briand se blesser gravement à l’entraînement mercredi dernier.
Le jour du match, les Bleus savaient déjà qu’ils devraient composer avec une nouvelle charnière centrale, Squillaci ayant été préféré à Mexès pour épauler Gallas. Mais la surprise fut complète quand Domenech annonça quelques heures avant la rencontre que Benzema resterait sur le banc tandis que Luyindula, dont la dernière sélection remontait au 13 octobre 2004, serait titulaire.
Dans un ordre d’idées différent, cela rappelait la titularisation d’Alou Diarra en Roumanie en octobre dernier (2-2) quand Vieira avait dû renoncer en se blessant à l’échauffement. Alors, maintenant que les éloges ont fait place à l’inquiétude, les Bleus doivent-ils encore plus se méfier avant de retrouver la Lituanie mercredi au Stade de France ?

journal l'alsace

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Football / La France double la mise contre la Lituanie (1-0)

Merci qui ? Merci Francky !
Comme samedi à Kaunas, Franck Ribéry est parvenu à débloquer la situation en inscrivant le seul but de la partie. Grâce à ce doublé gagnant contre la Lituanie, la France remonte à la deuxième place de sa poule et se relance dans la course à la qualification pour le Mondial-2010, en Afrique du Sud.
Et la délivrance, à un quart d'heure de la fin, au bout de la frustration, est encore venue de Ribéry sur un centre de Gignac, qui fêtait sa première sélection.

Aussi exaspérant que
samedi à Kaunas


La France, 2e de sa poule avec 10 points, talonne donc la Serbie, leader avec 12 points. Si les positions se figent ainsi jusqu'au 9 septembre, alors le Serbie-France pourrait décider de tout dans ce groupe 7: de la première place synonyme de qualification pour la phase finale en Afrique du Sud, ou d'une deuxième place synonyme de barrages.
Mais que ce match fut long à se décanter. Encore une fois, la différence s'est faite en fin de match, rognant la patience des supporters français dans un Stade de France à guichets fermés.
La première période fut aussi exaspérante que celle de samedi dernier à Kaunas. Plus encore car les Bleus, évoluant sur une vraie pelouse, pas sur le terrain cabossé lituanien, ont fait étalage de leur technique, faisant main basse sur le match contre un adversaire totalement dépassé.
Mais pour quel résultat? Un manque de précision dans les derniers gestes qui vrilla les nerfs de leurs supporters. Et ce scénario s'est poursuivi au retour des vestiaires. Peu après la 70e' minute, les signes d'énervement étaient là, tels ces reproches échangés entre Lassana Diarra et Evra. Il était temps que Ribéry en finisse.
Une bordée de sifflets avait d'ailleurs salué la mi-temps sur un score sans but. Puis Gourcuff, dans un mauvais jour, fut également conspué à sa sortie du terrain, remplacé par Benzema (57e'). Luyindula, sorti à la 69e', fut également sifflé, alors que Gignac, première sélection, entra à ce moment sous les vivats. Des encouragements finalement payants pour le Toulousain.
Les Français ont certes multiplié les beaux gestes, comme Evra qui se faisait plaisir entre talonnade et petits ponts, mais tout cela était vain. Ribéry, lui, perdait trop de ballons. Et bizarrement cherchait la faute, au lieu d'essayer de rester debout sous les charges des défenseurs baltes.
La faute à la fatigue? Peut-être bien mais, signe des grands joueurs, Ribéry a su surmonter tout cela pour assurer la finition quand il le fallait.

Les chiffres du match


FRANCE 1
LITUANIE 0
A Saint-Denis (Stade de France). Temps frais. 79 543 spectateurs. Arbitre : M. Webb (ANG). Avertissements : Gourcuff (27e') pour la France ; Sernas (16e'), Alunderis (45e'), Danilevicius (51e') pour la Lituanie.
Le but : Ribéry (75e')
FRANCE : Mandanda - Sagna, Squillaci, Gallas, Evra - A. Diarra, L. Diarra - Luyindula (Gignac 69e'), Gourcuff (Benzema 57e'), Ribéry - Henry (cap.). Sélectionneur : Raymond Domenech
LITUANIE : Karcemarskas - Alunderis, Zaliukas, Skerla, Klimavicius - Semberas, Pilibaitis (Velicka 82e') - Sernas, Kalonas (Savenas 59e'), Mikoliunas (D. Cesnaukis 65e') - Danilevicius (cap.). Sélectionneur : Jose Couceiro (POR)


dna

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La sélection française face aux Iles Féroés

Ribéry convoqué, Vieira absent
Raymond Domenech a dévoilé hier la liste de 22 joueurs pour le déplacement aux Iles Féroé le 12 août en éliminatoires du Mondial-2010, sans Vieira, en manque de rythme, mais sans certitudes non plus sur l'état de forme des éléments convoqués, tels Ribéry ou Henry.
Franck Ribéry (38 sélections, 7 buts), qui soigne son genou gauche, avait déclaré vendredi dernier qu'il serait «trop juste pour les Féroé». Après explication téléphonique avec Domenech, le joueur a précisé que «pour faire un match en entier, il était un peu juste».
«Il pourrait peut-être faire un petit bout de match avec nous si nécessaire», ajoute le sélectionneur. Si Ribéry ne peut tenir sa place, Florent Malouda (45 sélections) pourra en profiter. Auteur d'un bon match en amical contre la Turquie en juin, il s'était à cette occasion réconcilié avec Domenech.
Et Henry? Le joueur du Barça avait été dispensé des derniers matches amicaux des Bleus en juin, pour soigner un genou droit qui lui avait fait serrer les dents lors de la finale de la Ligue des champions. Durant la pré-saison, le Français n'a disputé qu'une mi-temps avec le Barça en amical, dimanche contre le Los Angeles Galaxy.

Vieira doit jouer


Patrick Vieira, lui, n'est pas dans la liste après avoir bouclé une nouvelle saison terne à l'Inter Milan, entre blessures et cirage de banc. Pour son retour en Bleu en fin de saison, «Le Long» avait été aligné en amical contre le Nigeria (défaite 1 à 0). Le joueur était apparu hors de forme. Vieira (107 sélections) doit retrouver du temps de jeu, sinon le Mondial-2010 se jouera sans lui.
Annoncé au Paris SG, à Lyon, puis récemment à Tottenham, c'est maintenant du côté d'Arsenal que son nom est soufflé. Peu importe pour Domenech: «J'espère qu'il va jouer (en club), à l'Inter Milan ou ailleurs, le plus possible». Officiellement, un brassard de capitaine l'attend toujours à Clairefontaine quand il aura retrouvé ses jambes. Mais le temps passe vite...
Touché début avril au ligament latéral interne du genou droit, William Gallas (72 sélections) s'est refait une santé au centre médical de Clairefontaine avant de reprendre en amical avec Arsenal. Son retour devrait permettre à la défense de retrouver quelques repères. En l'absence du Gunner, deux charnières centrales Squillaci-Escudé et Boumsong-Mexès ont été essayées, sans convaincre.
D'ailleurs, Mexès (AS Roma, 13 sélections), n'est pas dans les 22 convoqués pour les Féroé. Squillaci est par contre dans la liste et Domenech s'est montré flatteur: «On peut s'appuyer sur lui. Il fait partie de ceux qui s'accrochent».

Sissoko, la surprise


La vraie surprise de la liste se nomme Moussa Sissoko, le milieu de Toulouse. Ce solide gaillard (1,87 m, 83 kg), qui aura 20 ans le 16 août, n'avait jamais été appelé chez les Bleus. «C'est pour voir», assure Domenech, qui est par ailleurs resté énigmatique pour les gardiens. «Pour le moment la hiérarchie n'a pas bougé. Il y a une hiérarchie en place, on verra si elle doit évoluer. Je n'ai pas avancé sur le sujet», lance le sélectionneur. Mandanda, numéro un devant Lloris, doit-il se faire du souci?

Les 22


GARDIENS : Lloris (Lyon), Mandanda (Marseille), Carrasso (Bordeaux)
DÉFENSEURS : Abidal (FC Barcelone/ESP), Escudé (FC Séville/ESP), Evra (Manchester United/ENG), Fanni (Rennes), Gallas (Arsenal/ENG), Sagna (Arsenal/ENG), Squillaci (FC Séville/ESP)
MILIEUX DE TERRAIN : A. Diarra (Bordeaux), L. Diarra (Real Madrid/ESP), Gourcuff (Bordeaux), Malouda (Chelsea/ENG), M. Sissoko (Toulouse), Toulalan (Lyon), Ribéry (Bayern Munich/GER)
ATTAQUANTS : Anelka (Chelsea/ENG), Benzema (Real Madrid/ESP), Henry (Barcelone/ESP), Gignac (Toulouse), Rémy (Nice).


dna

es ce que quelqu'un sait si pour les match de barrage les but à l'extérieur compte double en cas d'égalité? (comme en ligue des champions)

c'est bon j'ai trouver:

Les barrages se joueront au meilleur des deux manches, selon la formule des matches aller-retour.

L’équipe qui aura inscrit le plus de buts à l’issue de ces deux confrontations sera qualifiée pour la Coupe du Monde de la FIFA 2010. En cas d’égalité, les buts marqués à l’extérieur compteront double. En cas de nouvelle égalité ou si les deux rencontres se terminent sans qu’aucun but n’ait été inscrit, les deux équipes disputeront une prolongation de deux fois quinze minutes. Si aucun vainqueur ne se dégage à l’issue de celle-ci, les deux formations seront départagées à l’issue de l’épreuve des tirs au but.

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Équipe de France

Luis Fernandez candidat au poste de sélectionneur
Luis Fernandez a posé jeudi « officiellement » sa candidature pour le poste de sélectionneur de l'équipe de France sur L'Equipe TV.
« Je pose officiellement ma candidature, a déclaré l'ancien entraîneur du PSG, aujourd'hui consultant sur RMC. Personne ne peut me priver de postuler. En 2004, Laurent Blanc et d'autres entraîneurs avaient été reçus pour exposer leur projet. Pourquoi pas (moi) ? J'ai un projet pour l'équipe de France. »
Le contrat de Raymond Domenech s'achèvera après la Coupe du monde 2010 (11 juin-11 juillet) quel que soit le parcours des Bleus.
Le grand favori semble être Laurent Blanc, actuel entraîneur de Bordeaux, que la question agace.


dna

Bleus : La bourde de Carrefour ?

Carrefour, un des sponsors de l'équipe de France, a dévoilé sa liste de 23 joueurs qui joueront la Coupe du Monde. On saura à 20h25, si cette annonce était un ballon d'essai.
Carrefour a effectué sa « liste type ».

Dans les buts, il y aurait Lloris, Mandanda et Carrasso.

En défense, Carrefour a pensé à Abidal, Escudé, Evra, Fanni, Gallas, Sagna et Squillacci.

Au milieu L.Diarra, A.Diarra, Diaby, Sissoko, Gourcuff, Toulalan seraient selectionnés par le sponsor des Bleus.

En attaque, il y aurait Anelka, Benzema, Gignac, Govou, Henry, Ribery et Malouda.

La Direction du groupe a bien précisé qu'il ne s'agissait pas de la liste définitive. On en saura plus à 20h25.

C.L (Rédaction Football365.fr)

On a plus beaucoup à attendre ...

Si c'est la bonne liste pas de Ben Arfa , pas de Valbuena

Zebra68 a écrit:Bleus : La bourde de Carrefour ?

Carrefour, un des sponsors de l'équipe de France, a dévoilé sa liste de 23 joueurs qui joueront la Coupe du Monde. On saura à 20h25, si cette annonce était un ballon d'essai.
Carrefour a effectué sa « liste type ».

Dans les buts, il y aurait Lloris, Mandanda et Carrasso.

En défense, Carrefour a pensé à Abidal, Escudé, Evra, Fanni, Gallas, Sagna et Squillacci.

Au milieu L.Diarra, A.Diarra, Diaby, Sissoko, Gourcuff, Toulalan seraient selectionnés par le sponsor des Bleus.

En attaque, il y aurait Anelka, Benzema, Gignac, Govou, Henry, Ribery et Malouda.

La Direction du groupe a bien précisé qu'il ne s'agissait pas de la liste définitive. On en saura plus à 20h25

C.L (Rédaction Football365.fr)

On a plus beaucoup à attendre ...

Si c'est la bonne liste pas de Ben Arfa , pas de Valbuena

Ni de Milazzo

Finalement c'est une liste de 30 :

Gardiens : Lloris, Mandanda, Carrasso, Landreau
Défenseurs : Abidal, Clichy, Evra, Fanni, Gallas, Planus, Rami, Réveillère, Sagna, Squillaci
Milieux : Diaby, A. Diarra, L. Diarra, Gourcuff, M’Vila, Malouda, Toulalan,
Attaquants : Anelka, Ben Arfa, Briand, Cissé, Gignac, Govou, Henry, Valbuena, Ribéry

Même pas un colmarien dans l'équipe!Pfff...

y a m^m pas un alsacien
c'est pas juste lol

On va bien trouver à un des joueurs ,un cousin,une aieule,un plat préféré en rapport avec l'Alsace etc...
Sinon n'oublions pas le sélectionneur qui a joué et entrainé ici.Deux de ses "marottes":l'astrologie et le théatre datent de l'époque mulhousienne .

mdr c'est un clown ce domenech

En rangeant un peu j'ai retrouvé le programme de match du France-Israel espoirs qui s'était déroulé en novembre 1993.Ce match avait été joué à Mulhouse en mémoire de Fred Johansen qui était un des titulaire de l'équipe avant sa disparition fin 1992...
Voici le 11 de départ de l'équipe entrainée par R.Domenech :
Dutruel
Goma-Carotti-Thuram-Bonnissel
Micoud-Abou-Dehu
Zidane(cap.)-Nouma-Makélélé.
Je ne suis plus sûr mais je crois que les "Bleuets" avaient gagné 3-0.Exemple malheureusement non suivi par les "A" qui perdaient le lendemain au Parc des Princes 3-2 avant de récidiver avec la "cultissime" défaite 2-1 face à la Bulgarie et son buteur ultime Emil Kostadinov.
Bon cela a permis à deux Fécémistes de jouer la Coupe du Monde 1994:Mihailhov et Gueorgiev

Ce soir France -Costa Rica , je parie sur 3-1 pour les Bleus.

Jean Michel Larqué en ce jour de philosophie au Bac a dit lors de la rencontre France-Mexique sur TF1:
"Anelka est un attaquant type, sans être un véritable attaquant ".

Cela nous laisse beaucoup de temps pour philosopher sur ceci !!!! LOL

Myfoot68 a écrit:Jean Michel Larqué en ce jour de philosophie au Bac a dit lors de la rencontre France-Mexique sur TF1:
"Anelka est un attaquant type, sans être un véritable attaquant ".

Cela nous laisse beaucoup de temps pour philosopher sur ceci !!!! LOL

Intro: parler de l'ambivalence du profil d'Anelka
Partie I: thèse sens commun: Anelka est l'attaquant type
II) anti thèse: sans être un véritable attaquant
III) synthèse: au final il ne s'est pas marqué
conclusion: est ce uniquement le problème d'Anelka?

IV) Comment marquer en marchant....

Lamentable !

c vrai il y a un malaise dans l'equipe je pense moi j'en veut a ribery aucun duel gagnant,govou l'invisible,anelka transparent,abidal le meilleur mexicain,gallas fragilité,je suis sur que nasri,et benzema aurait montrer leurs classe.Mais bon le charter attend les bleus mardi soir parceque ........voila c fini.....

Petite référence à l'histoire,juste comme ça, pour rire.17 Juin 1940 le maréchal petain,larmoyant ,annonce la défaite de la France en faisant don de sa personne.17 Juin 2010 défaite de la France face au Mexique!!! Peut on comparer Domenech au généralissime Gamelin?les joueurs de l'équipe au peuple français de l'époque?Autres époque, même scénario! laxisme et aveuglement au plus haut sommet de la troisième république, même grand n'importe quoi à la fff,et à tout les niveaux.Mais nous sommes le 18 Juin et faut il espérer que Laurent Blanc soit pour le football français le général de Gaulle ,et que son discours martèle le fait que, si nous avons perdu une bataille nous n'avons pas et heureusement perdu de guerre. Rémy qui est un spécialiste d'histoire,ne me démentira peut être pas...... enfin tout ça c'était pour rire histoire de faire passer cette tragédie avec de l'humour.

kunzo a écrit:Petite référence à l'histoire,juste comme ça, pour rire.17 Juin 1940 le maréchal petain,larmoyant ,annonce la défaite de la France en faisant don de sa personne.17 Juin 2010 défaite de la France face au Mexique!!! Peut on comparer Domenech au généralissime Gamelin?les joueurs de l'équipe au peuple français de l'époque?Autres époque, même scénario! laxisme et aveuglement au plus haut sommet de la troisième république, même grand n'importe quoi à la fff,et à tout les niveaux.Mais nous sommes le 18 Juin et faut il espérer que Laurent Blanc soit pour le football français le général de Gaulle ,et que son discours martèle le fait que, si nous avons perdu une bataille nous n'avons pas et heureusement perdu de guerre. Rémy qui est un spécialiste d'histoire,ne me démentira peut être pas...... enfin tout ça c'était pour rire histoire de faire passer cette tragédie avec de l'humour.

dans 4 ans, le 6 juin 2014, l'équipe de France après leur débarquement au Brésil, libèrerons nous de temps de souffrance!?! wait and see!